Fiac (Tarn)

Fiac est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie.

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Fiac

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes du Lautrécois et du Pays d'Agout
Maire
Mandat
Alain Berthon
2020-2026
Code postal 81500
Code commune 81092
Démographie
Population
municipale
921 hab. (2018 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 09″ nord, 1° 54′ 28″ est
Altitude 250 m
Min. 115 m
Max. 252 m
Superficie 25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plaine de l'Agoût
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Fiac
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Fiac
Géolocalisation sur la carte : France
Fiac
Géolocalisation sur la carte : France
Fiac
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    Commune située sur la rive droite de l'Agout qui longe la commune sur 9 km et sert de frontière naturelle avec les communes de Lavaur et Viterbe, le village est situé sur une colline dominante où débute un paysage de coteaux argilo-calcaires. Le hameau de Brazis fait partie de la commune et est situé en bordure de l'Agout côté sud-est de la ville.

    Communes limitrophes

    Fiac est limitrophe de neuf autres communes.

    Carte de la commune de Fiac et de ses proches communes.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 800 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur, mise en service en 1985[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 724,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[11] à 13,8 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Fiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,4 %), forêts (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le territoire de Fiac a depuis toujours été colonisé par les animaux et par l'homme. Dans la grande et fertile plaine qui, du pied de la colline où s'assied le village, vient effleurer l'Agout, la charrue a mis au jour et en déterrera encore, des dizaines d'objets préhistoriques.

    Au village, les vestiges du château fort du XIIe siècle témoignent d'une histoire plus ou moins trouble, notamment au moment de l'hérésie cathare et des guerres de religion.

    À partir de la Révolution, la vie de la population de Fiac a été très liée au soubresaut de l'histoire nationale. C'était une population essentiellement agricole et artisanale qui vivait beaucoup en autarcie grâce à la qualité agronomique des terres qui leur permettait de couvrir tous leurs besoins. Les deux guerres mondiales ont ponctionné un pourcentage important de la population masculine.

    Les grandes familles de propriétaires terriens ont marqué la vie de la commune, soit parce qu'elles étaient appelées à exercer des responsabilités de gestion de la commune, soit par le poids économique que représentaient leurs propriétés. Elles résidaient dans des grandes maisons de maître ou des châteaux qui sont encore actuellement entre les mains de leurs descendants. Ces grandes bâtisses composent actuellement le patrimoine architectural de la commune.

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'azur aux trois feuilles de figuier d'or.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[19],[20].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes Tarn et Agout et du canton de Lavaur Cocagne (avant le redécoupage départemental de 2014, Fiac faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 2019 En cours Alain Berthon    
    mars 2014 juin 2019 (démission) Sophie Gilbert    
    juin 2010 2014 Jérôme Sarran[21]    
    mars 2008 juin 2010[22] Louis Bouchet    
    avant 1995 mars 2008 Jean-Paul Vidal    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 921 habitants[Note 4], en augmentation de 0,77 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8017491 2371 1211 5031 5031 5111 5091 508
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5211 4371 4011 3901 3841 3621 2871 2381 132
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1021 1181 042943905905875934970
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    862784670669706699802817831
    2013 2018 - - - - - - -
    914921-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[27] 1975[27] 1982[27] 1990[27] 1999[27] 2006[28] 2009[29] 2013[30]
    Rang de la commune dans le département 71 87 86 82 91 81 79 81
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Économie

    De nos jours, la commune connaît un certain dynamisme dû à la proximité de l'agglomération toulousaine. Le nombre d'agriculteurs a fortement diminué du fait de l'agrandissement des exploitations, mais l'agriculture est toujours un secteur dynamique de l'économie locale. Une nouvelle population s'installe sur le territoire, composée de familles anglaises à la recherche du soleil et de la proximité du golf ainsi que les jeunes couples attirés par le cadre agréable et le caractère rural de la commune.

    Enseignement

    Fiac fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Chasse, pétanque,

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Site officiel

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Lavaur - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Fiac et Lavaur », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météofrance Lavaur - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Fiac et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    20. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    21. La Dépêche du Midi, 6 juillet 2010
    22. Démission en cours de mandat (ladepeche.fr 11 juin 2010)
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. Louis Bastié fait partie de la classe 1917 au recrutement de Limoges et s'engage comme aspirant dans l'aviation. Sa marraine de guerre est Maryse Bombec, une ouvrière de Limoges qui deviendra sa femme en 1918. Après la guerre, Louis Bastié, toujours passionné par l'aviation, n'a plus les moyens de piloter ; le couple possède une boutique de chaussures et l'argent gagné est dépensé pour aller à Mérignac. Finalement, Louis Bastié est engagé comme instructeur à l'école d'aviation militaire de Mérignac où le couple s'installe après avoir vendu la boutique. En 1926, Louis Bastié décède dans un accident aérien.
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