Elly Ney

Elly Ney, est une pianiste allemande du XXe siècle, née le à Düsseldorf et décédée le à Tutzing.

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Elly Ney
Buste funéraire d'Elly Ney.
Naissance
Düsseldorf
Décès
Tutzing
Lieux de résidence Allemagne, États-Unis
Activité principale Pianiste
Style Musique classique
Lieux d'activité

Allemagne,
Suisse,

Pays-Bas
Formation Conservatoire de Cologne
Enseignement

Cologne

Bonn
Descendants Eleonore van Hoogstraten (fille)
Récompenses

Prix Mendelssohn (Berlin)

Prix Ibach (Cologne)

Biographie

Après avoir passé ses années d'enfance à Düsseldorf, en compagnie de son père, Jakobus Ney, militaire de carrière, et de sa mère, Anna Ney, professeur de musique.

À l'âge de dix ans, la jeune pianiste est prise en classe de maître au Conservatoire de Cologne. C'est neuf ans plus tard qu'elle reçoit le Prix Mendelssohn de la ville de Berlin, juste un an avant de recevoir le Prix Ibach, décerné par la ville de Cologne.

À partir de 1904, elle devient professeur de la classe de maître de Cologne pour une année. Son premier enregistrement connu est certainement celui des « 13 pièces pour piano » (dreizehn Klavierstücke) de Sibelius aux Éditions Welte-Mignon, datant du . Elle donne aussi des concerts de la musique de Beethoven et dirige les élèves de Bonn.

Elle se marie en 1911 avec le chef d'orchestre et violoniste néerlandais Willem van Hoogstraten. Le couple vit tout d'abord à Schlangenbad et plus tard à Bonn. Au début de la Première Guerre mondiale, Hoogstraaten perd sa nomination en tant que maître de chapelle de Bad Honnef. Ils fondent ensemble avec le violoncelliste Fritz Otto Reitz « Le Trio Elly Ney » (Das Elly-Ney-Trio) et donnent des concerts en Allemagne, en Suisse et aux Pays-Bas.

Le couple a une fille en 1918, Eleonore van Hoogstraten, qui deviendra plus tard actrice.

Elly Ney[1] est membre honoraire de la rencontre Beethoven-Haus de Bonn en 1921.

Membre du Parti nazi qu'elle rejoint en 1937, elle affichait ses vues antisémites[réf. nécessaire]. Elle fut bannie un certain temps après la guerre puis tenta d'améliorer son image en levant des fonds pour les réparations de la maison natale de Beethoven, endommagée pendant le conflit, fonds finalement refusés par l'institution.

Elle réalisa sur la fin de sa vie des enregistrements prodigieux et très originaux, surtout de Beethoven. mais aussi les grands maîtres germaniques, comme Mozart, Schubert et Mendelssohn. Neuf CD sont actuellement disponibles.

Notes et références

  1. Jean-Pierre Thiollet, 88 notes pour piano solo, Neva Éditions, 2015, « Solo nec plus ultra », p. 52. (ISBN 978-2-3505-5192-0)

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