Fabian Molina

Fabian Molina grandit à Illnau-Effretikon, il est allé à la Kantonsschule Büelrain à Winterthour de 2006 à 2010. Après avoir reçu sa maturité scolaire en 2011, il a commencé ses études d'histoire et de philosophie à l'Université de Zurich[3]. Il est le secrétaire jeunesse du syndicat Unia de 2011 à 2014. Il est également membre d'Amnesty International, de Greenpeace, du Groupe Suisse sans armée (GSSA), de Public Eye et de Solidar Suisse. Entre 2017 et 2018, il a été collaborateur scientifique chez l’organisation non-gouvernementale Swissaid[4] et est coprésident depuis le 6 juin 2019[5].

Le père de Molina, militant de gauche au Chili dans les années 1970, s'est réfugié en Suisse après 13 séjours en prison sous le régime autoritaire du général Augusto Pinochet[6]. Fabian Molina a qualifié la persécution politique de son père de force motrice dans ses convictions politiques et son activisme[7].

Fabian Molina entre à la Jeunesse socialiste suisse en 2006, puis en 2009 il est élu président des Jeunes socialistes zurichois[8]. Le 16 mars 2014, il est élu président de la jeunesse socialiste et s'engage dans la campagne contre la spéculation alimentaire. Fabian Molina a annoncé sa démission comme président de la JS en juin 2016 lors de l'assemblée annuelle de la JS Suisse 2016 et a exprimé le désir d'avoir une successeur féminin[9]. Il entre au Grand conseil zurichois le 21 août 2017[10].

Il est candidat au Conseil national en 2015 mais n'est pas élu. Le 15 mars 2018, il succède à Tim Guldimann au Conseil national en tant que représentant du canton de Zurich[11]. Lors des élections législatives de 2019, Molina a pu défendre son siège au Conseil national avec 81 905 voix[2].