Espalais
Espalais est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Espalais | |||||
![]() Mairie-école d'Espalais. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives | ||||
Maire Mandat |
Marcel Molle 2020-2026 |
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Code postal | 82400 | ||||
Code commune | 82054 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Espalaisiens | ||||
Population municipale |
382 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 04′ 38″ nord, 0° 54′ 14″ est | ||||
Altitude | 62 m Min. 52 m Max. 70 m |
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Superficie | 7,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valence (Tarn-et-Garonne) | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Espalaisiens.
Géographie
Localisation
Commune située au sud-sud-est de Valence-d'Agen dans la vallée de la Garonne.

Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[7]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 740,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[11] à 14 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Espalais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), eaux continentales[Note 5] (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4 %), zones urbanisées (0,9 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Aucun document ne permet de préciser l'origine d'Espalais, dont le nom vient du latin "Palatius", mais on peut y trouver un lien avec les vicomtes de Lomagne et d'Auvillar, la fille d'Anne de Goth ayant épousé Jehan de Carmentran ; l'un de leurs descendants devait devenir, plus tard, le premier maire de la commune.
La tutelle d'Auvillar sur Espalais cessa officiellement sous Henri IV, en 1598. A cette date fut créée la baronnie d'Espalais, indépendante des vicomtes d'Auvillar.
Jusqu'à la Révolution la paroisse principale, qui était rattachée au diocèse d'AGEN, avait son siège à l'extrémité sud-ouest de la commune actuelle, près du hameau de Bayne.
Ce toponyme, issu d'un terme gaulois qui signifie "boue", s'explique par la situation géographique en bordure de la Garonne, dont le lit s'est déplacé au cours des siècles. C'est ainsi qu'elle submergea l'église Notre-Dame qui était le siège d'un prieuré de l'abbaye Saint-Martial de Limoges. Reconstruite plus haut, elle fut démolie sous le Premier Empire.
Espalais, qui dépendait de l'évêché d'Agen, ne devînt paroisse qu'en 1790. Elle eut néanmoins, dès le XIIIe siècle, son église dédiée à Saint-Orens, ermite du Gévaudan et évêque d'Auch au IVe siècle.
Histoire
Commune de l’Agenais historique, pays qui en ses marges garonnaises semble très mêlé, franchement gascon en Marmandais et Tonneinquais, hésitant en amont d’Agen : s’il est un département qu’il faudrait faire imploser, c’est bien le Tarn-et-Garonne afin que qu’Agen retrouve Valence, que la Lomagne soit réunifiée et que le Quercy recouvre son unité.[non neutre].
Attesté Palatio et encore "Le Pallais" au XVIIIe siècle, le nom moderne ne peut s’expliquer que par une drôle de généralisation que l’on trouve aussi rive gauche à Saint-Loup : Staillard, Stéchinés, Speyroux par exemple.
L’origine du nom doit être quelque chose comme "aus/als", forme plurielle. Ainsi Espalais s’explique peut-être par une forme prise au pluriel "Aus Palais" sans qu’il soit possible de savoir s’il y a eu vocalisation (rive droite, probablement que non). La toponymie de cet Agenais tarn-et-garonnais est cependant parfois plutôt gasconne : Lagravette, Péoufort à Valence, Labaquère à Golfech, Caussadères, Lizos ( ? ?), Carrero del Port, etc. à Espalais.
Se prononcerait localement Aspalais, auquel cas le nom de la commune serait ... gascon.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20]. En 2018, la commune comptait 382 habitants[Note 6], en diminution de 5,45 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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- Halte sur un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- L'église paroissiale Saint-Orens d'Espalais. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[23].
L'église Saint-Orens. L'église Saint-Orens.
Personnalités liées à la commune
- Elie Pimpeterre Felibre (1872-1945), poète.
Héraldique
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Blason | D'azur aux trois demi-vols d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Valence - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Espalais et Valence », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valence - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Espalais et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Valence », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église paroissiale Saint-Orens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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