Douglas Spalding

Douglas Alexander Spalding (1841-1877) était un biologiste britannique spécialiste du comportement animal. Il est considéré comme un précurseur de l'éthologie car on lui doit d'avoir, avant Konrad Lorenz (1903-1989), découvert le phénomène d'empreinte.

Né à Londres vers 1840, il travaille d'abord comme ouvrier. Il déménage ensuite en Écosse, près de Aberdeen ; le philosophe Alexander Bain (1818-1903) parvient à convaincre l'Université d'Aberdeen de lui permettre de suivre des cours gratuitement. Il étudie la philosophie et la littérature, mais quitte pour Londres après un an. Il étudie pour être avocat, mais est infecté par la tuberculose. Il fait des voyages en Europe dans l'espoir de trouver un remède, et rencontre John Stuart Mill (1806-1873) à Avignon, et par lui le vicomte Amberley (1842-1876) (fils de l'ancien premier ministre britannique lord John Russell (1792-1878), à cette époque 1er comte Russell). Il devient le tuteur du fils aîné du vicomte Amberley, le jeune Bertrand Russell (1872-1970), et poursuit également une relation amoureuse de façon intermittente avec la vicomtesse Amberley. Après la mort du vicomte en 1876, Spalding retourne au continent et y reste jusqu'à sa mort l'année suivante.

Spalding effectue des expériences remarquables sur le comportement animal, découvrant le phénomène de l'empreinte, subséquemment popularisé par Konrad Lorenz. Bien que son travail soit peu connu aujourd'hui, son importance est reconnue par les historiens de la psychologie. Le biologiste John Burdon Sanderson Haldane (1892-1964) a republié des parties de son travail, apparemment pour démontrer que la désignation de Lorenz en tant que fondateur de l'éthologie était erronée.

Liste partielle des publications

  • 1873 : Instinct. With original observations on young animals. Macmillan's Magazine, 27 : 282-293.
  • 1872 : On instinct. Nature, 6 : 485-486.

Références

  • Boakes, R. A. (1984). From Darwin to behaviorism. Cambridge: Cambridge University Press.
  • Gray, P. H. (1967). Spalding and his influence on research in developmental behavior. Journal of the History of the Behavioral Sciences, 3, 168-179.
  • Gray, P. H. (1968). Prerequisite to an analysis of behaviorism: The conscious automaton theory from Spalding to William James. Journal of the History of the Behavioral Sciences, 4, 365-376.
  • Griffiths, P. E. (2004). Instinct in the ‘50s: The British reception of Konrad Lorenz’s theory of instinctive behavior. Biology and Philosophy, 19 (also available online).

Liens externes

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