En attendant Bojangles
En attendant Bojangles est un roman français d'Olivier Bourdeaut paru le aux éditions Finitude.
En attendant Bojangles | |
Auteur | Olivier Bourdeaut |
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Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | Finitude |
Lieu de parution | Bordeaux |
Date de parution | |
Couverture | Valeriy Kachaev |
Nombre de pages | 160 |
ISBN | 978-2-36-339063-9 |
Succès littéraire dès les premières semaines de sa publication[1], il reçoit par la suite de nombreux prix littéraires, dont le prix France Télévisions, le Grand prix RTL-Lire et le prix du roman des étudiants France Culture-Télérama.
Historique du roman
Alors qu'il est agent immobilier à Nantes, Olivier Bourdeaut décide de se consacrer à la littérature en écrivant, durant deux ans, un premier roman, sombre, qui ne trouve aucun éditeur.
Il entreprend alors un voyage chez ses parents en Espagne où il s'attache à l'écriture, rapide en sept semaines, d'un autre roman léger et loufoque qui devient En attendant Bojangles, publié par la maison d'éditions Finitude, première à s'en porter acquéreur[2] quelques jours seulement après la réception, en , du manuscrit par La Poste[3]. Première publication de l'auteur, le roman, tiré initialement à 10 000 exemplaires[4] début , rencontre dès sa parution un grand succès public[1] – notamment en raison du soutien enthousiaste de Jérôme Garcin dans Le Nouvel Observateur[5],[2] –, pour atteindre fin mars près de 90 000 exemplaires[4] puis 225 000 exemplaires en mai[3].
Résumé
Le récit raconte l'histoire d'une famille improbable, un père retraité et déjà écrivain, une mère un peu folle, et un enfant charmant et intelligent qui faisait la fierté de ses parents, vite retiré de l’école. L'appartement héberge également Mademoiselle Superfétatoire, une grue demoiselle de Numidie, et par sessions le sénateur L'Ordure. Dans cet univers chacun invente des histoires, détourne les formules courantes. Personne n'ouvre le courrier. Et Mr. Bojangles est le morceau de musique fétiche de la mère, dans l'interprétation de Nina Simone.
Les problèmes commencent vraiment quand les impôts viennent réclamer leur dû. Ce qui oblige à vendre le grand appartement, et à le préparer pour la vente. Avant de retrouver leur château en Espagne. Et la fête de la San José signe la fin d'une éducation. Une fin tragique qui mènera au suicide des deux parents.
Accueil critique
Johanna Luyssen de Libération y trouve « l’histoire fabuleuse d’une femme fantasque, flamboyante et folle, qui vacille avec grâce sur un air de Nina Simone »[6], de même que Christine Ferniot de Télérama assure qu'« on rit comme on pleure au rythme de la valse. Quand le fils admiratif prend la parole, on croirait une chanson de Boris Vian, à la fois allègre et humoristique »[7].
La Québécoise Laila Maalouf de La Presse souligne son impression qu'« on plonge dans ce premier roman surprenant aussi rapidement qu'on en sort, avec la sensation d'avoir absorbé une grande bouffée d'air frais »[8].
Prix littéraires
Le roman reçoit de nombreux prix littéraires en 2016 dont :
- Prix du roman France Télévisions[9]
- Grand prix RTL-Lire[9]
- Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama[9]
- Prix de l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
Adaptations
Le roman est tout d'abord adapté en bande dessinée, en 2017, par Ingrid Chabbert et Carole Maurel dans un album paru aux éditions Steinkis. Il est également adapté la même année dans une fiction radiophonique pour Samedi noir sur France Culture[10].
En 2018, la pièce est adaptée et mise en scène par Victoire Berger-Perrin avec dans les rôles principaux Anne Charrier (puis Julie Delarme), Didier Brice et Victor Boulenger au Théâtre de la Pépinière[11].
Une adaptation cinématographique réalisée par Régis Roinsard est prévue pour un tournage début 2020 avec Romain Duris et Virginie Efira dans les rôles du père et de la mère[12].
Notes et références
- « Bordeaux : « En attendant Bojangles », un best-seller (absolument pas) annoncé », Sud Ouest, 24 janvier 2016.
- Pierre Assouline, Bojangles bien arrivé, Bourdeaut aussi, La République des livres, 12 février 2016.
- Hubert Prolongeau, Finitude au zénith, Le Magazine littéraire no 568, juin 2016, p. 77.
- Lisbeth Koutchoumoff, « En attendant Bojangles: la belle histoire du printemps », Le Temps, 25 mars 2016.
- Jérôme Garcin, « Retenez bien ce nom : Olivier Bourdeaut », Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2016.
- Johanna Luyssen, « Olivier Bourdeaut, bijou fantaisie », sur Libération, .
- Christine Ferniot, « En attendant Bojangles », sur Télérama, .
- Laila Maalouf, « « En attendant Bojangles » : une envolée exaltée », La Presse, (lire en ligne).
- Marine Durand, « Olivier Bourdeaut lauréat du Prix du Roman France Télévisions 2016 », Livres Hebdo, 17 mars 2016.
- En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut, fiction radiophonique pour Samedi noir, France Culture, 9 septembre 2017.
- Totalement subjuguée par "En attendant Bojangles" au Off d’Avignon, sur culturebox.francetvinfo.fr, consulté le 25 avril 2018
- « #figuration #enfant garçon 11 ans pour tournage film avec Virginie Efira et Romain Duris Paris - castings figurants : Casting cinéma, Casting chant, casting télé », sur castings figurants : Casting cinéma, Casting chant, casting télé (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Mr. Bojangles, chanson popularisée par Nina Simone
- Liste d'œuvres dont le titre fait référence à une chanson
Lien externe
- En attendant Bojangles sur le site de son éditeur, Finitude
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