Manu Ginóbili
Emanuel David Ginóbili dit Manu Ginóbili, né le à Bahía Blanca, est un ancien joueur de basket-ball argentin évoluant au poste d'arrière et d'ailier. Venant d’une famille de joueurs de basket-ball, il est international argentin. En NBA, il a évolué pendant toute sa carrière aux Spurs de San Antonio.
Manu Ginóbili | ||
Ginóbili en janvier 2010 | ||
Fiche d’identité | ||
---|---|---|
Nom complet | Emanuel David Ginóbili | |
Nationalité | Argentine | |
Naissance | Bahía Blanca, Argentine |
|
Taille | 1,98 m (6′ 6″) | |
Poids | 93 kg (205 lb) | |
Surnom | El Manu Gino |
|
Situation en club | ||
Poste | Arrière | |
Draft de la NBA | ||
Année | 1999 | |
Position | 57e | |
Franchise | Spurs de San Antonio | |
Carrière professionnelle * | ||
Saison | Club | Moy. pts |
1995-1996 1996-1997 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 | La Rioja Bahía Blanca Bahía Blanca Reggio de Calabre Reggio de Calabre Virtus Bologne Virtus Bologne Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio Spurs de San Antonio | - - - - 17,0 17,1 19,9 7,6 12,8 16,0 15,1 16,5 19,5 15,5 16,5 17,4 12,9 11,8 12,3 10,5 9,6 7,5 8,9 |
Sélection en équipe nationale ** | ||
1998-2016 | Argentine | |
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national. | ||
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel. | ||
Ginóbili passe le début de sa carrière de basketteur en Argentine et en Italie, où il cumule les honneurs individuellement et en équipe. Son temps au sein de l’équipe italienne du Kinder Bologne est particulièrement productif : il gagne deux fois le titre du meilleur joueur dans la Ligue A et réalise un triplé championnat, la coupe et l'Euroligue en 2001. Il est sélectionné en 57e position dans la Draft 1999 de la NBA et est considéré comme un des plus gros « vols de repêchage » de tous les temps, compte tenu de son futur statut de joueur All Star. En raison de ce mauvais choix de repêchage, Ginóbili retourne en Italie et ne se joint aux Spurs qu’en 2002. Il ne prend pas beaucoup de temps à s’établir en tant que joueur-clé pour son équipe, et a depuis cumulé quatre titres (championnat de la NBA) en plus d’être nommé dans l’équipe All-Star de la NBA en 2005 et 2011. Durant la saison 2007-2008, il a été nommé NBA Sixth Man of the Year, trophée remis au joueur ne faisant pas partie du cinq majeur de son équipe et s’étant le plus démarqué durant la saison.
Ginobili a aussi connu le succès au sein de l’équipe nationale d’Argentine. Il a fait ses débuts avec l’équipe nationale en 1998 et est un membre de l’équipe ayant gagné la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2004. Perçu comme un des meilleurs joueurs non-américains à avoir joué en NBA, il joue un jeu rapide et intense. Il est également, avec Bill Bradley, l'un des deux seuls joueurs de l'histoire à avoir remporté tous les titres majeurs : titre NBA, Euroligue et médaille d'or aux Jeux olympiques (avec l'Argentine).
Il prend sa retraite sportive le , à 41 ans et après 16 saisons jouées sous les couleurs texanes de San Antonio[1].
Famille et vie personnelle
Manu Ginóbili est issu d'une famille de basketteurs. Son frère aîné, Leandro, a pris sa retraite en 2003 après avoir joué sept ans dans la ligue argentine de basketball, tandis que son autre frère, Sebastián, a joué dans la ligue argentine et la Liga Española de Baloncesto. Leur père, Jorge, était entraîneur d’un club à Bahía Blanca, où Manu a appris à jouer. Compte tenu du nombre d'équipes de basket-ball à Bahía Blanca et de son admiration pour Michael Jordan, l’amour pour le jeu grandit vite chez lui[2].
