Fils de personne (film)

Fils de personne (titre original : I figli di nessuno) est un film franco-italien réalisé par Raffaello Matarazzo et sorti en 1951.

Pour l’article homonyme, voir Fils de personne.
Fils de personne
Yvonne Sanson et Amedeo Nazzari dans Fils de personne (1951)
Titre original I figli di nessuno
Réalisation Raffaello Matarazzo
Scénario Aldo De Benedetti
Raffaello Matarazzo
d'après le roman
I figli di nessuno
et un opéra de Luigi Bernardo Salvoni
Acteurs principaux
Sociétés de production Labor Films
Titanus
Pays d’origine France
Italie
Genre Mélodrame
Durée 89 min
Sortie 1951


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

En Italie, l'aristocratique et richissime famille Canali est propriétaire d'une carrière de marbre. C'est le séduisant fils Guido qui s'occupe de son exploitation. Guido et Luisa, fille de l'un de ses employés, tombent réciproquement amoureux et font des projets de mariage. La tyrannique comtesse Canali n'entend pas que son fils puisse compromettre la famille avec une roturière. Sans aucun état d'âme, elle va user de tous les stratagèmes pour mettre fin à leur liaison. Quand elle apprend que Luisa est enceinte, elle dissimule l'évènement à Guido en expédiant illico celui-ci en Angleterre où elle a arrangé à son insu son mariage avec une noble héritière. Elle intercepte ensuite toutes les lettres que Guido envoie à Luisa qui vient à penser que son amant l'a abandonnée tandis que Guido la croit morte. Luisa donne naissance à un garçon et l'existence de ce bâtard insupporte tellement la comtesse qu'elle organise son enlèvement puis simule sa disparition dans un incendie. Luisa, désespérée, entre au couvent et prend le voile sous le nom de sœur Addolorata[1]...

Thèmes et contexte

Un classique du mélodrame. Remake des versions de 1921[2] et 1943[3], immense succès qui engendra une suite[4] avec la même équipe gagnante : le réalisateur Raffaello Matarazzo et son couple vedette, Amedeo Nazzari, archétype du latin lover, et Yvonne Sanson, pulpeuse mater dolorosa, duo mythique d'un genre cinématographique qui fit pleurer dans les chaumières italiennes durant près d'une décennie[5]. On a droit, en plus, à la prestation de Françoise Rosay en odieuse et dévastatrice « madre » prête à toutes les vilenies pour sauvegarder sa noble lignée.

Fiche technique

Distribution

Vidéographie

Notes et références

  1. Sœur Addolorata : « Notre-Dame de la Douleur ».
  2. I figli di nessuno d'Ubaldo Maria Del Colle.
  3. L'angelo bianco de Giulio Antamoro et Federico Sinibaldi.
  4. La Femme aux deux visages (L'angelo bianco) (1955).
  5. Jusqu'à Malinconico autunno (1959).

Liens externes

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