Forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite

La forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite est un écosystème forestier exceptionnel situé à Mont-Valin au Québec (Canada). Cette aire protégée de 19 ha protège une bétulaie jaune à frêne noir, qui est exceptionnelle du fait de la présence de frêne noir, auquel s'associe l'orme d'Amérique, les deux étant à la limite nord de leurs répartitions. Du plus cette forêt est peu touché par la maladie hollandaise de l'orme. Elle est située dans la réserve aquatique de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite.

Toponymie

La forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite doit son nom à la rivière Sainte-Marguerite, qui est situé à proximité[1].

Géographie

La forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite est situé à 50 km à l'est de La Baie, la le territoire non-organisé de Mont-Valin[2],[1]. Elle est située dans le fond de la vallée dans un terrain fréquemment inondé par les crues de la rivière. Le sol y est cependant très riche du fait de l'apport de sédiment. Le frêne noir et l'orme d'Amérique sont les essences les mieux adapté à ses conditions particulières[2].

La forêt est localisée dans la réserve aquatique de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite[3].

Histoire

La forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite a été classée comme écosystème forestier exceptionnel en 2002 par le ministère des Ressources naturelles[4].

Flore

La forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite est dominée par le bouleau jaune (Betula alleghaniensis) dut fait des sol profond et du climat plutôt clément. L'orme d'Amérique (Ulmus americana) quoi que peu nombreux, donne à cette forêt ses plus grands arbres certain individus font 28 m de haut et ont un tronc de 70 cm. On y rencontre aussi le frêne noir (Fraxinus nigra) et le sapin baumier (Abies balsamea) en abondance. On y rencontre plus occasionnellement le bouleau à papier (Betula papyrifera), le peuplier baumier (Populus balsamifera) et le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides). Le frêne, le sapin et le bouleau jaune semble de regénéré efficacement. Quand qu'à l'orme, l'on ne retrouve que quelques tiges signe inquiétant pour la perpétuation de l'espèce[2].

Parmi la strate herbacée, on y rencontre la ronce pubescente (Rubus pubescens), le trille rouge (Trillium erectum) et l'athyrie fougère-femelle (Athyrium filix-femina). On y rencontre aussi des espèces normalement associées aux érablières, comme la sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), l'athyrie fausse-thélyptère (Deparia acrostichoides), la smilacine à grappes (Maianthemum racemosum), l'actée à gros pédicelles (Actaea pachypoda) et la dentaire à deux feuilles (Cardamine diphylla)[5].


Notes et références

  1. « Forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de toponymie (consulté le ).
  2. Gouvernement du Québec 2002, p. 1.
  3. Gouvernement du Québec 2019, p. 21.
  4. « Écosystèmes forestiers exceptionnels classés depuis 2002 », sur Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (consulté le ).
  5. Gouvernement du Québec 2002, p. 1-2.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Gouvernement du Québec, Forêt rare de la Rivière-Sainte-Marguerite, Ministère des Ressources naturelles, , 2 p. (lire en ligne).
  • Gouvernement du Québec, Plan de conservation, réserve aquatique de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite, Québec, Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Direction des aires protégées, , 24 p. (lire en ligne).
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