Comme beaucoup d'Argentins, Ginóbili est un descendant d'immigrants italiens et possède une double citoyenneté argentine et italienne[3]. Ayant beaucoup voyagé au cours de sa carrière, il parle l’espagnol, l’italien et l’anglais couramment. En 2004, il se marie à Marianela Oroño[4], le , cette dernière donne naissance à des jumeaux : Dante et Nicola[5] et le Luca.
Carrière
Ginóbili est un arrière mesurant 1,98 m et pesant 93 kilos. C'est un gaucher qui se sert aussi de sa main droite. Ginóbili est connu pour son jeu dynamique, ses passes et ses attaques en pénétration spectaculaires. Il fait aussi de nombreux dunks avec l'une ou l'autre main, profitant de son premier pas très rapide. Son style de jeu atypique est un véritable problème pour les défenseurs adverses. Son jeu défensif est parfois source de critiques, notamment de l'entraîneur des Nuggets de Denver, George Karl[6].
Le commencement : l'Argentine et l'Italie
Emanuel Ginóbili commence sa carrière professionnelle dans la ligue argentine de basket-ball pour l'équipe d'Andino Sport Club, à La Rioja, durant la saison 1995-96. Il est ensuite transféré au club d'Estudiantes de Bahía Blanca la saison suivante. Il joue pour l'équipe de sa ville natale jusqu'à ce que le championnat italien l'attire en 1998. Il rejoint l'Europe et plus précisément le club de Viola Reggio de Calabre, avec lequel il joue les saisons 1998-1999 et 1999-2000. Il est ensuite transféré au célèbre Virtus Bologne, qu'il aide à remporter le Championnat d'Italie en 2001, les Coupes d'Italie de 2001 et de 2002 et l'Euroligue de 2001, dont il est élu meilleur joueur. Il participe également au All-Star Game italien trois fois durant cette période. Du fait de ses origines italiennes, il devint une figure emblématique du basket-ball italien.
Le rêve américain avec les Spurs
Lors de la Draft de la NBA de 1999, les Spurs de San Antonio sélectionnent Manu Ginóbili au second tour, assez loin, avec le 57e choix, soit l'avant dernier de tout le repêchage. Cependant, il ne signe avec le club texan qu'après le Championnat du Monde de 2002 à Indianapolis où il fait partie de l'équipe du tournoi en compagnie de la future star de la NBA Yao Ming et des vedettes déjà célèbres Dirk Nowitzki et Peja Stojakovic. Ginóbili mène alors l'Argentine à la seconde place. Depuis ce jour, certains spécialistes le désignent comme le plus grand « vol » de la draft de l'histoire moderne de la NBA, voire de l'histoire tout court.
Durant sa première saison dans la NBA, Ginóbili sort du banc pour aider les Spurs à remporter le titre NBA en 2003, en battant les Nets du New Jersey en finale, remportée en six matchs. Il continue d'être un joueur efficace et important tout en sortant du banc en 2004 et devient titulaire en 2005. Le 8 février de cette même année, Ginóbili est sélectionné (par le vote des entraîneurs) dans l'équipe de la Conférence Ouest en tant que remplaçant. C'est sa première apparition au NBA All-Star Game. Le 23 juin, Ginóbili remporte son second titre avec les Spurs, toujours aux côtés de Tim Duncan et Tony Parker, jouant titulaire dans une série très défensive remportée en sept matchs face aux Pistons de Détroit. Ginóbili est tout près de remporter le titre de meilleur joueur de la finale, battu par son coéquipier Tim Duncan (six votes à quatre). Il finit second meilleur marqueur de son équipe, concluant ainsi une saison 2004-2005 mémorable pour lui.
La saison 2005-2006 démarre péniblement pour Ginóbili, qui souffre de plusieurs blessures aux pieds et aux chevilles qui l'empêchent de retrouver son niveau de jeu. Ses statistiques s'en ressentent et l'empêchent également de participer au NBA All-Star Game 2006, où son coéquipier Tony Parker fait ses grands débuts. Les Spurs sont éliminés au stade des demi-finales de la Conférence Ouest durant les playoffs NBA 2006.
