Droit grec ancien

Le droit grec ancien est l'étude comparative du droit et des institutions de la Grèce antique.

Le droit grec a été partiellement comparé avec le droit romain, et aux institutions primitives des peuples germaniques. Il peut être étudié aux premiers stades de son développement dans le droit du Code de Gortyne, sa trace peut être retrouvée dans les documents légaux des papyrus égyptiens, et il peut être reconnu comme un apport important du droit romain dans les provinces orientales de l'Empire romain. Des fouilles ont ainsi mis au jour à Teos, l'une des douze cités ioniennes située près de l'actuelle Izmir, une inscription juridique vieille de 2 200 ans, faisant état d'un contrat de location de terres, dont un site sacré [1].

L'existence de certains principes généraux du droit se retrouve dans la coutume de régler les différends entre deux États grecs, ou entre les membres d'un même État, en se fondant sur un arbitrage extérieur. L'unité générale du droit est principalement visible dans les domaines de l'héritage et de l'adoption, dans le droit commercial et des contrats, et dans la publicité donnée aux accords légaux. La culture légale grecque trouve son origine, bien que de manière très diffuse, dans le droit grec ancien, de 1000 ans av. J.-C. au IIe siècle av. J.-C. quand Rome conquit la Grèce. Cette notion de droit grec ancien reste hétérogène en ce qu'il fait référence aux droits des différentes cités-États grecques, qui partageaient des caractéristiques communes. Les villes avec une organisation politique similaire étaient légalement plus proches que celles aux régimes différents. La notion de droit grec ancien fait référence à une famille de cultures légales, chacune représentant un ordre légal différent[2].

La terminologie faisant référence au droit changea dans le temps, indiquant une transition entre les croyances en un droit d'inspiration divine à un droit construit par l'homme. Dans les anciens textes, le terme désignant les sources contenant les règles de comportement de l'homme, Themis, avait une connotation religieuse. Il fut peu à peu remplacé par le mot dikè, un dérivé du verbe « deiknymi », signifiant « montrer » ou « démontrer ». Le mot nomos fut utilisé plus tard, durant la période sophiste. Il provient du verbe « nemô » signifiant « distribuer ». « Nomos » représentait la croyance selon laquelle la distribution des biens et des droits entre les personnes était l’œuvre de l'homme et non des dieux[2].

Sources

Références

Bibliographie

  • (en) Maria Panezi, A Description of the Structure of the Hellenic Republic, the Greek Legal System, and Legal Research, (lire en ligne)
  • Hugh Chisholm, Encyclopædia Britannica, Cambridge University Press,

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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