Ernesto Ruffini

Ernesto Ruffini (né le à San Benedetto Po, en Lombardie, Italie, et mort le à Palerme) est un cardinal italien de l'Église catholique du XXe siècle, nommé par le pape Pie XII. Il est le fondateur de la société du service social missionnaire.

Ernesto Ruffini
Biographie
Naissance
à San Benedetto Po
Royaume d'Italie
Ordination sacerdotale
Décès
à Palerme Italie
Cardinal de l’Église catholique
Créé
cardinal

par le pape Pie XII
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de S. Sabina
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Fonctions épiscopales Archevêque de Palerme

Firmiter Stat
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Ernesto Ruffini étudie à Mantoue, à Milan et à Rome. Après son ordination, il est professeur de sciences bibliques au séminaire de la propagande de Rome, où il a parmi ses élèves le futur cardinal Ottaviani[1], et à l'athénée De Propaganda Fide à Rome.

En 1928, Pie XI le nomme secrétaire de la Congrégation des universités et des séminaires et substitut pour la censure des livres à la Congrégation du Saint-Office. En 1931, il est nommé recteur de l'université du Latran[1].

Il est nommé archevêque de Palerme en 1945. Le pape Pie XII le crée cardinal lors du consistoire du [1]. Le cardinal Ruffini est administrateur apostolique de l'éparchie de Piana degli Albanesi, administrateur apostolique sede vacante de Trapani en 1947 et administrateur sede vacante de Mazara del Vallo en 1950. Il est le fondateur de la société du service social missionnaire et promu doctor honoris causa de l'université de Buenos Aires et de l'université de Palerme.

Ruffini participe au conclave de 1958 (élection de Jean XXIII) et au conclave de 1963 (élection de Paul VI). Rufini assiste au IIe concile du Vatican en 1962-1965, dont il fait partie de la présidence.

Ruffini fait l'objet de multiples controverses sur son engagement politique très affiché qui lui vaut le surnom de « roi des Deux-Siciles », dominant le profane comme le sacré. Monarchiste, il soutient le maintien du royaume lors du référendum de 1946 et doit prévenir les débordements des séparatistes. Il garantit l'essor de la Démocratie Chrétienne, en s'opposant à l'activisme de Danilo Doici dont il réfute l'idée d'un abandon de la Sicile par les autorités[1], ou en lançant l'anathème contre la dissidence de Silvio Milazzo. Il lui est également reproché une attitude complice face à la mafia, allant plusieurs fois jusqu'à nier son existence en Sicile (déclarant notamment : « La mafia, qu'est-ce que c'est ? Une marque de fromage ou une invention des communistes ? »[2]).

Il est proche du général Franco et du président Salazar[1],

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « MORT DU CARDINAL RUFFINI », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  2. Dominique Dunglas, « Le pape François boute les mafias hors de l'Église », sur lepoint.fr, (consulté le ).
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