En , Ginóbili, Tim Duncan et Tony Parker deviennent le trio de joueurs ayant remporté ensemble le plus de rencontres de playoffs, devançant le trio des Lakers formé par Magic Johnson, Michael Cooper et Kareem Abdul-Jabbar (cependant, le trio des Lakers a établi ce précédent record de 110 victoires à une époque où les séries de playoffs comptaient moins de rencontres)[7]. Ginóbili remporte de plus avec les Spurs son quatrième titre NBA en battant le Heat de Miami par quatre victoires à une[8].
L'année suivante, les Spurs terminent 5e de la saison régulière et sont éliminés au premier tour des playoffs contre les Clippers de Los Angeles.
Mais, le , Manu annonce qu'il reste une saison supplémentaire chez les Spurs[9]. Au terme de cette nouvelle saison, il décide à nouveau de rester une année de plus à San Antonio[10]. Le , il re-signe à nouveau pour une saison avec les Spurs[11].
Le , il devient le 3ème joueur de la franchise des Spurs à franchir le cap des 1000 matchs joués (avec Tim Duncan et Tony Parker), et le premier joueur latino-américain à jouer 1000 matchs en NBA[12].
Le , les Spurs annoncent sur leur page Facebook que son numéro sera retiré lors d'une cérémonie le .
La consécration mondiale : les Jeux olympiques de 2004
Le , Manu Ginóbili mène l'équipe nationale d'Argentine à la médaille d'or durant les Jeux olympiques de 2004 à Athènes. Il est l'un des principaux acteurs lors de la victoire 83-82 face à la Serbie-Monténégro avec un tir réussi alors qu'il tombait au sol avec moins d'une seconde à jouer, en match d'ouverture. L'Argentine remporta la médaille d'or avec un Emanuel Ginóbili leader de son équipe à la marque (19,3 points par match) et aux passes décisives (3,3 par match).
Clubs
- 1995-1996 : Andino Sport Club (Liga A)
- 1996-1998 : Estudiantes de Bahía Blanca (Liga A)
- 1998-2000 : Viola Reggio de Calabre (LegA).
- 2000-2002 : Kinder Bologne (LegA).
- 2002-2018 : Spurs de San Antonio (NBA).
Statistiques NBA
Saison régulière
Légende :
Champion NBA |
Titre meilleur sixième homme de la saison |
gras = ses meilleures performances
Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Manu Ginobili pendant sa carrière professionnelle en saison régulière[13]
Saison | Équipe | Matchs | Titul. | Min./m | % Tir | % 3pts | % LF | Rbds/m. | Pass/m. | Int/m. | Ctr/m. | Pts/m. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2002-2003 | San Antonio | 69 | 5 | 20,8 | 43,8 | 34,5 | 73,7 | 2,33 | 2,00 | 1,39 | 0,25 | 7,61 |
2003-2004 | San Antonio | 77 | 38 | 29,4 | 41,8 | 35,9 | 80,2 | 4,47 | 3,78 | 1,77 | 0,21 | 12,82 |
2004-2005 | San Antonio | 74 | 74 | 29,6 | 47,1 | 37,6 | 80,3 | 4,45 | 3,89 | 1,61 | 0,36 | 16,03 |
