Edmond Lebel

Edmond Lebel, né le 5 février 1834 à Amiens, mort dans la même ville le , est un peintre français.

Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Lebel.

Biographie

Un cardinal sortant de notre-dame della Pace à Rome bénissant des pèlerins (1877), musée des beaux-arts de Rouen.

Edmond Lebel est l'élève de Léon Cogniet à l'École des beaux-arts de Paris. Il expose des scènes de genre au Salon à partir de 1861. Ce sont d'abord des sujets bretons puis, dès 1863, des scènes italiennes observées dans les environs de Rome et de Naples, pendant son séjour à la Villa Médicis où il se joint au groupe des Caldarrosti.

Il obtient une médaille de 2e classe en 1872, puis une médaille de 3e classe à l'Exposition Universelle de 1889, ainsi que de nombreuses récompenses comme le prix Bouctot de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.

De 1880 à 1898, Edmond Lebel est le conservateur du musée des beaux-arts de Rouen et directeur de l'École des beaux-arts de cette ville.

Il est vice-président et membre fondateur de la Société normande de gravure en 1891[1].

Son œuvre photographique, qui lui servait souvent d'iconographie pour son œuvre peint, est entré en 2006 dans les collections du musée d'Orsay.

Œuvres dans les collections publiques

Élèves

Notes et références

  1. « Une Société normande de gravure », Journal de Rouen, 22 décembre 1891.
  2. Toile. H. 0,94; L- 0,76. Signé et daté en bas à droite : Edmond Lebel San Germano 1872. Acquis à l'artiste par Goupil, 2000 F; acquis par l'État le 14 juin 1872, 3000 F; entré au musée du Luxembourg, le 10 janvier 1874, transféré au Louvre le 12 septembre 1886 et inscrit sur l'Inventaire des Peintures : RF. 553; déposé au Palais de Fontainebleau, le 5 août 1889; rentré au Louvre le 24 avril 1928; déposé au Mobilier National en février 1960; rentré à nouveau au Louvre, le 8 novembre 1973. À présent au musée d’Orsay. Expositions à Paris, Salon de 1872, no 957; 1878, Paris, no 530. Bibliographie: Catal. Luxembourg de 1874 (supplément) à 1886; Catal. illustré Luxembourg, 1884, 1887, 1892, repr. p. 99 (détail du groupe de gauche). Ayant appris que l'État avait le projet d'acquérir pour 2000 F, sur les crédits d'achat au Salon, ce tableau qui, avec Une rue à San Germano, avait valu à Lebel une 2e médaille, le marchand Goupil écrivit le 25 mai 1872 à Charles Blanc, directeur des Beaux-Arts : « Mon cher monsieur Blanc, nous avons payé 2000 F à Lebel son tableau no 957, « Un vœu » — Le pauvre garçon n'est pas riche ; entretenu par nous à Rome pendant deux ans pour y travailler sérieusement, il a gagné les fièvres et n'a fait que les deux tableaux exposés. Si vous pouvez le payer un peu plus cher vous ferez une bonne œuvre — « Écrivez-lui comme si le tableau lui appartenait, il nous fera autre chose à la place... » (Arch. Nat. F21 231). Cette intervention réussit, et le prix du tableau fut augmenté de 1000 F.

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure, Paris, H. Jouve, coll. « Les Dictionnaires départementaux », (OCLC 462164806)
  • François Lespinasse (préf. François Bergot), L'École de Rouen, Sotteville-lès-Rouen, Fernandez, , 221 p. (OCLC 18496892, LCCN 80155566), p. 14

Liens externes

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