Diana Markosian

Diana Markosian (née en 1989) est une artiste russo-américaine[1] d'origine arménienne, travaillant comme photographe documentaire, écrivaine et cinéaste.

Elle est connue pour ses photographies, comme Inventing My Father, sur la relation qu'elle entretient avec son père, et 1915, sur le génocide arménien.

Vie privée

Diana Markosian est née à Moscou. En 1996, elle déménage en Californie avec sa mère et son frère, tandis que son père reste en Russie[2],[3],[4]. Elle étudie l'histoire des arts à l'Université de l'Oregon et obtient son diplôme avec mention très bien. Puis, elle décroche son master en journalisme à l'Université de Columbia en 2010[5].

Incident en Azerbaïdjan

En 2011, Diana Markosian a été envoyée en Azerbaïdjan en tant que photojournaliste pour Bloomberg News, mais l'entrée dans ce pays, qui était en guerre contre l'Arménie, lui a été refusée[réf. nécessaire]. Les autorités ont déclaré qu'elles ne pourraient pas lui fournir la « sécurité » nécessaire en raison de ses origines et de son nom arménien[1],[6]. En effet, Diana Markosian est bien d'origine arménienne, cependant elle ne possède pas pour autant la nationalité.

Photojournalisme

Son travail peut être aperçu dans des publications telles que National Geographic, World Policy Journal, The New York Times, Foreign Policy, ainsi que le magazine britannique The Times. Ses travaux ont également été utilisés par des organisations non gouvernementales internationales comme Human Rights Watch et Amnesty International[7],[8].

Prix

Diana Markosian a remporté le prix annuel de photographie décerné par la Columbia University Graduate School of Journalism (l'école supérieure de journalisme de l'Université de Columbia) en 2010[9]. En 2013, elle est sélectionnée pour participer à un programme éducatif, le Joop Swart Masterclass organisé par World Press Photo, un organisme à but non lucratif. La même année, elle décroche une somme d'argent pour son essai, My Father The Stranger.[10]. En 2015, elle a été la première à recevoir le prix Chris Hondros du photographe émergent[11]. La même année, le British Journal of Photography l'a sélectionnée pour son projet Ones to Watch, "une sélection de 19 créateurs d'images émergents, choisis parmi une liste de près de 750 nominations".[12],[13]. En 2016, elle a été nominée pour rejoindre l’agence Magnum Photos[14]. En 2019, elle a remporté la première place au concours organisé par World Press Photo dans la catégorie enjeux contemporains[15].

Références

  1. « Citing ethnicity, Azerbaijan bars photojournalist », Committee to Protect Journalists, (consulté le )
  2. « Diana Markosian » (consulté le )
  3. Kerri MacDonald, « Stay One Minute Longer to Get the Picture », The New York Times, lens, (lire en ligne, consulté le )
  4. "Diana Markosian: Chernobyl's Desolate Zone", Private Archives. Retrieved 3 March 2013.
  5. http://www.relations-media.com/wp-content/uploads/2018/09/DP-Elliott-Erwitt-Foundation-FR.pdf
  6. « Bloomberg Photojournalist Deported from Baku », Asbarez.com, (consulté le )
  7. « Spotlight on Diana Markosian », The Image, Deconstructed (consulté le )
  8. « Diana Markosian », Diana Markosian (consulté le )
  9. « Diana Markosian '10 wins photography award », News, Columbia Journalism School, (consulté le )
  10. « Emerging Photographer Fund's official site » [archive du ]
  11. « British Journal of Photography »
  12. Seymour, « BJP #7832: Ones to Watch », (consulté le )
  13. (en-US) « Ones to Watch », sur British Journal of Photography (consulté le )
  14. (en) « Magnum Photos announces two new nominee members following its 69th Annual General Meeting », sur British Journal of Photography, (consulté le ).
  15. « 2019 Photo Contest | World Press Photo », sur www.worldpressphoto.org (consulté le )

Liens externes

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