Electricfil
EFI Automotive, anciennement Electricfil Automotive est un équipementier automobile filiale de la société Lyonnaise Electricfil. La principale usine et le siège de cette entreprise industrielle sont basés à Beynost. Elle est spécialisée dans le domaine de la fabrication et l'exportation des équipements électriques et électroniques pour l'automobile, faisceaux et bobines sur bougie, capteurs de vitesse et de température, capteurs à effet hall et capteurs sans contact[2].
EFI Automotive | |
Logo d'Electricfil | |
Création | 1936 |
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Dates clés | 1936 : création 1968 : déménagement à Beynost |
Fondateurs | Johanny Thollin |
Forme juridique | Société anonyme |
Slogan | SENSE. BUILD. DRIVE. |
Siège social | Beynost, Ain France |
Direction | Electrifil (holding) |
Activité | Fabrication d'instrumentation scientifique et technique : |
Produits | Capteurs automobiles |
Société mère | Electrifil |
Effectif | 1 400 employés dans le monde |
Siren | 323438515 |
SIREN | 393061882[1] |
Site web | efiautomotive.com |
Chiffre d'affaires | 179 464 600 € en 2017 |
Résultat net | 7 194 100 € en 2017 |
Historique
Electricfil a été créée à La Boisse par Johanny Thollin (né le dans le Nord de l'Isère et mort le )[3] en 1936[4] avec l'aide de son beau-père Joseph Guinet. Celui-ci fut maire de La Boisse de 1908 à 1938. Il était alors à la tête d'une petite fabrique de chenilles à La Boisse. En 1968, l'entreprise déménage à Beynost[4]. Dans les années 1970, l'entreprise diversifie peu à peu ses activités, en abandonnant la câblerie électrique pour la conception de capteurs pour l'automobile[4]. Par la suite, l'entreprise achète plusieurs autres centres de production.
L'entreprise annonce pour 2012 un chiffre d'affaires de 145 millions d'euros[5] pour l'ensemble du groupe qui compte 1 400 collaborateurs[6].
En 2014, le chiffre d'affaires en hausse de 7 % s'élève à 190 millions €[7]. En 2015, l'entreprise annonce la création d'un incubateur pour jeunes pousses innovantes[7].
Usine de Beynost
L'usine de Beynost est la principale usine de l'entreprise et accueille également le siège de l'entreprise.
Ả partir de 1965, Jean Thollin (président de l'Electricfil de 1962 à 1992[9]) qui a succédé à son père Johanny Thollin se met en quête d'un nouveau lieu pour l'entreprise, les locaux buissards étant jugés trop exigus[10]. Un terrain de 5 hectares est acheté à Beynost à proximité du passage de la ligne ferroviaire entre Lyon et Genève[10]. Les travaux de construction d'une nouvelle usine commencent courant 1968 selon les plans des architectes Delattre Et Marchand et permettent d'obtenir un outil opérationnel dès mai 1969[11].
En 2009, un plan de sauvegarde de l'emploi implique la suppression de 101 postes à l'usine de Beynost[12]. Ce plan aurait finalement entraîné la perte de 80 emplois pour atteindre le chiffre de 350 employés à Beynost en 2012[8].
En 2013, Pascale Chrétien, la directrice de production du site (également directrice industrielle du groupe) obtient la distinction de Femme de production des trophées des Femmes de l’industrie de L'Usine nouvelle[13].
Avec plus de 600 salariés en 2017, la société est un des plus gros employeurs du département.
Bibliographie
- Jean Thollin, Au fil d'une belle aventure,
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Usine Electricfil de Beynost » (voir la liste des auteurs).
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Johanny Thollin » (voir la liste des auteurs).
- Global LEI index, (base de données web), consulté le
- « Electricfil Automotive - Beynost 01700 (Ain), Allee Des Grandes Combes ..., SIREN 323 438 515 », sur sg.kompass.com (consulté le )
- Thollin 1996, p. 16-17.
- « Une histoire », sur electricfil.com.
- « Electricfil », sur verif.com.
- « Un Groupe Indépendant », sur electricfil.com.
- « Topic - Electricfil », sur Les Echos.fr (consulté le ).
- Bénévent Tosseri, « Les patrons s’adaptent à un environnement incertain », La Croix, (lire en ligne).
- Thollin 1996, p. 115.
- Thollin 1996, p. 63.
- Thollin 1996, p. 64.
- Laurent Tronche, « Licenciements à Electricfil : les premières victimes de la crise », Voix de l'Ain, (lire en ligne).
- « Femme de production 2013 : Pascale Chretien, génératrice de productivité », L'Usine nouvelle, (lire en ligne).
Liens externes
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