2005-2006 | San Antonio | 65 | 56 | 27,9 | 46,2 | 38,2 | 77,8 | 3,54 | 3,62 | 1,55 | 0,40 | 15,09 |
2006-2007 | San Antonio | 75 | 36 | 27,5 | 46,4 | 39,6 | 86,0 | 4,36 | 3,51 | 1,45 | 0,36 | 16,53 |
2007-2008 | San Antonio | 74 | 23 | 31,0 | 46,0 | 40,1 | 86,0 | 4,78 | 4,49 | 1,47 | 0,45 | 19,49 |
2008-2009 | San Antonio | 44 | 7 | 26,8 | 45,4 | 33,0 | 88,4 | 4,50 | 3,57 | 1,45 | 0,36 | 15,52 |
2009-2010 | San Antonio | 75 | 21 | 28,7 | 44,1 | 37,7 | 87,0 | 3,79 | 4,93 | 1,37 | 0,32 | 16,49 |
2010-2011 | San Antonio | 80 | 79 | 30,3 | 43,3 | 34,9 | 87,1 | 3,69 | 4,91 | 1,54 | 0,35 | 17,41 |
2011-2012* | San Antonio | 34 | 7 | 23,3 | 52,6 | 41,3 | 87,1 | 3,41 | 4,44 | 0,71 | 0,35 | 12,94 |
2012-2013 | San Antonio | 60 | 0 | 23,2 | 42,5 | 35,3 | 79,6 | 3,35 | 4,57 | 1,33 | 0,22 | 11,75 |
2013-2014 | San Antonio | 68 | 3 | 22,8 | 46,9 | 34,9 | 85,1 | 2,97 | 4,31 | 1,03 | 0,25 | 12,32 |
2014-2015 | San Antonio | 70 | 0 | 22,7 | 42,6 | 34,5 | 72,1 | 3,01 | 4,19 | 0,96 | 0,29 | 10,54 |
2015-2016 | San Antonio | 58 | 0 | 19,6 | 45,3 | 39,1 | 81,2 | 2,52 | 3,05 | 1,14 | 0,19 | 9,57 |
2016-2017 | San Antonio | 69 | 0 | 18,7 | 39,0 | 39,2 | 80,4 | 2,30 | 2,70 | 1,20 | 0,20 | 7,50 |
2017-2018 | San Antonio | 65 | 0 | 20,0 | 43,4 | 33,3 | 84,0 | 2,20 | 2,50 | 0,70 | 0,20 | 8,90 |
Carrière | 1057 | 349 | 25,4 | 44,7 | 36,9 | 82,7 | 3,50 | 3,80 | 1,30 | 0,30 | 13,30 | |
All-Star Game | 2 | 0 | 21,4 | 38,5 | 0,0 | 83,3 | 3,00 | 3,00 | 2,00 | 0,50 | 7,50 |
Note:
- Cette saison a été réduite de 82 à 66 matchs en raison du Lock out.
- Dernière modification le
Playoffs
Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Manu Ginobili pendant sa carrière professionnelle en playoffs[13]
Saison | Équipe | Matchs | Titul. | Min./m | % Tir | % 3pts | % LF | Rbds/m. | Pass/m. | Int/m. | Ctr/m. | Pts/m. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2003 | San Antonio | 24 | 0 | 27,5 | 38,6 | 38,4 | 75,7 | 3,83 | 2,92 | 1,71 | 0,38 | 9,42 |
2004 | San Antonio | 10 | 0 | 28,0 | 44,7 | 28,6 | 81,8 | 5,30 | 3,10 | 1,70 | 0,10 | 13,00 |
2005 | San Antonio | 23 | 15 | 33,6 | 50,7 | 43,8 | 79,5 | 5,78 | 4,22 | 1,22 | 0,26 | 20,83 |
2006 | San Antonio | 13 | 11 | 32,8 | 48,4 | 33,3 | 83,9 | 4,54 | 3,00 | 1,46 | 0,54 | 18,38 |
2007 | San Antonio | 20 | 0 | 30,1 | 40,1 | 38,4 | 83,6 | 5,45 | 3,70 | 1,65 | 0,20 | 16,65 |
2008 | San Antonio | 17 | 6 | 32,9 | 42,2 | 37,3 | 89,6 | 3,76 | 3,94 | 0,59 | 0,29 | 17,82 |
2010 | San Antonio | 10 | 10 | 35,2 | 41,4 | 33,3 | 86,6 | 3,70 | 6,00 | 2,60 | 0,20 | 19,40 |
2011 | San Antonio | 5 | 5 | 34,9 | 44,3 | 32,1 | 78,0 | 4,00 | 4,20 | 2,60 | 0,60 | 20,60 |
