Fonts baptismaux de Zedelgem

Les fonts baptismaux de Zedelgem, situés à Zedelgem en Belgique, constituent un des plus beaux exemples de fonts baptismaux romans de Flandre.

Localisation

Les fonts baptismaux sont situés en l'église Saint-Laurent de la commune belge de Zedelgem en Flandre-Occidentale[1],[2].

Historique

Les fonts baptismaux de Zedelgem datent de la deuxième moitié du XIIe siècle[1].

L'église qui les abrite n'est pas une église romane mais une église de style néo-classique bâtie en 1846, la tour datée du XIVe siècle étant tout ce qui reste de l'église gothique[1],[2].

Tête de lion ornant le socle.

Description

Les fonts sont réalisés en pierre calcaire de Tournai[1], une pierre d'un noir profond après polissage qui s'exportait dans tout le Nord-Ouest de l'Europe[3].

La cuve carrée est portée par un pilier central orné de deux anneaux toriques et par quatre colonnes torsadées reposant sur un socle sculpté orné de huit têtes de lion[4].

Chacune des faces de la cuve baptismale est ornée de scènes sculptées[1]. Trois de ces faces racontent les miracles de saint Nicolas, évêque de Myre en Asie Mineure au IVe siècle[1]. La quatrième face (côté sud) montre des animaux et des soldats[1].

L'une des caractéristiques des figures taillées sur les fonts baptismaux de Termonde et de Zedelgem est la dimension exagérée des têtes : la hauteur totale des personnages est à peine de trois fois et demie à quatre fois celle de la tête[5].

Les miracles de saint Nicolas.

Références

  1. (nl) Inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande (Inventaris Onroerend Erfgoed)
  2. (nl) Dienst Erfgoed en archief Zedelgem, « Zedelgem - Geschiedenis », sur Zedelgem.be
  3. Jacqueline Leclerq-Marx, L'Art roman en Belgique, éditions Collet, 1997, p.144-145
  4. Abbé F. Van de Putte, Annales de la Société d'émulation pour l'étude de l'histoire et des antiquités de la Flandre, tome 5, deuxième série, Vandecasteele-Werbrouck, Bruges, 1847, p. 66.
  5. Annales de la Société royale d'archéologie de Bruxelles, volume 31, Société royale d'archéologie de Bruxelles, 1923, p. 42.
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