Édouard van Remoortel

Édouard van Remoortel (Bruxelles,  – Paris, ) est un chef d'orchestre belge.

Biographie

Édouard van Remoortel étudie le violoncelle, la musique de chambre, l'harmonie et la direction d'orchestre, avec Gaspar Cassadó et Alceo Galliera au Conservatoire de Bruxelles de 1945 à 1949[1]. Il travaille ensuite la direction d'orchestre au Conservatoire de Genève et en privé avec Josef Krips[2].

Il fait ses débuts à Genève, puis en 1951 dirige au festival de Salzbourg et se rend en tournée avec l'Orchestre du Mozarteum. Il est régulièrement invité de l'Orchestre national de Belgique à partir de 1951[3]. De 1958 à 1962, van Remoortel est directeur de la musique de l'Orchestre symphonique de Saint-Louis. Il est nommé après le succès d'une invitation à diriger l'orchestre[4]. Cependant, lors de sa première saison, il tente de rejeter 42 des musiciens de l'orchestre. En retour, les musiciens votent ne plus jouer pour lui. Sa dernière saison à Saint-Louis, ne comprend que sept concerts d'abonnement avec lui et son contrat n'est pas renouvelé[5]. De 1964 à 1970, il est conseiller musical de l'Orchestre national de l'opéra de Monte-Carlo et à partir de 1974, chef invité permanent de l'orchestre national de Mexico[2].

Discographie

De nombreux enregistrements ont été réalisés pour le label Vox Records avec divers orchestres européens.

Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Edouard van Remoortel » (voir la liste des auteurs).
  1. « Un chef d’orchestre belge du passé : Édouard Van Remoortel « À Emporter « ResMusica », sur www.resmusica.com (consulté le )
  2. Pâris 2015, p. 901.
  3. (en) « Baton Passing », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Family Orchestra », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. saintlouissymphony.

Bibliographie
  • Alain Pâris (dir.), Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale au XXe siècle, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1985, 1989, 1995, 2004), 5e éd. (1re éd. 1982), 1278 p. (ISBN 978-2-221-08064-1 et 2-221-08064-5, OCLC 901287624, lire en ligne), p. 900–901.

Liens externes
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