Famille Le Cour Grandmaison

La famille Le Cour-Grandmaison de Nantes est une famille dont les membres ont joué un rôle important dans le commerce de cette ville au XIXe siècle et au XXe siècle.

Jean-Baptiste Lecour de Grandmaison (1724-1809)

Né le à Blois, il devient chirurgien major sur les vaisseaux du roi, puis changeur du roi à Paimbœuf. Marguiller et trésorier de la fabrique de Paimbœuf, il est officier municipal de cette commune.

Marié à la fille d'un négociant nantais, il est le père de Jean-Baptiste Le Cour de Grandmaison (1759-1861) et de Henri-Auguste Lecour (1775-1857), ainsi que le beau-père de Jean-Baptiste Le Guillard de Belleville.

Il meurt le à Paimbœuf.

Jean-Baptiste Le Cour de Grandmaison (1759-1861)

Né le à Paimbœuf de Jean-Baptiste Lecour de Grandmaison (1724-1809), il entre jeune dans la marine, prend part à la Guerre d’Indépendance des États-Unis et est lieutenant de vaisseau en 1789, au début de la Révolution. Promu capitaine de frégate en 1791, puis capitaine de vaisseau, il demande sa retraite en 1804 à la suite d'un conflit avec le ministre de la Marine, Decrès. Il devient alors corsaire et reçoit la décoration du Lys sous la Restauration

Marié à Rose Anne Bonvallet, fille d'un capitaine corsaire, il est le père d'Adolphe Le Cour de Grandmaison et de Jean Baptiste Le Cour Grandmaison (1809-1877), ainsi que le beau-père du général-baron Marie Stanislas Prévost.

Il meurt le à Nantes.

Henri-Auguste Lecour (1775-1857)

Né le à Paimbœuf de Jean-Baptiste Lecour de Grandmaison (1724-1809), il rentre dans la marine et devient capitaine de frégate et directeur du port de Nantes.

Il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur

Il meurt le à La Plaine-sur-Mer.

Jean-Baptiste Le Cour de Grandmaison (1807-1877)

Né le à Nantes de Jean-Baptiste Lecour de Grandmaison (1759-1861) et de Rose Anne Bonvallet, il devient capitaine au long cours et négociant armateur. Il est élu juge suppléant au Tribunal de commerce de Nantes le .

Conseiller général du canton de Vertou de 1872 à 1877, il devient vice-président du Conseil général de la Loire-Inférieure.

Il fait construire le château de Mottechaix à Vertou, à côté de l’ancien logis de la famille de sa mère, puis acquiert le château de Coislin et de la forêt d'Araize.

Marié à Joséphine Gicquel, fille d'un armateur nantais, il est le père de Charles Le Cour-Grandmaison et de Henri Le Cour-Grandmaison, ainsi que le beau-père de Raoul Le Quen d'Entremeuse et d'Antoine de Callac

Il meurt le à Nantes.

Henri Le Cour Grandmaison (1889-1960)

Né le à Nantes de Henri Le Cour-Grandmaison (1849-1916), il s'engage dans le 3e régiment de dragons en 1909, avant de passer dans l'aviation en 1915. Lieutenant, il est fait officier de la Légion d'honneur et reçoit la croix de guerre avec une citation.

Il devient administrateur de la Compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest.

Maire de Campbon, il est conseiller général de Loire-Inférieure de 1919 à 1960.

Il est le gendre de Charles Marie Walckenaer.

Il meurt le à Nantes.

Didier Le Cour Grandmaison (1889-1917)

Né le à Nantes de Charles Le Cour-Grandmaison (1848-1901), Didier LCG est élève de l'École militaire de Saint-Cyr (promotion du Maroc).

Lieutenant au 27e régiment de dragons, il passe à sa demande dans l'aviation, comme pilote, et prend le commandement de l'escadrille C46 en 1915.

Capitaine, il obtient cinq victoires  ; il est abattu en vol le , lors d'un combat aérien, près de Berry-au-Bac [1],[2].

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et est titulaire de la Croix de Guerre avec cinq palmes .

Jacques Antoine Le Cour Grandmaison (1894-1980)

Né le à Nantes de Charles Le Cour-Grandmaison (1848-1901), il est élève de l'École polytechnique. Capitaine d'artillerie, il devient directeur technique, puis directeur général des Ciments Lafarge.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Gendre de Henri Roux de Bézieux (1858-1937), il est le beau-père de Raymond Bacot.

Il meurt le à Paris.

François Le Cour Grandmaison

Conseiller municipal de Vertou, il est également conseiller général du canton de Vertou de 1927 à 1940.

Anne Le Cour Grandmaison

Écrivain français. Elle a obtenu le prix Juteau-Duvigneaux de l'Académie française en 1937 pour son ouvrage Saint J.-B. Cottolengo.

Bruno Le Cour Grandmaison (1931-2013)

Né le à Paris et mort le , il devient économiste. Conseiller économique auprès du sultanat d'Oman, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sultanat d'Oman.

Il épouse Colette Roche, chercheur au CNRS et au laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative de l'Université Paris-X-Nanterre. Bruno Le Cour Grandmaison est l'auteur de plusieurs publications sur l'Oman, dont un "Guide Bleu", une contribution à l'ouvrage collectif du CNRS, "La péninsule Arabique d'aujourd'hui", ainsi qu'une bibliographie générale.

Son fils Olivier (voir ci-après), quant à lui, a percé dans le domaine universitaire.

Vincent Le Cour Grandmaison

Élève à l'École militaire de Saint-Cyr (promotion « Général de Monsabert ») et de l'École d'application (1985) il rejoint la Légion étrangère.

Colonel, il est le commandant militaire du Prytanée national militaire de La Flèche de 2007 à 2010[3]; en 2016, il est nommé aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan en tant que commandant en second et directeur général de la formation militaire.

Il est nommé général de brigade en 2019[4].

Vincent Le Cour Grandmaison est chevalier de la légion d’honneur, officier de l’ordre national du mérite et est titulaire de la croix de la valeur militaire.

Marié, il est père de cinq enfants.

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • "Jean Le Cour Grandmaison: un homme dans l'action et la contemplation : itinéraire spirituel à travers ses écrits et sa vie", par Annik de Lassus Saint-Geniès (Éditions Beauchesne, 1980)
  • Le capitaine Didier Le Cour Grandmaison

Liens internes

Notes et références

  • Portail de Nantes
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