Eugène Leseney

Eugène Leseney, né à Coutances le et décédé le à Saint-Lô, est un architecte français de la Manche ayant commencé des réalisations à partir des années 1970 jusque dans les années 2000.

Eugène Leseney
Présentation
Naissance
Coutances
Décès
Saint-Lô
Nationalité  Française
Formation Beaux-Arts de Paris
Œuvre
Réalisations « Citadelle douce » à Hérouville-Saint-Clair
Distinctions Médaille d'argent de l'Académie d'Architecture Prix J.-F. Delarue en 1978 ; Membre de l'académie d'Architecture, du Cercle d'Etudes Architecturales, de la section française de l'Union Internationale des Architectes (UIA)
Affiche

Amoureux des formes et des couleurs, il a signé plusieurs bâtiments publics en Normandie dont la « Citadelle douce » à Hérouville-Saint-Clair labellisée en 2006 «patrimoine du XXe siècle »[1] ou le centre culturel Jean Lurçat à Saint-Lô.

Biographie

Eugène Leseney est le fils aîné d'une famille coutançaise de huit enfants [2]. Âgé de 15 ans au moment de la reconstruction, il quitte le lycée de Coutances à l'issue de la classe de seconde et travaille comme dessinateur pour l'architecte local Maurice Anquetil. Arrivé à Paris, il prépare l'examen de culture générale (équivalent du baccalauréat) et le concours d'admission à L'Ecole des Beaux-Arts (Atelier Georges Gromort-Louis Arretche, tout en subvenant à l'intégralité de ses besoins grâce à son travail au sein des agences d'architecte de Max Klein (1954-57), Paul Vimond (Lauréat du Grand Prix de Rome) puis Paul Bossard (1961-63), qui fut architecte en chef de la reconstruction de Coutances en 1944. En 1953, il réussit l'examen de culture générale en 1953 et le concours d'admission à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1955 (15 valeurs dont 10 sur médaille). Il épouse Claudine Bouloc au temple protestant de Port-Royal à Paris en 1954. Deux enfants naîtront de cette union : Eric, en 1955 et Francine, en 1958. Il effectue son service militaire (janv 57- janvier 59) à Angers et les neuf derniers mois, en campagne en Algérie à El Aricha, où il construit un camp de base pour le 62e bataillon du génie (sous-officier).

A son retour d'Algérie, il travaille à la construction du quartier des Bleuets à Créteil. Logiste du Concours de Rome à Fontainebleau en 63 [3], il obtient en 1964 son diplôme d'architecte avec "Une promenade chez les Tancrède" (mention bien).

Il crée un atelier personnel à Saint-Lô en décembre 1964.

Travaux et réalisations

Citadelle douce

Liste non exhaustive des équipements publics

  • le siège de la Sécurité sociale de la Manche[4]
  • le CROSS Jobourg[5]
  • le collège Prévert de Coutances
  • la Citadelle douce à Hérouville-Saint-Clair
  • la restructuration de l'hôpital Louis-Pasteur à Cherbourg.
  • les écoles de l'Aurore et Calmette-et-Guérin
  • le centre culturel Jean Lurçat à Saint-Lô.
  • le centre de formation des apprentis d'Agneaux

Bibliographie

  • Leseney, architecte, Arts et architectures de l'Ouest, 2008

Notes et références

  1. « Secteur urbain dit La Citadelle douce », notice no EA14000007, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Christophe Leconte, « Nécrologie : Eugène Leseney, l'architecte saint-lois », Ouest-France, 16 septembre 2014.
  3. « Eugène Leseney : un architecte pas comme les autres », sur La Manche libre, (consulté le ).
  4. « Eugène Leseney, l’architecte qui a dessiné Saint-Lô »
  5. « Eugène Leseney s’est éteint le 15 septembre 2014 »
Présentation


Eugène Leseney, des évènements, des expositions, des hommages...

La Citadelle Douce, coeur d’Hérouville Saint-Clair, inaugurée en présence du Président François Miterrand dans le cadre du projet « Banlieues 89 » en.   fut un des projets phare de sa carrière. Ce projet a été labellisé Patrimoine du 20ème siècle, label créé en 2016 et rebaptisé Architecture Contemporaine Remarquable en 2020.

Vie et oeuvre profondément intriqués, il a cultivé une inspiration à la fois très ouverte, curieuse, et un enracinement sans cesse réaffirmé dans sa Normandie natale.

En septembre 2014, l’architecte bas-normand quittait ce monde. Eugène Leseney a cessé son activité en 2008. Il a traversé les décennies qui ont fait l’architecture française du 20ème siècle avec panache, se maintenant toujours au fait de l’actualité nationale et internationale de l’architecture.

A travers l’exposition, 7ème fée et ses partenaires proposent une immersion au coeur de l’histoire contemporaine de l’architecture dans la France d’après-guerre, à travers l’oeuvre d’Eugène Leseney (documents de projets, maquettes, photographies) et à travers l’histoire de l’art. Prompt à citer et célébrer ses maîtres, ses influences, ses affinités artistiques, amoureux de l’art et des artistes, aquarelliste, collectionneur à ses heures, Eugène Leseney est l’exemple de l’humaniste. Il a également été un pédagogue en actes et en action. Enfin, il ne manqua jamais, tout au long de sa vie, de rendre hommage à la femme qui rendit cette réussite possible.

Un ami proche, artiste lui-même, dira de lui : « …il était avant tout un artiste ».

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