Cuisine bourgeoise

Dans la gastronomie française, la cuisine bourgeoise est la cuisine locale des citadins aisés, par opposition à la cuisine élaborée des restaurants, la haute cuisine, et à la cuisine des régions, de la paysannerie et des pauvres des villes.

La cuisine bourgeoise est documentée depuis le 17e siècle : Nicolas de Bonnefons, Le Jardinier françois (1651) et Les Délices de la campagne (1684) ; François Menon, Cuisinière bourgeoise (1746) ; et Louis Eustache Audot, Cuisinière de la campagne et de la ville (1818). À partir du 19e siècle, une série de livres de cuisine vont au-delà de la simple énumération de recettes pour enseigner la technique : Jule Gouffé, Livre de cuisine (1867) ; Félix Urbain Dubois, École des cuisinières (1887)[1].

À la fin du XIXe siècle, des écoles de cuisine comme Le Cordon Bleu et des magazines comme La Cuisinière Cordon Bleu et Le Pot-au-feu, apparaissent à Paris pour enseigner la technique culinaire aux femmes de la bourgeoisie. La Cuisine de tous les jours de Pellaprat (1914) et Le Livre de cuisine de Madame Saint-Ange (1927) sont issus de ces écoles de cuisine[1]. Aux États-Unis, Julia Child, qui a étudié au Cordon Bleu, a suivi avec son ouvrage Mastering the Art of French Cooking (1961, 1970).

Notes et références

  1. (en) Barbara Ketcham Wheaton, review of Paul Aratow, translator, Marie Ébrard, La bonne cuisine de Madame E. Saint-Ange (English), Gastronomica 6:3:99f (été 2006) JSTOR:10.1525/gfc.2006.6.3.99
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