François-Marie Firmin-Girard
François-Marie Firmin, dit Firmin-Girard, né le à Poncin (Ain) et mort le à Montluçon (Allier), est un peintre d’histoire, de sujets religieux, de scènes de genre, de portraits, de paysages, de natures mortes et de fleurs.
Biographie
François-Marie Firmin-Girard s’établit très jeune à Paris. Il entre à l’École des Beaux-Arts en 1854, dans les ateliers de Charles Gleyre et Jean-Léon Gérôme. Il remporte le deuxième prix de Rome en 1861 et installe son atelier boulevard de Clichy à Paris. À partir de 1859, il expose au Salon de Paris, puis au Salon des artistes français, obtenant de nombreuses médailles. Avec un style tantôt réaliste, tantôt proche de l’impressionnisme, toujours avec une belle lumière, il peint avec une égale facilité des tableaux d’histoire, des scènes de genre, des paysages et des fleurs qui le firent connaître. Parmi ses nombreuses œuvres, on cite Saint-Sébastien, Après le bal, Marchande de fleurs, Les Fiancés, La Terrasse à Onival ou Le Quai aux fleurs. Firmin-Girard fut certainement un des peintres les plus appréciés du public de son époque à Paris, mais vu par certains, dont notamment Émile Zola, comme un artiste des plus convenus[1].
Il fut un des premiers adeptes de la station d'Onival et y fit bâtir une villa vers 1875. C'est établi à Onival qu'il réalisa de nombreuses toiles des environs[2].
En 1878, l'écrivain et critique d'art Louis Énault compare l'artiste britannique Frederick Goodall à Firmin Girard :
- « M. Goodal est le Firmin Girard de l'Angleterre. Les moindres détails prennent chez lui un caractère de force et de vérité extraordinaires »[3].
Œuvres
- Les Convalescents, 1861, Musée d'Orsay, Paris, France ;
- Une rue dans Paris, 1875, Musée national de Finlande, Helsinki, Finlande[4] ;
- Le Marché aux fleurs, exposé au salon (officiel) de 1876[1] ;
- La Part du pauvre, 1887, peinte au Mée-sur-Seine ;
- Charité, Museu Nacional de Belas Artes (Musée national des beaux-arts), Rio de Janeiro, Brésil ;
- Saint-Sébastien ;
- Après le bal ;
- Marchande de fleurs ;
- Les Fiancés ;
- La Terrasse à Onival ;
- Les Fiancés ;
- La Place Pigalle ;
- Boulevard Clichy ;
- Paris ;
- Une visite à la ferme ;
- Le Chant des sirènes.
Distinction
- Chevalier de la légion d'honneur[5]
Liens externes
- Site sur l'artiste, en vue de la publication d'un catalogue raisonné (2017).
Notes et références
- (fr)Émile Zola - Lettres de Paris, juin 1876 - Deux Expositions d'art au mois de Mai.
- (fr) Ault Ornival.
- Louis Énault (1878), Les Beaux-arts à l'Exposition universelle de 1878, Paris, E. Gros, p. 33.
- Lien.
- « Cote LH/1145/24 ».
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