François-Anne David

François-Anne David, né en 1741 à Paris et mort le 2 avril 1824 dans la même ville, est un graveur à l'eau-forte et au burin, ainsi qu'un éditeur d'estampes français.

Biographie

François-Anne David est né en 1741 à Paris[1]. Il est élève de Jacques-Philippe Le Bas[2]. D'après une note extraite des Procès-Verbaux de l'Académie de peinture, le 26 janvier 1765 il est banni pendant six mois pour s'être comporté « irrévéremment » et avoir « troublé la tranquillité de l'école »[1].

Il dessine, grave et publie Le Museum de Florence ou Collection des pierres gravées, statues, médailles et peintures, qui se trouvent à Florence, principalement dans le Cabinet du Grand Duc de Toscane, avec des notices rédigées par François-Valentin Mulot (Paris, 1787, 1788 et 1801)[3]. Il est à cette époque graveur de Monsieur, frère du roi. L'ensemble comprend une centaine de gravures au trait dans un style marqué par le néo-classicisme, cependant, David qui réside d'abord rue des Noyers (1781), puis rue des Cordeliers, et enfin rue Pierre-Sarrazin, ne sera pas l'éditeur des peintures traduites en gravures, projet repris par une société d'artistes en 1789[4].

Son travail apparait au Salon de 1802 à 1819[2]. Il est membre des académies de Rouen et de Berlin[2]. Il meurt le 2 avril 1824 dans sa ville natale[2].

Œuvre

Page de titre rehaussée à la main des Antiquités étrusques, grecques et romaines (1787), recueil gravé et édité par David.
Napoléon Bonaparte présentant le code civil à l'impératrice Joséphine (1807).
  • Le portrait de Caspar Netscher avec son épouse et son fils, gravé en 1772, est une estampe largement traitée[1].
  • La Liseuse et le Buveur (1772-1773), exécutés d'après Gabriel Metzu pour la Galerie de Lebrun[1].
  • Le Marché aux Herbes d'Amsterdam, du même (1774) planche dédiée à Barthélémy-Augustin Blondel d'Azaincourt (1719-1794), est, selon Beraldi, d'une lumière bien distribuée et d'une bonne facture[1].
  • Adam et Ève au Paradis (1779), d'après Jean-Baptiste Santerre[5].
  • L'Heureux Désordre, d'après Tischbein, est, selon Beraldi, une estampe médiocre[6].

Sans doute alléché par le succès des Port de France, il aurait aussi publié des estampes d'après Claude Joseph Vernet, estampes qui, nous apprend Le Journal de Paris du , donnèrent lieu à une contestation[7].

  • Le Couronnement d'épines[8]
  • Cécile[8]
  • Thésée domptant le taureau de Maarathon[8]
  • Le Triomphe de la République française[8]
  • La Bataille d'Austerlitz[8]
  • Le Triomphe de Napoléon[8]
  • La Bonne Mère[8]
  • Marchand d'Orviétan[8]
  • Angleterre ; Charles I et sa famille[8]
  • France ; Louis XVIII[8]
  • Mulot Docteur en Theologie de la F. de P.[8]
  • Le Triomphe de la République française[8]
  • Le Chasseur hollandais[8]
  • La Liseuse hollandaise[8]

Références

  1. Portalis et Beraldi 1880, p. 679.
  2. (en) « François-Anne David », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  3. Le Muséum de Florence, notice du Catalogue générale de la BNF.
  4. Tableaux, statues, bas-reliefs et camées de la Galerie de Florence et du palais Pitti, Paris, chez Lacombe (?-?), Peintre, Éditeur de l’Ouvrage, 1789-1807, en 4 volumes, avec Antoine Mongez (notices), Claude-Louis Masquelier (gravure), et Jean-Baptiste Wicar (dessin). Ce recueil fait peut-être suite (ou est en complément ?) au Muséum de Florence édité par François-Anne David — extrait du Catalogue général de la BNF.
  5. Bryan 1903, p. 14.
  6. Portalis et Beraldi 1880, p. 679-680.
  7. Portalis et Beraldi 1880, p. 680.
  8. Le Blanc 1856, p. 99.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.