2012 | San Antonio | 14 | 2 | 27,9 | 44,8 | 33,8 | 85,7 | 3,50 | 4,00 | 0,71 | 0,29 | 14,36 |
2013 | San Antonio | 21 | 3 | 26,7 | 39,9 | 30,2 | 73,8 | 3,71 | 5,00 | 1,14 | 0,29 | 11,52 |
2014 | San Antonio | 23 | 0 | 25,5 | 44,1 | 39,0 | 86,2 | 3,26 | 4,13 | 1,57 | 0,09 | 14,35 |
2015 | San Antonio | 7 | 0 | 18,7 | 34,9 | 36,4 | 78,3 | 3,43 | 4,57 | 0,57 | 0,86 | 8,00 |
2016 | San Antonio | 10 | 0 | 19,2 | 42,6 | 40,9 | 78,3 | 2,70 | 2,50 | 0,80 | 0,30 | 6,70 |
2017 | San Antonio | 16 | 1 | 17,8 | 41,2 | 22,5 | 73,9 | 2,40 | 2,40 | 1,00 | 0,10 | 6,60 |
Carrière | 213 | 53 | 28,0 | 43,3 | 35,9 | 81,7 | 4,00 | 3,80 | 1,30 | 0,30 | 14,10 |
Records personnels
Les records personnels d'Emanuel Ginóbili, officiellement recensés par la NBA sont les suivants[13] :
Type de statistique | Saison régulière | Playoffs | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Record | Adversaire | Date | Record | Adversaire | Date | |
Points | 48 | @ Suns de Phoenix | 39 | SuperSonics de Seattle | ||
Paniers marqués | 16 | @ Suns de Phoenix | 11 | 4 fois | ||
Paniers tentés | 27 | @ Clippers de Los Angeles | 24 | Suns de Phoenix | ||
Paniers à 3 points réussis | 8 | @ Cavaliers de Cleveland | 6 | Hornets de La Nouvelle-Orléans @ Thunder d'Oklahoma City | ||
Paniers à 3 points tentés | 12 | @ Raptors de Toronto @ Nuggets de Denver | 11 | @ Hornets de La Nouvelle-Orléans | ||
Lancers francs réussis | 18 | @ Suns de Phoenix | 15 | SuperSonics de Seattle | ||
Lancers francs tentés | 19 | Jazz de l'Utah | 17 | SuperSonics de Seattle | ||
Rebonds offensifs | 5 | 3 fois | 5 | @ Mavericks de Dallas | ||
Rebonds défensifs | 13 | @ Raptors de Toronto | 9 | 4 fois | ||
Rebonds totaux | 15 | @ Raptors de Toronto | 11 | Suns de Phoenix | ||
Passes décisives | 15 | Kings de Sacramento | 11 | 4 fois | ||
Interceptions | 8 | Lakers de Los Angeles | 6 | Mavericks de Dallas | ||
Contres | 4 | Raptors de Toronto Jazz de l'Utah | 2 | 8 fois | ||
Balles perdues | 7 | 3 fois | 8 | @ Heat de Miami | ||
Minutes jouées | 50 | @ Clippers de Los Angeles | 45 | Suns de Phoenix |
- Double-double : 28 dont 9 en playoffs (au terme de sa carrière).
- Triple-double : aucun.
Palmarès
Équipe nationale
- Jeux olympiques d'été
- Médaille d'or aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes, Grèce.
- Médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin, Chine.
- Championnat du monde
- Médaille d'argent au Championnat du monde 2002 à Indianapolis, États-Unis.
- Championnat des Amériques
- Vainqueur du Championnat des Amériques 2001 à Neuquén, Argentine.
- Vainqueur du Championnat des Amériques 2011 à Mar del Plata, Argentine.
