Frécourt
Frécourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Frécourt (Moselle).
Frécourt | |||||
Frécourt. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Langres | ||||
Maire Mandat |
Dominique Delaborde 2020-2026 |
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Code postal | 52360 | ||||
Code commune | 52207 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Frécourtois | ||||
Population municipale |
97 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 57′ 08″ nord, 5° 27′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 371 m Max. 473 m |
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Superficie | 6,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Langres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourbonne-les-Bains | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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La commune possède un hameau qui se nomme Lavrigny.
Lavrigny était au Moyen Âge un village plus important qui fut détruit pendant la guerre de Cent Ans. L'actuelle chapelle de Lavrigny était église alors paroissiale et siège d'une cure à la nomination de l'évêque de Langres. Après l'abandon du village, elle devint simple succursale de Neuilly-l'Evêque.
Géographie
Localisation
Chauffourt | ||||
Dampierre | N | Bonnecourt | ||
O Frécourt E | ||||
S | ||||
Neuilly-l'Évêque | Poiseul |
Urbanisme
Typologie
Frécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,2 %), terres arables (38,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), forêts (7,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Un inventaire en 1464, dressé par Guy Bernard, évêché de Langres, mentionne que Frécourt était complètement ruiné et on sait qu'en 1498, le village n'était pas encore relevé[8]. Par ailleurs, différentes pièces d'archives témoignent l'existence de Frécourt bien avant la guerre de Cent Ans.
Vers 1140, un certain Coluns est cité comme prêtre de Frécourt.
En 1198, une carte Hilduin, doyen de Langres affranchit les habitants de Frécourt en même temps que ceux de Bannes et de Lavrigny.
En 1296, les frères de la léproserie de Saint-Gilles, au bas de Langres, rachètent pour douze sous un cens annuel de quatre deniers qu'ils devaient sur une terre de Frécourt.
Les habitants de Frécourt, comme ceux de Lavrigny étaient tenus de moudre au moulin banal de Bonnecourt.
Un pouillé de 1492, conservé à la bibliothèque nationale signale que l'église Saint Barthélémy était le siège d'une cure à la nomination de l'évêque. Comme le village n'était pas relevé de ses ruines à cette date, ce renseignement se réfère par conséquent à une époque antérieure au passage des Anglais.
Il n'y a donc aucun doute que Frécourt a existé en même temps que Lavrigny pendant plusieurs siècles.[Interprétation personnelle ?]
Le village a accueilli des réfugiés des Vosges pendant la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2018, la commune comptait 97 habitants[Note 3], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Barthélémy
L'église de Frécourt était le siège d'une cure à la collation de l'évêque de Langres puis à partir de la fin du XVe siècle elle devint simple succursale de Bonnecourt jusqu'en 1856 où elle retrouva son titre curial. Des plans de l'architecte Henry-Philibert Méot datés du 29 juin 1890 puis du 16 janvier 1891 nous apprennent que l'église Saint-Barthélemy allait être reconstruite. Un plan modificatif intervint le 19 juin 1891 (chevet plat et tour-porche sans chapelles attenantes) mais on exécuta finalement le premier projet amputé des bras du transept. Deux inscriptions sur les piédroits de la porte d'entrée indiquent que l'édifice actuel fut commencé en 1893 et consacré en 1902.
La nef à trois vaisseaux de trois travées est précédée d'une tour-porche couronnée d'une flèche polygonale en ardoise. Ce dernier est encadré par deux chapelles secondaires. Les trois vaisseaux de la nef sont couverts par un toit unique. Le chœur se compose d'une travée droite et d'une abside à trois pans couverte d'une voûte d'ogives à six quartiers. La sacristie est adossée contre le mur sud du chœur. La tour du clocher, les baies, les contreforts et les chaînes sont en pierre de taille et le reste de l'édifice est en moellon.
Chapelle de Lavrigny
Le portail d'entrée date du XIIIe siècle mais est-ce la date de construction du reste de la chapelle ?
La chapelle est adossée à un bâtiment relevant d'une propriété privée. Elle est constituée d'un vaisseau unique de plan massé. Les murs extérieurs sont enduits et les chaînes d'angle apparentes sont en pierre de taille. L'intérieur est lambrissé. Un petit campanile au-dessus de la façade occidentale accueille une cloche.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Émile Jolibois, La Haute Marne ancienne et moderne, impr. Ve Miot-Dadant, 1858
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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