Fondation royale
La Fondation royale, Terre royale, en hongrois : Királyföld ; en latin : Fundus Regius ; en allemand : Königsboden ; en roumain : Glia Crăiască (ancien) ou Fondul regal (moderne), ou parfois Pays saxon, Saxonie, en hongrois : Szászföld, en roumain : țara sașilor, est un ancien territoire du royaume de Hongrie et de la Principauté de Transylvanie.
Fondation royale | |
La Terre royale ou Pays saxon, en bleu, en Principauté de Transylvanie ; en vert les trois autres districts saxons. | |
Administration | |
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Pays | Royaume de Hongrie |
Siège | Nagyszeben/Hermannstadt/Sibiu |
Entités précédentes | Entités suivantes |
Géographie
La Fondation royale est la donation par les rois de Hongrie aux colons allemands dits « saxons » des terres transylvaines, appelées « sièges », de Sibiu-Hermannstadt, Orăștie-Broos, Sebeș-Mühlbach, Miercurea-Reußmarkt-Szerdahely, Mediaș-Mediasch-Medgyes, Sighișoara-Schäßburg-Segesvár, Nocrich-Leschkirch-Újegyház et Cincu-Großschenk-Nagysink, avec des privilèges royaux en échange de la défense de la frontière des Carpates et de la construction d'infrastructures (ponts, tours, remparts, moulins…).
Histoire
La Fondation royale est créée au XIIIe siècle par le roi André II de Hongrie et les privilèges des colons sont renforcés par le roi Mathias Corvin en 1486 à travers l'Université saxonne de Transylvanie, qui étend les privilèges des sièges aux trois districts saxons (allemand : Gebiete der Siebenbürger Sachsen, en hongrois : Szász vármegyék, en roumain : Județele săsești) de Țara Bârsei-Burzenland autour de Brașov-Kronstadt[1], de Țara Chioarului-Kővárvidék autour de la cité homonyme[2] et de Țara Năsăudului-Nösnerland-Naszód autour de Bistrița-Bistritz-Beszterce[3].
La « Fondation royale » et l'« Université » disparaissent en 1784 lors de l'établissement des nouveaux Bezirke par l'empereur Joseph II d'Autriche[4]. Après le Compromis austro-hongrois de 1867 qui supprime la Principauté de Transylvanie, des comitats sont créés dans le cadre de la couronne hongroise, dont quelques-uns (notamment Bistritz-Nösnerland, Hermannstadt et Kronstadt) sont d'anciens sièges saxons.
Organisation administrative
Nom du siège (szék) | Nom du chef-lieu | ||
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en hongrois | en hongrois | en saxon transylvain (en) | en roumain |
Kőhalomszék | Kőhalom | Räppes | Rupea |
Nagysinkszék | Nagysink | Schoink | Cincu |
Segesvárszék | Segesvár | Schäsbrich | Sighișoara |
Szászsebesszék | Szászsebes | Melnbach | Sebeș |
Szászvárosszék | Szászváros | Bros | Orăștie |
Szebenszék | Nagyszeben | Hermannstadt, siège principal (főszék) | Cibin, Sibiu |
Szerdahelyszék | Szerdahely | Ruzmargt | Miercurea Sibiului |
Újegyházszék | Újegyház | Leuskyrch | Nocrich (en) |
Fondés plus tardivement : | |||
Medgyesszék | Medgyes | Medwesch | Mediaș |
Selykszék | Nagyselyk | Marktschielken | Șeica |
Culture
Une caractéristique de l'architecture est l'église fortifiée.
Le dialecte propre (saxon transylvain) se rattache au groupe francique mosellan.
Notes et références
- Heinrich Wachner, (de) Geschichte des Burzenlandes, ed. Aldus, Brașov, 1994
- Vasile Radu, (ro) Satele Chioarului la 1405 : date istorice, economice, demografice și etimologice pentru anii 1231-2005, ed. Mega, 2005
- Gabriela Rădulescu, (ro) Bistrița: o istorie urbană, ed. Limes, 2004
- Lucas Joseph Marienburg: Zeitschrift für Siebenbürgische Landeskunde, Band 19, Neudruck 1986 aus 1813, Böhlau 1996, Ignaz de Luca, article: Das Großfürstenthum Siebenbürgen in: Geographisches Handbuch von dem Oestreichischen Staate Vand 4 Ungarn, Illyrien und Siebenbürgen, J. V. Degen, Vienne 1791, pp. 491–549, et la carte „Bezirke Siebenburgens” dans A. Petermanns Geographische Mittheilungen, Justus Perthes, Gotha 1857.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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