- Finaliste du championnat des Amériques 2003 à San Juan, Porto Rico
- 3e du championnat des Amériques 1999 à San Juan, Porto Rico
- Distinctions personnelles :
- MVP du tournoi olympique 2004.
- Nommé dans le premier cinq du Championnat du monde 2002.
- Nommé dans le premier cinq du Championnat du monde 2006.
NBA
- En franchise
- Drafté par les Spurs de San Antonio en 1999.
- Champion NBA en 2003, 2005, 2007 et 2014 avec les Spurs de San Antonio.
- Champion de la Conférence Ouest en 2003, 2005, 2007, 2013 et 2014 avec les Spurs de San Antonio.
- Champion de la Division Midwest en 2003 avec les Spurs de San Antonio.
- Champion de la Division Southwest en 2005, 2006, 2009, 2011, 2012 et 2013 avec les Spurs de San Antonio.
- Distinctions personnelles
- 2 sélections au NBA All-Star Game en 2005 et 2011.
- NBA Sixth Man of the Year (meilleur 6e homme) en 2008.
- 2 All-NBA Third Team en 2008 et 2011.
Europe
- Euroligue : 2001.
- Champion d'Italie : 2001.
- Coupe d'Italie : 2001 et 2002.
- MVP de l'Euroligue 2001.
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des joueurs en NBA ayant joué plus de 1 000 matchs en carrière.
- Liste des joueurs en NBA ayant joué le plus de matchs en Playoffs.
- Liste des meilleurs marqueurs en NBA en carrière.
- Liste des meilleurs marqueurs en NBA en playoffs.
- Liste des meilleurs marqueurs à trois points en NBA en carrière.
- Liste des meilleurs marqueurs à trois points en NBA en Playoffs.
- Liste des meilleurs tireurs de lancers francs en NBA en Playoffs.
- Liste des meilleurs passeurs en NBA en Playoffs.
- Liste des meilleurs intercepteurs en NBA en Playoffs.
- Liste des joueurs NBA ayant perdu le plus de ballons en playoffs.
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- Proballers
- (en) Basketball Reference (joueurs de la NBA)
- (en) Basketball Reference (joueurs hors-NBA)
- (es) Comité olympique argentin
- (en) ESPN (National Basketball Association)
- (en) Eurobasket (joueurs)
- (en) Euroligue (joueurs)
- (es) Fédération argentine de basket-ball
- (en) Fédération internationale de basket-ball
- (it) Lega Basket (joueurs)
- (de) Munzinger Sport
- (en) National Basketball Association
- (en) Olympedia
- (en) RealGM (joueurs)
Références
- Alexandre Martin, « Manu Ginobili annonce officiellement sa retraite : le génie s'en va, sa légende restera », sur Trash Talk, (consulté le )
- (en) « Manu Ginobili - Bio », sur jockbio.com (consulté le )
- (en) John Hollinger, « The 30 best international players in the NBA », sur sports.espn.com, (consulté le )
- (en) « Manu Ginobili, Spurs Guard », sur sportsillustrated.cnn.com, (consulté le )
- (en) « New father Ginobili welcomes twin boys », sur NBA.com, (consulté le )
- (en-US) Sean Deveney, « Spurs' Ginobili, Legend of the Fall », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
- Alexandre Lacoste, « Le Big Three des Spurs devient le trio le plus victorieux de l’histoire des playoffs NBA », Catch and Shoot,
- Scott Cacciola, « Spurs Dethrone Heat in Rout and Secure Fifth Title », sur nytimes.com,
- Jeremy Le Bescont, « Officiel : Manu Ginobili poursuit sa carrière aux Spurs », sur basketusa.com,
- « Manu Ginobili, le plaisir de jouer comme moteur » (consulté le )
- Rédaction, « Manu Ginobili va bientôt prolonger avec San Antonio », L'ÉQUIPE, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « San Antonio Spurs guard Manu Ginobili played in his 1000th career game on Friday », 247 Sports, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « statistiques NBA », sur NBA.com, (consulté le )
- Portail du basket-ball
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