Frédéric de Hohenzollern-Hechingen

Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen, (en allemand Friedrich Hermann Otto von Hohenzollern-Hechingen[1]), né le à Namur[2] et décédé le au château Lindich, près d'Hechingen [2]est prince-régnant de Hohenzollern-Hechingen de 1810 à 1838. Il est également officier dans l'armée napoléonienne.

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Frédéric de Hohenzollern

Titre

Prince de Hohenzollern-Hechingen


(27 ans, 10 mois et 11 jours)

Prédécesseur Hermann de Hohenzollern-Hechingen
Successeur Constantin de Hohenzollern-Hechingen
Biographie
Titulature Prince de Hohenzollern-Hechingen
Dynastie Maison de Hohenzollern-Hechingen
Nom de naissance Friedrich Hermann Otto von Hohenzollern-Hechingen
Naissance
Namur, Belgique
Décès
Château de Lindich, près Hechingen
Sépulture Hechingen
Père Hermann de Hohenzollern-Hechingen
Mère Maximilienne de Gavre
Conjoint Louise Pauline Marie Biron de Courland
Enfant Constantin de Hohenzollern-Hechingen
Religion Catholicisme romain

Famille

Il est le fils unique de Hermann de Hohenzollern-Hechingen et de Maximilienne Albertine de Gavre.

Mariage et descendance

Frédéric de Hohenzollern-Hechingen épouse à Prague le Louise Pauline Marie princesse Biron de Courlande (Mitau - Vienne ), fille de Pierre Biron, prince de Courlande et d'Anne Charlotte Dorothée comtesse von Medem[2].

Un seul enfant est né de cette union :

Biographie

Frédéric de Hohenzollern-Hechingen est baptisé à Namur en Belgique. En 1790, il est admis à la prestigieuse Haute École Karl à Stuttgart que Friedrich von Schiller avait également fréquentée avant la scolarité du prince. Puis, Frédéric de Hohenzollern-Hechingen poursuit ses études dans plusieurs universités allemandes.

Dès son plus jeune âge, Frédéric de Hohenzollern-Hechingen doit mener de difficiles négociations diplomatiques.

En 1801, son père l'envoie à Paris afin de négocier le remplacement des possessions des Pays-Bas perdues lors de la Révolution française. Un membre de sa famille, la princesse Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg qui eut pour amant pendant la période révolutionnaire Alexandre de Beauharnais, le présente au consul Napoléon Bonaparte, à son épouse Joséphine de Beauharnais et au ministre des Affaires étrangères Charles de Talleyrand-Périgord.

En 1805, Frédéric de Hohenzollern-Hechingen se sépare de son épouse sans toutefois divorcer.

Après l'adhésion de la principauté d'Hechingen à la Confédération du Rhin en 1806, Frédéric de Hohenzollern-Hechingen sert comme officier dans l'armée napoléonienne. Il est tout d'abord l'adjoint de Jérôme Bonaparte. En 1806, il prend la forteresse de Głogów, plus tard Żagań, ville natale de son épouse. Son père ordonne de grandes fêtes pour célébrer les progrès réalisés par les armées napoléoniennes. En 1809 Frédéric de Hohenzollern-Hechingen devient l'adjoint de Joachim Murat. Lors de la campagne de Russie, il reçoit plusieurs graves blessures dont il souffrira le reste de sa vie.

À la mort de son père, en 1810, Frédéric de Hohenzollern-Hechingen devient prince souverain de Hohenzollern-Hechingen.

En 1815, il reçoit de la France des dédommagements; il utilise cette somme pour la construction du nouveau château d'Hechingen.

Frédéric de Hohenzollern-Hechingen souffre fréquemment de ses blessures de guerre; tandis que sur le plan privé son union avec Pauline Marie Louise Biron, princesse de Courlande s'avère un échec.

Le , il marie son fils Constantin à Eugénie de Beauharnais, princesse de Leuchtenberg. Pendant les mois d'été Frédéric de Hohenzollern-Hechingen réside au château Lindich à Hechingen, il y fait la connaissance des membres d'un cercle de poètes tels que Ludwig Uhland ou Justinus Kerner. Par manque d'argent, il ne peut achever la construction du nouveau château d'Hechingen, il doit donc résider durant les mois d'hiver à la chancellerie située dans le vieux château. Son fils et sa bru vécurent quant à eux à la villa Eugénia à Hechingen.

Généalogie

Frédéric de Hohenzollern-Hechingen appartient à la quatrième branche (lignée Hohenzollern-Hechingen) issue de la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette quatrième lignée appartient à la branche souabe de la dynastie de Hohenzollern, elle s'éteint en 1869 à la mort de Constantin de Hohenzollern-Hechingen.

Notes et références

  1. Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, Band I.1 Tafel 121, Frankfurt am Main, 1998
  2. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 167

Liens externes

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