François Barberousse

François Barberousse, né le à Brinon-sur-Sauldre (Cher) et mort le à Cahuzac (Lot-et-Garonne[1]), est un écrivain français.

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François Barberousse
Nom de naissance Étienne Alexandre Barberousse
Naissance
Brinon-sur-Sauldre (Cher)
Décès
Cahuzac (Lot-et-Garonne)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Romans et nouvelles

Biographie

Né le à Brinon-sur-Sauldre, fils d’un paysan aisé, Étienne Alexandre Barberousse (dit François Barberousse) est mort en 1979 à Cahuzac dans le Lot-et-Garonne. Il a accompli une carrière militaire et s’est distingué dans les rangs de la Résistance. Il a dans le même temps écrits trois romans (dont deux furent publiés chez Gallimard en 1935 et 1936) qui évoquent la vie paysanne dans les campagnes solognotes au début du XXe siècle. Un recueil de nouvelles fait revivre les contes entendus dans son enfance.

Jeunesse

François Barberousse est né en Sologne à Brinon-sur-Sauldre le 31 mars 1900. Son père était un paysan aisé qui devint meunier. François était le dernier fils d’une fratrie de 12 enfants. Il fréquente l’école communale de la Chapelle d’Angillon où ses camarades lui donnent le surnom de Bayard pour son tempérament combatif et généreux. Madame Fournier, mère d’Alain Fournier, l’auteur du Grand Meaulnes est alors son institutrice. Il obtient son Certificat d’Études, et malgré ses talents remarqués et le soutien de son dernier instituteur, il ne pourra intégrer le collège de Bourges auquel on le promettait. Ses frères partis à la guerre, il se trouve obligé dès l’âge de quatorze ans de travailler comme un adulte sur le domaine. Ce qui ne l’empêche pas de désirer ardemment rejoindre le front pour y prendre sa part de gloire. Il sera incorporé, dès ses 18 ans, en 1918, quelques mois avant qu’on ne signe la paix, sans avoir pu prendre part aux combats.

Carrière militaire

C’est finalement le début d’une carrière militaire qui le conduira, tout jeune, une première fois au Maroc, puis en Allemagne (occupation de la Ruhr), et à nouveau au Maroc où il participe à la guerre du Rif. Il revient en France au début des années 1930 à Tours, et y rejoint le 501e régiment de Chars. Ayant commencé à écrire, et désireux de se rapprocher de la vie littéraire parisienne, il demande une mutation qui le conduit à l’École des Chars de Versailles en 1936. Il fréquente en particulier Louis Guilloux, Louis Martin-Chauffier, Jean Paulhan et Isabelle Rivière (souvenirs de sa fille Micheline). Tandis que sa jeune carrière littéraire connaît un succès manifeste après la publication de ses deux premiers livres chez Gallimard, il décide en 1939 de partir pour le front alors qu’il n’était pas contraint de le faire en tant que cadre administratif. Après la brève campagne de 1940, au 36e bataillon de Chars, il prend contact avec le Général Delestraint et entre aussitôt dans la résistance active. Instructeur militaire de l’armée secrète pour les Bouches-du-Rhône, il dispose le 2 novembre 1942, quand les Allemands pénètrent en zone sud, d’une troupe de 250 hommes, bien encadrés, qui assurera la protection de la famille du Général Giraud lorsque celui-ci rejoint l’Algérie. Recherché par la Gestapo, il doit emprunter plusieurs identités lors de ses nombreux déplacements en France. Il est commandant des FFI du 10e arrondissement à Paris lors de la libération de la capitale (19 officiers et 350 soldats allemands y sont faits prisonniers). Il participe par la suite au nettoyage de la pointe d’Arvert et à la libération de l’île d’Oléron. Retenons ici deux témoignages de reconnaissance pour son rôle dans l’aide apportée aux soldats alliés.

Témoignage de reconnaissance délivré par le Maréchal de l’Air Tedders de l’armée britannique, commandant les forces d’expédition : « Ce certificat est délivré au Chef d’Escadrons Barberousse Etienne Alexandre [nom de l’état civil de François Barberousse], comme témoignage de gratitude et de reconnaissance pour l’aide qu’il a apporté aux marins soldats et aviateurs des nations du Commonwealth Britannique auxquels il évita d’être capturés par l’ennemi.

