Elifantus d'Arles

Elifantus ( ? - ?), appelé aussi Alefantus, Elifant, Alfant, est archevêque d'Arles (av.788 - ap.794).

Biographie

Bien que mentionné dans les diptyques épiscopaux[1], Elifantus est peu connu. Il apparaît en 788 dans les actes d'un concile de Narbonne, à l'authenticité non assurée[2] où d’après Charles-Louis Richard, il souscrivit en tant qu'évêque du premier siège[3]. Il participe également au concile de Francfort en 794 où son différend avec son confrère de Vienne Ursion est évoqué[4]. À la suite de ce concile l'archevêché d'Arles est éclaté en trois, les diocèses d'Embrun et d'Aix devenant indépendants.

Voir aussi

Sources et bibliographie
  • Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence - Moutard, 1777 – pages 305-306 ici
  • Charles-Louis Richard - Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques – 1827 – page 70 ici
  • Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima; ouvrage accessible sur Gallica ici
  • Louis Duchesne – Fastes épiscopaux de l’ancienne Gaule, accessible - page 135 ici
  • Jean-Maurice Rouquette (sous la direction de) - ARLES, histoire, territoires et cultures - 2008 - page 275.

Liens internes

Notes et références
  1. GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts) accessible ici sur Gallica
  2. Jean-Maurice Rouquette (sous la direction de) - ARLES, histoire, territoires et cultures, page 275.
  3. Charles-Louis Richard - Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques – 1827 – page 70 ici :
    Elifant, souscrivit au concile de Narbonne, assemblé en 788, en ces termes : évêque du premier siège.
  4. Ibidem
    Dans celui de Francfort de l'année 794, l'ancienne querelle entre l'évêque d'Arles et celui de Vienne, s'étant renouvelée entre Elifant et Ursion, qui occupaient ces deux sièges, elle fut accommodée par le 8e canon, qui porte que l’Église d’Arles aura la prééminence sur neuf sièges suffragans, c'est-à-dire, sur Marseille, Albi, Die, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Vaison, Orange, Cavaillon, Avignon et Carpentras
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