Cour d'appel du Québec
La Cour d'appel du Québec est le plus haut tribunal du Québec, province du Canada. Les appels de ses décisions sont entendus devant la Cour suprême du Canada. La Cour siège à Québec (au palais de justice de Québec) et à Montréal (édifice Ernest-Cormier). Bien que les juges aient leur bureau dans l'une ou l'autre de ces villes, l'ensemble des juges sont amenés à siéger à Québec ou à Montréal.
Pour les articles homonymes, voir CAQ.
Cour d'appel du Québec | |
Édifice Ernest-Cormier | |
Sigle | |
---|---|
Juridiction | Québec |
Type | Cour d'appel |
Langue | Français, anglais |
Création | |
Siège | Québec et Montréal |
Composition | 20 juges, en plus de surnuméraires |
Nommé par | Gouverneur-général sur recommandation du premier ministre |
Autorisé par | Loi constitutionnelle de 1867, art. 92(14) Code de procédure civile (Québec) Loi sur les tribunaux judiciaires |
Juge en chef du Québec | |
Nom | Manon Savard |
Depuis | |
Voir aussi | |
Site officiel | site officiel |
Histoire
La Cour d'appel du Québec a été créée en 1849 sous le nom de la Cour du banc de la Reine. En 1974, la Cour du banc de la Reine change de nom pour prendre celui de Cour d'appel.
Composition
La Cour est composée du juge en chef du Québec, de 19 autres juges puînés, de quelques juges surnuméraires et de certains juges ad hoc (qui proviennent, lorsque requis et pour un temps limité, de la Cour supérieure du Québec).
- Édifice Ernest-Cormier, siège de la Cour d'appel à Montréal.
- Palais de justice de Québec, siège de la Cour d'appel à Québec
Fonctionnement
La Cour d'appel du Québec siège généralement en formation de trois juges. Sur certaines questions, cependant, un juge seul peut autoriser certains recours (par exemple, dans le cas d'une requête pour permission d'en appeler). Il arrive aussi, peu fréquemment, que la Cour siège en formation de cinq ou sept juges sur des questions considérées importantes.
Voir aussi
Bibliographie
- Lucien Tremblay, « La Cour d'appel du Québec », Revue internationale de droit comparé, vol. 30, no 1, , p. 149-154 (lire en ligne, consulté le )