Escles

Escles est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Escles

Chapelle et grotte Saint-Martin.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Patrick Vagner
2020-2026
Code postal 88260
Code commune 88161
Démographie
Gentilé Escloniens, Escloniennes
Population
municipale
435 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 47″ nord, 6° 10′ 43″ est
Altitude 330 m
Min. 285 m
Max. 420 m
Superficie 22,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Escles
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Escles
Géolocalisation sur la carte : France
Escles
Géolocalisation sur la carte : France
Escles

    Ses habitants sont appelés les Escloniens.

    Géographie

    Escles est une commune de la Vôge constituée de trois hameaux : Maupotel, le Void d'Escles et le Centre. Épine dorsale des monts Faucilles, la ligne de partage des eaux entre mer du Nord et Méditerranée délimite le sud du territoire : le Madon, affluent de la Moselle, y naît à quelques kilomètres de la source de la Saône à Vioménil.

    Urbanisme

    Typologie

    Escles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,4 %), forêts (31,5 %), terres arables (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Escles, dont on ne connaît pas le nom antique, était une bourgade gallo-romaine sur la voie allant de Corre (Haute-Saône) à la vallée de la Moselle.

    Un gué (vadum) traversant le Madon explique la dénomination du Void.

    Chef-lieu d'un ban comprenant aussi Lerrain et Vioménil, Escles appartenait au bailliage de Darney. Son église, sous le vocable de saint Étienne, était le siège d’un doyenné de l'archidiaconé d'Épinal, au diocèse de Saint-Dié. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont et au concours.

    À la Révolution, Escles devient le chef-lieu d'un canton du district de Darney, canton absorbé en 1801 par celui de Darney.

    La population atteint son apogée en 1846 avec 1 560 habitants.

    Le village, au centre de la rafale descendante du 11 juillet 1984, a subi d'importants dégâts par la grêle et le vent.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 mars 1977 Maurice Colin
    (1922-2006)
       
    mars 1977 juin 1995 André Georges
    (1919-2012)
    DVD Agriculteur
    juin 1995 mars 2001 Philippe Aubry    
    mars 2001 avril 2014 Jean-Marie Riat UMP  
    avril 2014 En cours Patrick Vagner    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2018, la commune comptait 435 habitants[Note 4], en augmentation de 3,82 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    1 1081 1811 1731 3551 4501 5341 5321 5641 440
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 4341 4091 3911 2561 2381 1181 027960910
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    872787741629618586511477420
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018 -
    393386389411466430435435-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de l'Invention-de-Saint-Étienne.
    • Le cuveau des Fées (bloc qu'on suppose abandonné par des carriers) dans le Vallon de Saint-Martin.
    • Chapelle et grotte Saint-Martin.
    • Le Châtelet (motte castrale).
    Le cuveau des Fées après les fouilles.
    • L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 451 : Escles

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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