Témoignage de reconnaissance délivré par le Général d’armée Eisenhower, commandant en chef des forces américaines du théâtre d’opération européen : « Le président des États-Unis d’Amérique m’a chargé d’exprimer sa gratitude et la reconnaissance du peuple américain au Chef d’Escadrons Barberousse Étienne pour les éminents services rendus aux soldats alliés auxquels il a permis d’échapper à l’ennemi » (Les informations rapportées sur la carrière militaire sont reprises du discours prononcé le 26 février 1954 lors de la remise de décoration d’Officier de la Légion d’Honneur à FB)

Expérience douloureuse de l’Algérie, refus de l’injustice

Affecté à Alger en … comme Chef d’Escadrons dans un régiment de cavalerie, il est reçu par le général commandant la région militaire qui lui déclare ; « Barberousse, j’ai pris connaissance de vos états de service, je suis heureux de vous accueillir… En ce qui concerne la Résistance, rassurez-vous, nous ne vous en tiendrons pas rigueur ! » (Propos rapportés par la fille de FB). Outre cet accueil pour le moins déconcertant, il découvre en Algérie une réalité sociale qu’il n’avait pas connue vingt ans auparavant au Maroc. Bouleversé par la misère des populations indigènes et l’indifférence des coloniaux à son égard, il dénonce aussi leur exploitation par les puissants. « Il faut vraiment être allé en Afrique du Nord pour comprendre la signification de ces deux mots : haillons et misère. Dans Alger même, il n’est pas rare de rencontrer des hommes, des femmes, des enfants, vêtus, si l’on peut dire, de loques sans nom et dans un tel état de misère physiologique qu’ils font invinciblement penser aux déportés des camps nazis. Dans les vieilles rues, derrière la cathédrale, on les peut compter par centaines… » écrit-il dans un texte de 1946 non publié. Il note aussi l’expression hostile des regards jetés sur les promeneurs qui s’aventurent dans les quartiers indigènes et écrit, faisant la comparaison avec le Maroc qu’il a connu : « Même dans les souks de Fez, en 1925, au plus fort de la période critique, on ne regardait pas ainsi le Français isolé ». Il concluait enfin par ces mots : « …il me semble évident que les choses ne pourront pas très longtemps continuer ainsi ». Conséquent avec lui-même, il demandera à être dégagé des cadres de l’armée. Il ne souhaitait pas être engagé dans un conflit prévisible et qu’il condamnait par avance. À l’âge de 46 ans, il lui faut retrouver un métier. Il trouvera à s’employer dans une société industrielle et y gravira rapidement les plus hauts échelons (Sociétés réunies Everite Sitube, reprise en 1958 par Saint-Gobain et devenant dès lors la Société Everitube). Il semble que, dès lors, François Barberousse renonce à écrire. Il prendra sa retraite à Cahuzac, dans le Lot-et-Garonne, où il résidera jusqu’à son décès en 1979. Il y est enterré avec son épouse.

Œuvre littéraire

Un milieu favorable

Mais c’est la littérature qui l’intéresse depuis son plus jeune âge. Ses études, arrêtées au niveau du Certificat d’étude primaire, ne l’empêchent pas d’avoir dévoré tout ce qui lui tombe sous la main dans le cadre inattendu de la ferme familiale. Maître Justin Barberousse, son père, avait acheté plusieurs « bibliothèques bourgeoises » mises en vente à la mort de leurs propriétaires. À la veillée, la famille rassemblée écoutait la lecture que celui-ci imposait à tous. Et François en tire un immense profit. Cette boulimie s’accompagne d’une mémoire peu commune. Il construit là une culture buissonnière faite de passion et de curiosité. Il écrira donc très vite de petits textes et des poèmes.

Premières publications

Et dès 1935, c’est L’Homme sec que publie la NRF, suivi en 1936 par Les jours aux volets clos, également à la NRF. Précédant la page de titre du deuxième roman une note annonce au lecteur la parution prochaine d’Epis de glane, un recueil de contes et nouvelles et signale deux romans « en préparation ». Le premier a pour titre Gusse et le deuxième Gilbert Preslier. Pourtant, aucun de ces trois ouvrages ne sera publié. Le petit-fils de FB a pu retrouver en 2010 les manuscrits d’Epis de glane et de Gusse qui vont ainsi sortir de l’oubli. Gilbert Preslier, quant à lui, reste introuvable, y compris dans les archives de Gallimard. Ces romans et nouvelles trouvaient leur place dans le projet éditorial de Gallimard tel qu’il apparaît en quatrième de couverture de l’édition de L’Homme Sec de 1935 sous le nom de Tableaux de la paysannerie française à côté d’autres romans d’inspiration paysanne signés par Marcel Arland, Marcel Aymé, Henri Bosco, Jean Giono, Roger Martin du Gard, Henri Pourrat, Jules Renard et autres.

