Edward Lee Howard

Edward Lee Howard est un citoyen américain né le au Nouveau-Mexique.

Biographie

Il entre à la Central Intelligence Agency (CIA) en 1980. Sa femme Mary rejoint aussi la CIA. Ils participent à l'entraînement ensemble. En 1983, lors d'un test, il ment au sujet de sa consommation antérieure de drogues. Il est licencié de la CIA. En 1984, il contacte le KGB en Autriche. En 1985, la CIA subit plusieurs fuites et des officiers actifs sont démasqués par le KGB. En août 1985, l'officier du KGB Vitali Iourtchenko (en) entre dans l'ambassade des États-Unis à Rome et fait défection. Iourtchenko a accusé Howard et un employé de la National Security Agency, Ronald Pelton (en), de travailler pour le KGB, mais en novembre de la même année, Iourtchenko est reparti en Union soviétique. Iourtchenko a été considéré comme étant un agent redoublé, cherchant à tromper la CIA avec de fausses pistes pour protéger une autre taupe du KGB à la CIA, Aldrich Ames[1],[2].

En septembre 1985, un mandat est obtenu afin d'intercepter les appels téléphoniques à Howard. Le même mois, Howard disparaît. Un soir, alors qu'il revient d'un dîner avec sa femme, Howard saute de la voiture tandis que Mary avait ralenti dans un virage. Il laisse sur son siège un mannequin fait de vêtements rembourrés et coiffé d'une vieille perruque afin de tromper les agents du FBI qui les suivaient. Il s'enfuit à Albuquerque puis à New York. De New York, il part pour Helsinki.

Howard est décédé le 12 juillet 2002 à Moscou[3]. Officiellement, il serait mort d'une fracture du cou lors d'une chute dans les escaliers de sa datcha[4].

Notes et références

  1. (en) Compte-rendu d'une séance du Sénat américain consacrée à Edward Lee Howard, sur www.fas.org, (consulté le ).
  2. (en) David Wise, The spy who got away : The inside story of Edward Lee Howard, the CIA agent who betrayed his country's secrets and escaped to Moscow, New York, Random House, , 288 p. (ISBN 978-0-002-15781-0, lire en ligne), p. 74.
  3. Sabrina Tavernise, « Edward Lee Howard, 50, Spy Who Escaped to Soviet Haven », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
  4. The Post-Standard (Syracuse), 24 juillet 2002, p. A-2.

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