Fédération française des industriels charcutiers traiteurs

La Fédération française des industriels charcutiers traiteurs ou FICT est une association fondée en 1924 et un lobby. Elle représente environ 300 entreprises adhérentes en 2021.

Ces entreprises déclinent leur production à partir de plusieurs matières premières (porc, volailles, bœuf, oie, canard…), utilisent les technologies contemporaines et les développent, dans le respect de traditions répertoriées par le Code des usages de la charcuterie, de la salaison et des conserves de viande, qui fait référence auprès de la Direction générale de l'Alimentation et de la DGCCRF (code recensant 450 produits de charcuterie).

L'ensemble des entreprises adhérentes totalise, selon la fédération, environ 32 000 salariés (2019). De tailles très variées, les moins importantes employant moins de trente personnes, elles sont réparties dans toute la France.

Objectifs

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

La FICT apporte aux entreprises informations et conseils (domaines économique, juridique, social, technique et réglementaire), les coordonne, intervient auprès des ministères et des administrations françaises, des instances européennes.

Elle contribue à la négociation d'accords avec les syndicats de salariés, à la définition d'une politique de la formation professionnelle, à la réalisation d'outils collectifs.

Lobbying

La FICT déclare auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant annuel compris entre 100 000 et 200 000 euros en 2020[1].

La FICT est inscrite depuis 2017 au registre européen des représentants d'intérêts et déclare en 2019 pour cette activité des dépenses annuelles pour un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros[2].

Divergence avec Inaporc

Début 2016, la FICT publie un communiqué annonçant qu’elle quitte l’interprofession porcine (Inaporc)[3]. Rappelant que l'industrie charcutière française se fournit essentiellement en France, pour ce qui concerne les matières porcines, la Fédération insiste sur le « déficit structurel en France sur certaines pièces de porc et de coche », par exemple celles qui servent à élaborer les jambons de taille moyenne […], à fabriquer rillettes et saucisson sec, ainsi sur l'approvisionnement insuffisant, sur le territoire national, en boyaux naturels utilisés pour les saucisses, les saucissons, les andouilles et andouillettes. Ce qui signifie qu'un parfait made in France n'est actuellement pas envisageable pour certains fabricants.

En janvier 2018, la Fédérations des industriels de la charcuterie décide de réintégrer Inaporc à la suite d'une médiation du ministère de l’Agriculture et à son implication dans l’élaboration du plan de filière de l’interprofession en décembre 2017[4].

Critiques

L'application d’informations nutritionnelles Yuka, ainsi que la Ligue nationale contre le cancer et Foodwatch, dénoncent en novembre 2020 une « tentative d’intimidation » par la Fédération des industriels charcutiers après la réception de plusieurs courriers de mise en demeure visant à les contraindre à retirer une pétition alertant sur la menace que représentent les additifs nitrités pour la santé humaine[5]. Fin mai 2021, le tribunal de commerce condamne en première instance l’application pour « actes de dénigrement » et « pratique commerciale déloyale et trompeuse » envers la FICT[6].

Du côté des artisans : la CNCT

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Les artisans charcutiers et traiteurs, commerçants de proximité et sur les marchés, petits fabricants, traiteurs de réception, dont les affaires sont souvent familiales (généralement bien moins d'une dizaine de personnes, parfois deux ou trois), sont regroupés au sein de la CNCT : environ 5 500 entreprises, 22 000 salariés.

Ils élaborent une partie plus ou moins importante des produits qu’il proposent, revendent ceux qu’ils sélectionnent, pour une part importante dans les gammes des fabrications industrielles relevant de la FICT.

La FICT et la CNCT participent à l'actualisation du Code des usages de la charcuterie, de la salaison et des conserves de viande, établi en 1968, régulièrement réédité (dernière version, sous divers formats complémentaires, proposée début 2016).

Références

  1. « Fiche Fict », sur HATVP (consulté le )
  2. « Registre des représentants d'intérêts - Rechercher dans le registre », sur ec.europa.eu (consulté le )
  3. « Porc : Les charcutiers quittent l’interprofession », sur www.lafranceagricole.fr (consulté le )
  4. « Inaporc. Les charcutiers reviennent dans l'interprofession », sur letelegramme.fr, (consulté le )
  5. « Yuka, l’application d’informations nutritionnelles, dénonce une « tentative d’intimidation » par l’industrie de la charcuterie », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  6. Mathilde Gérard, « L’application Yuka condamnée en première instance pour « acte de dénigrement » envers la fédération des charcutiers », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Liens externes

  • Portail de la production industrielle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.