Projet littéraire

En composant ses livres, François Barberousse a manifesté très clairement son intention de rendre fidèlement la vérité de la vie paysanne. Il exige d’un écrivain de la terre d’être un paysan comme il le fut lui-même et il ajoute dans la préface de l’Homme Sec : « Qu’on ne s’y trompe pas, la chose est beaucoup plus rare qu’on ne le croit. Pour être un vrai paysan, il ne suffit pas d’être fils ou petit-fils de paysan et de vivre à la campagne. Il faut avoir peiné sur la glèbe, il faut avoir courbé son dos sur la charrue, et tiré la faulx dans les prés. » Le fond de son œuvre est nourri par une indignation face à la misère des simples dans ces campagnes trop souvent décrites comme un décor pastoral oublieux des luttes sociales. Certains de ses propos fort appuyés, conduiront à limiter la diffusion de ces livres porteurs de révolte par une sorte de censure sournoise les retirant des lieux de grande diffusion comme les gares parisiennes (témoignage de sa fille). On peut connaître ses idées en lisant un texte, semble-t-il non publié, par lequel il répond à un article d’Henri Béraud paru dans Gringoire (ainsi que le précise le texte sans cependant donner la date de cette livraison). On y trouvera d’abord le rejet du fascisme par les masses populaires au nom desquelles FB prétend parler ; « Si bêtes que tu nous supposes, nous ne sommes pas mûrs encore pour défiler la parade au pas de l’oie… Dans le régime que vous nous souhaitez -toi honteusement en prenant l’air de celui qui ne sait rien et tes patrons, tes copains, ouvertement- il faudrait la moitié de la population sous les armes pour garder l’autre moitié ». Une telle perspective conduirait à nouveau à la guerre, affirme-t-il, et ceci pour le plus grand malheur des classes populaires : « Et qui serait le dindon de cette aimable farce, comme il l’a déjà été de la fine plaisanterie que fut la guerre de 14-18 ? Ton bon cousin Jean Laboureur (nom sous lequel il écrit sa réponse à Béraud)… Merci bien. À la bonne vôtre ! » En dehors de l’intérêt de l’échange avec l’éditorialiste de Gringoire, ces mots nous disent le sentiment de FB face aux grands conflits de son temps. Homme de courage, il est aussi homme épris de justice, profondément indigné par le jeu d’une « coterie » prête, selon lui, à sacrifier pour ses intérêts un peuple dont elle ignore tout. « Où, quand, comment ces gens là auraient-ils connu le peuple ? Ils l’ignorent, ils s’en font une image fausse, ils ne connaissent pas ses besoins, sa soif de justice sociale –et non de charité, ce paternalisme odieux- son droit bon sens et sa claire logique. Ses réactions spontanées vous déroutent, vous déçoivent, car vous ne sentez pas « peuple » [souligné par FB] ». Ce sont précisément ces sentiments qui animent les romans de FB. Mais les personnages ne sont pas pour autant des types idéalisés. Ils sont bien au contraire traversés par des contradictions et des doutes qui leur donnent une consistance humaine généreuse, un poids de vérité qui touche le lecteur.

Critique

Le poète Joe Bousquet donne dans l’exemplaire des Cahiers du Sud de Juillet 1935 une critique attentive et subtile de L’Homme sec. « L’Homme sec est un livre écrit avec beaucoup de naturel. Sans arrière-pensée littéraire » Il est pourtant mis adroitement au service d’une vision qui sait retenir l’attention du lecteur sur tel ou tel personnage, y revenir encore, « concentrer sur l’un d’eux toute son attention sans porter préjudice appréciables aux autres qui lui font cortèges, même quand il les oublie… » C’est moins le réalisme social qui retient le critique qu’un travail « attaché à des buts poétiques » et il sait encore remarquer que ; « N’en déplaise à Monsieur Barberousse qui affirme le contraire dans sa préface, il a créé un personnage d’importance (l’Homme sec), une façon de christ boueux et dévoré qui prend sur lui tous les pêchés et toutes les misères du monde… J’aime assez ces surprises où l’on voit un personnage s’ouvrir dans l’imagination des hommes un chemin que l’auteur n’avait pas prévu ; et ne faire ainsi qu’une bouchée de la conception initiale dont il était sorti ». Cet éloge, disant un véritable élan créateur au-delà du récit militant, explique sans doute à sa manière l’écho favorable rencontré par ce premier roman auprès de la critique. Le périodique Lu du 29 novembre 1935, met le nom de Barberousse parmi ceux « qui sont évoqués à l’occasion de la prochaine distribution des prix ». Le correspondant à Paris du périodique argentin Prensa de Buenos Aires (8 novembre 1936) remarquera un an plus tard que ce livre est « un des plus nets succès de la saison ».

