Faustin-Archange Touadéra
Faustin-Archange Touadéra, né à Bangui le , est un homme d'État centrafricain. Premier ministre de 2008 à 2013, il est président de la République depuis le 30 mars 2016.
Faustin-Archange Touadéra | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la République centrafricaine | |
En fonction depuis le (5 ans, 5 mois et 10 jours) |
|
Élection | 14 février 2016 |
Réélection | 27 décembre 2020 |
Premier ministre | Mahamat Kamoun Simplice Sarandji Firmin Ngrebada Henri-Marie Dondra |
Prédécesseur | Catherine Samba-Panza (transition) |
Premier ministre de Centrafrique | |
– (5 ans et 12 jours) |
|
Président | François Bozizé |
Prédécesseur | Élie Doté |
Successeur | Nicolas Tiangaye |
Biographie | |
Nom de naissance | Faustin-Archange Touadéra |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bangui (Oubangui-Chari) |
Nationalité | centrafricaine |
Parti politique | KNK, indépendant puis MCU |
Diplômé de | université Lille I université de Yaoundé |
Profession | professeur de mathématiques |
|
|
Premiers ministres de Centrafrique Présidents de la République centrafricaine |
|
Biographie
Fils d’une famille de 10 enfants, du quartier populaire de Boy-Rabe de Bangui, Faustin-Archange Touadéra est né le , d'un père chauffeur et d'une mère cultivatrice[1].
Carrière universitaire
Faustin-Archange Touadéra est titulaire de deux doctorats en mathématiques obtenus en 1986 à l'université Lille I et en 2004 à l'université de Yaoundé. En 1987, il devient professeur assistant de mathématiques à l'université de Bangui et il est vice-doyen de la faculté des sciences de l'université de 1989 à 1992. Il rejoint le Comité inter-États pour la standardisation des programmes de mathématiques dans les pays de langue française et l'océan Indien (CIEHPM) en 1999, servant en tant que président du comité de 2001 à 2003. Il est vice-chancelier en mai 2004 puis recteur de 2005 à 2008 de l'université de Bangui[2].
Premier ministre
Faustin-Archange Touadéra est nommé Premier ministre le par le président François Bozizé à la suite de la démission d'Élie Doté.
Le , il démissionne de ses fonctions[3], avant d'être remplacé le 17 janvier par Nicolas Tiangaye, qui constitue un cabinet d'union nationale le 3 février suivant.
En 2014, il se réfugie sur la base de l'ONU de Bangui pendant six mois puis à Villeneuve d'Ascq[4], en France, avec son épouse et ses trois enfants[5].
Président de la République
À l'élection présidentielle de 2015-2016, il arrive deuxième du premier tour avec 19 % des voix, derrière son opposant, Anicet-Georges Dologuélé qui arrive en tête avec 23,7 %. Il est finalement élu président de la République à l'issue du deuxième tour, avec 62,7 % des suffrages contre 37,3 % à Anicet-Georges Dologuélé[6].
Son investiture se déroule le [7].
Le 26 septembre 2020, Faustin-Archange Touadéra, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 27 décembre 2020[8].
Selon des résultats provisoires, le président a été réélu à la tête de la République centrafricaine avec 53,92 % des voix au terme d’un cycle électoral mouvementé. Le 18 janvier 2021 la Cour constitutionnelle valide sa réélection avec 53,16% des voix[9].
Notes et références
- Centrafrique : cinq choses à savoir sur Faustin-Archange Touadéra, Jeune Afrique, 22 février 2016
- Biographie officielle
- « Centrafrique : le Premier ministre démis avant le gouvernement d'Union nationale », Le Point, 12 janvier 2013.
- « Villeneuve-d’Ascq : les attaches villeneuvoises du nouveau président de la Centrafrique », sur http://www.lavoixdunord.fr,
- Patricia Huon, « Centrafrique : Faustin-Archange Touadéra, nouveau président surprise », liberation.fr, 21 février 2016.
- « Centrafrique : Touadéra élu président », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Centrafrique : Faustin Archange Touadéra met en place un secrétariat politique pour la gestion des 100 premiers jours » (consulté le )
- Jeune Afrique avec AFP, « Faustin-Archange Touadéra annonce sa candidature à la présidentielle centrafricaine », sur Jeune Afrique, (consulté le )
- Pacôme Pabandji, « Centrafrique : la réélection de Faustin-Archange Touadéra validée par la Cour constitutionnelle », Jeune Afrique, (lire en ligne)