Escorailles
Escorailles est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de la plus petite commune du département en superficie.
Escorailles | |||||
Centre du bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers | ||||
Maire Mandat |
Jean Louis Layac 2020-2026 |
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Code postal | 15700 | ||||
Code commune | 15064 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
80 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 27″ nord, 2° 19′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 518 m Max. 805 m |
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Superficie | 2,79 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mauriac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mauriac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Commune bordée au nord-est par l'Auze.
Urbanisme
Typologie
Escorailles est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauriac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,9 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Escorailles, par corruption de Scorailles tire son nom d'un général romain, Scaurus Aurélius, qui selon les légendes serait à l'origine de sa fondation au Ve siècle. Scorailles est une des localités les plus anciennement connues. Le Castrum Scoralium est d'ailleurs mentionné dans la Charte de Clovis.
En 767, Pépin le Bref vint assiéger Waïfre, duc d'Aquitaine, au Castrum Scoralium. Les ruines de celui-ci s'élèvent au nord-est et en contre-bas du village d'Escorailles, sur un éperon rocheux découpé par un profond méandre de l'Auze. On peut encore distinguer plusieurs formes de retranchements.
Le site fut abandonné et le château féodal se fixa plus haut où il donna naissance au village actuel vers le XIe siècle. À la suite de plusieurs années d'indivision, le château menaçant ruine, les Scorailles allèrent s'installer au château de La Vigne, à l'emplacement d'un ancien corps de ferme, vers 1550. L'aîné alla à La Vigne, le cadet fit souche des seigneurs de Roussilhe.
Les armes de Scorailles étaient « d'azur à trois bandes d'or. »
Aujourd'hui les ruines laissent encore apparaître d'énormes pans de murailles, les anciennes fortifications qui formaient un parallélogramme rectangle dont chaque angle était vraisemblablement terminé par une tour. Une tour est encore en bon état.
Le château de La Vigne, datant de la fin du XVIe siècle, a probablement été bâti avec beaucoup de matériaux de l'ancien château de Scorailles. C'est un magnifique spécimen de la fin de la Renaissance. Il se compose principalement de deux tours rondes et d'une carrée avec créneaux et mâchicoulis. D'autres corps de logis plus récents y sont adossés.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 80 habitants[Note 3], en augmentation de 3,9 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de l'enceinte fortifiée de la Trizague du VIIIe siècle au lieu-dit la Trizague, classée au titre des monuments historiques depuis le 8 septembre 1978[13].
- Tour et murailles du château d'Escorailles.
- Église Saint-Jean-Baptiste, datant du XVe siècle, probablement l'ancienne chapelle du château.
- Castrum romain au lieu-dit la Trizague.
- Maison de la paille et du grain, Musée de la vie rurale[14].
- Église.
- Tour du château.
Personnalités liées à la commune
- L'érudit baron Charles Vacher de Tournemire, dont les archives et collections scientifiques sont aux archives départementales, mourut en 1840 à « La Maison Chevalier du Fau ».
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00093509, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « À voir, à la Maison de la paille et du grain », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
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