Dans La Nouvelle Revue française du 1er septembre 1936, Marcel Arland donne aussi des appréciations favorables à l’occasion de la publication du deuxième roman de FB, Les jours aux volets clos : « Voici le second roman de M. François Barberousse ; il n’est pas moins remarquable que L’Homme sec. C’est, dans les deux livres, la même société paysanne, avec sa rudesse et son entêtement, la même intensité dramatique, les mêmes passions farouches, brutales, qui savent mal se traduire, s’apaiser en paroles et qui éclatent dans un crime, un suicide, une vilénie. Le peuple que met en scène M. Barberousse n’est certes pas idyllique ; ce n’est pas pourtant la paysannerie à la Zola, emportée par un sombre courant romantique. À tout instant, je ne sais quelle secrète fantaisie, dramatique elle-même, se mêle au drame et lui donne un curieux accent ». L’image reprise de Toute l’édition (31 octobre 1936), reproduite avec cet article, montre que le jeune auteur est encore attendu pour les prix en cette année de grands mouvements sociaux. Le troisième roman, Gusse, qui devait être publié en 1938-39 chez Gallimard ne paraîtra pas. Gusse, le héros du roman, est soldat pendant la Grande Guerre. Pour autant, le roman ne peint en rien la guerre elle-même. Il décrit le désespoir d’un jeune homme qui constate que la communauté paysanne qu’il aimait se délite au fil des années de conflit. Chaque permission est pour lui l’occasion de constater que le monde paysan est profondément blessé dans ses usages, dans ses valeurs. « L’âge d’or » des campagnes françaises (ainsi a-t-on pu nommer la période des années 1880-1900) a bien disparu. Bien qu’éloignées du front, la Sologne et sa ruralité profonde ne sont donc pas à l’abri des changements. Et tout l’art de ce roman est de savoir les peindre avec force et avec tact. Les villes vivent aussi cela. Mais elles bénéficient d’un dynamisme qui masque les mutations sociales et l’émergence de nouvelles mentalités sous les traits d’une modernité qui peut paraître attrayante. Il n’en va pas de même pour les campagnes qui, dès lors, peuvent apparaître comme les grandes perdantes de la guerre. Ce triste constat porte un désespoir irrecevable à la fin des années trente : Gallimard y voit un ton pacifiste peu en phase avec les évènements qui vont précipiter la France dans la Seconde Guerre Mondiale. Le livre n’est donc pas publié.

On retrouve au fil de la critique le même constat d’une écriture simple et précise qui dit les choses crument quand il le faut mais qui sait tout autant décrire avec justesse le parfum d’une terre où la drôlerie d’une situation. Dans le Bulletin des Lettres du 25 novembre 1935 (Lyon), l’auteur du compte rendu en vient même à comparer FB à Céline ; « Ce roman paysan (L’Homme sec) rappelle par sa crudité le Voyage au bout de la nuit, mais il lui est, à notre avis, supérieur par le naturel, la sincérité et les réflexions qu’il suggère ». Et bien différent par l’admiration que l’on ressent pour ces vies dignes et rudes de paysans (il en existe dans ces pages) qui savent garder courage et bonté dans un milieu difficile, sommes-nous tentés d’ajouter. Le retour à la lumière des ouvrages de FB amènera sans doute de jeunes talents à le découvrir et enrichir la fortune critique d’un auteur dont le cercle des lecteurs devrait légitimement dépasser le cercle des amateurs de littérature régionale.

Œuvres

Romans

Nouvelles

  • Épis de glane, écrit dans les années 1930, 128 pages, 140 x 225 mm. Collection les histoires du coin du feu, CPE éditions 2012 (ISBN 978-2-36572-002-1)

Notes et références

  • « Comment la Sologne a pu oublier François Barberousse ? », Le Petit Solognot, (lire en ligne)
  • « Romanciers de la paysannerie, M. Joseph Voisin, M. François Barberousse », Le Jour,
  • Joë Bousquet, « L'homme sec par François Barberousse », Les Cahiers du Sud,
  • « François Barberousse, 35 ans, publie son premier livre », LU,
  • « L'Homme sec par François Barberousse », La Petite Gironde, Bordeaux,
  • « L'Homme sec, par François Barberousse », L'Homme libre,
  • « L'Homme sec par François Barberousse », La Dépêche du Berry, Bourges,
  • « Les Jours aux volets clos par François Barberousse », La Montagne, Clermont-Ferrand,
  • Marcel Arland, « Les Jours aux volets clos par François Barberousse (Gallimard) », La Nouvelle Revue française,
  • Max Daireaux, « François Barberousse : Le jour aux volets clos », Journal de la femme,
  • « Les Jours aux volets clos, par François Barberousse », Bulletin de lettres, Lyon,
  • « François Barberousse, les jours aux volets clos (Gallimard, éditeur) », Le Populaire, Nantes,
  • Octove Cote, « Les Jours aux volets clos, par François Barberousse », Revue Vendredi,
  • « Les Jours aux volets clos, par François Barberousse (NRF, éditeur) », Revue Vendredi,
  • Jacques Debu-Bridel, « François Barberousse, les jours aux volets clos (N.R.F.) », Concorde,

Liens externes

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