Emmanuel-Louis-Nicolas Viollet-le-Duc

Louis Viollet-le-Duc, né le à Paris et mort le à Fontainebleau[1], est un littérateur français.

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Biographie

Plaque 1 rue Chabanais (Paris), où il habita.

Emmanuel Louis Nicolas Viollet-le-Duc est le second fils de Jean Viollet-le-Duc (1741-1816), commissaire-priseur et d'Adélaïde Boyaval (1750-1799). Il a un frère aîné, Sigismond Viollet-le-Duc (1769-1844), militaire.

Écrivain passionné par la poésie, il a constitué au fil de sa vie une bibliothèque personnelle considérable. On connaît de lui un bon nombre de publications. Sous la monarchie de Juillet, il exerce les fonctions d'administrateur des propriétés de la sœur du roi Louis-Philippe, Madame Adélaïde. Il conserve ce poste malgré la mort de cette dernière en 1847, et ce jusqu'à la révolution de février 1848.

Cet évènement lui fait perdre son emploi, il est expulsé du local où il entrepose ses livres. Découragé, il se décide à se défaire d'une partie de sa bibliothèque, en la livrant aux enchères ; le catalogue de cette vente, publié en 1849, est conservé par des bibliophiles.

Le libraire Pierre Jannet le tire de sa dépression en lui proposant de créer la Bibliothèque elzévirienne et la publication de l'Ancien théâtre français en 10 volumes.

Il est le père du célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc.

Œuvre

  • Il commence sa carrière littéraire en 1809 par la publication du Nouvel art poétique, petit poème spirituel qui obtient promptement deux éditions nouvelles.
  • En 1817, il publie l'Art de parvenir.
  • En 1809 et 1810, Viollet-le-Duc travaille au Lycée français, publication périodique qui forme cinq volumes.
  • En 1820, il dirige une bonne édition de Rotrou en cinq volumes in-8, avec des notes historiques et littéraires.
  • En 1821, il ajoute également des notes à une édition de Boileau en quatre volumes in-18.
  • En 1822, il prend part à une réimpression de Régnier et il met en tête une judicieuse et instructive Histoire de la satire en France.
  • En 1829 et 1830, il fournit à l'Encyclopédie portative deux résumés substantiels : Précis d'un traité de poétique et de versification et Précis de l'art dramatique.
  • Ensuite, il fournit des articles au Dictionnaire de la conversation.
  • En 1843, il fait paraître le plus important de ses ouvrages, la Bibliothèque poétique ; c'est le catalogue raisonné d'une réunion considérable de productions des poètes français depuis le XIIIe siècle jusqu'à nos jours, collection qu'il a formée pendant trente ans de recherches persévérantes ; il fait connaître chaque ouvrage par des appréciations judicieuses, par des citations choisies avec goût.
  • En 1847, un second volume consacré aux amateurs, à des nouvelles en prose, à des facéties, vient compléter cette publication.
  • Lié avec un libraire intelligent qui avait entrepris la publication d'une série d'ouvrages choisis, sous le titre de Bibliothèque elzévirienne, il fournit à cette collection une espèce de roman auto-biographique (Six mois de la vie d'un jeune homme, 1797).
  • Enfin, il prend une part active à la publication de l'Ancien théâtre français en dix volumes.

Sources

Notes et références

Liens externes

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