Ferdinand Jamin

Ferdinand Jamin est le fils d'un fameux horticulteur de l'époque, Jean-Laurent Jamin (1793–1876)[2], l'un des fondateurs de la Société centrale d'horticulture, installé rue Buffon en 1830[3], puis à Bourg-la-Reine et notamment spécialisé dans les arbres fruitiers. Ferdinand Jamin suit un apprentissage en Angleterre chez Thomas Rivers. Dès 1855, année où il dirige son propre établissement[4] de Bourg-la-Reine, il est membre de la Société impériale d'horticulture (devenue Société nationale d'horticulture par la suite). Il en est vice-président à plusieurs reprises. De 1865 à 1869, l'établissement est dirigé par Ferdinand Jamin et son beau-frère Dupont fils. En 1878, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à la suite de l'Exposition universelle[1] et professeur à l'École nationale d'horticulture de Versailles. Il est membre du conseil municipal de Bourg-la-Reine de 1870 à 1884[5].

Il agrandit sa pépinière cultivant les meilleures variétés de poiriers. pommiers, fraisiers, arbres forestiers, arbres d'ornement, etc. Jamin était membre de l'Académie nationale d'agriculture. Maurice de Vilmorin prononce au nom de cette académie son éloge funèbre. Il avait deux fils, Gaston et Victor, qui travaillaient avec lui[6].

• Les Fruits à cultiver, 1868, réédition chez Masson en 1885

• Une rose (hybride remontant) rouge vermillon est baptisée 'Ferdinand Jamin' en 1888 par Lévêque. Pernet-Ducher lui dédie une rose hybride de thé de couleur rose saumon en 1896, sous le nom de 'Ferdinand Jamin'[6]. Une rose (hybride remontant) est dédiée à son épouse, née Julie-Célestine Nicolas[7], sous le nom de 'Madame Ferdinand Jamin'[8] en 1875 par Henri Lédéchaux.
• Une rue de Bourg-la-Reine lui est dédiée.

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