Coupéville
Coupéville est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Coupéville | |
L'église du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Moivre à la Coole |
Maire Mandat |
Philippe Bial 2020-2026 |
Code postal | 51240 |
Code commune | 51179 |
Démographie | |
Gentilé | Coupevillots, Coupevillotes |
Population municipale |
162 hab. (2018 ) |
Densité | 5,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 41″ nord, 4° 37′ 36″ est |
Superficie | 30,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
"Sol coupé de collines et de ravins, qui lui font éprouver de fréquentes dégradations ; il est arrosé par la Moivre, et produit seigle, chanvre, orge, avoine, sarrazin et sainfoin. Il y a peu de prairies naturelles et de plantations. Les habitants sont laborieux : leur occupation à peu près exclusive est la culture de la terre. Le village est composé de deux rues parallèles, séparées l'une de l'autre, dans toute leur longueur, par des jardins et par la rivière. A un quart de lieue de Coupéville, sont la cense et le moulin des Ormes, que l'on assure être les restes d'une ancienne maison religieuse, appelée Notre-Dame-des-Ormes. Les bois y sont plus communs que dans les autres parties du territoire."[1] "Cette commune humide, traversée par la Moivre, sur laquelle sont deux moulins à eau, a une horloge publique. Elle est au pied d'un mont qui porte un arbre signalé par les géographes comme étant à 151 mètres au-dessus du niveau de la mer, et un autre mont est à 170 mètres. Les puits y ont 10 mètres de profondeur. Elle a pour écart le hameau des Ormes, où demeure le juge de paix du canton, à un kilomètre au-dessous, et un moulin à vent. Son territoire très accidenté, ravineux, grand et irrégulier, a 9 à 10 kilomètres de longueur et une largeur très variable. Il contient 3,042 kilomètres, dont environ 2,400 en terres labourables, 550 en bois de sapins, 3 en bois ordinaires, etc. On y fait 60 hectares de sarrasin, 150 de prés artificiels que l'on stimule avec du plâtre, et 50 en colza et navette. Quarante-deux laboureurs avec 46 charrues suffisent pour cette grande culture qui fait des progrès sensibles. Tous les grains et fourrages s'accommodent d'un sol dont les trois quarts sont crayeux et un quart composé de terres rouges, grèveuses et grises, le tout ayant la craie pour sous-sol. Il reste en jachère 700 hectares. A un kilomètre vers le nord est une carrière importante de craie."[2]
Urbanisme
Typologie
Coupéville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,4 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %), forêts (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Économie
Foire aux bestiaux, le 1er avril[10]
Histoire
"Des lettres de Charles VI confirment au chapitre de la cathédrale de Chalons, en 1402, le droit de justice à Coupéville, et la faculté d'entretenir, dans ce village, un maire ou mayeur, dans une maison de la mairie de Coole. En 1253, l'abbaye de Trois-Fontaines possédait divers biens à Coupéville. Des titres de 1240 et de 1316 citent l'ordre du Temple comme ayant des droits sur ce village. La commanderie de Saint-Amand y était aussi propriétaire, en 1545."[1] "Les Ormes [...] passent pour avoir été une ancienne maison de religieuses de Sainte-Marie ou de Notre-Dame des Ormes, qui se seraient retirées à Châlons."[2]
Politique et administration
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Mont de Noix, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la Communauté de communes de la Moivre à la Coole.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[11], cette Communauté de communes de la Moivre à la Coole est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole, de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie[12].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2018, la commune comptait 162 habitants[Note 3], en diminution de 14,29 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Personnalités liées à la commune
Charles Abelé (1893-1985) maire pendant 25 ans. Président de la Mutualité agricole de la Marne et des Ardennes. Officier de la Légion d'honneur.
Lieux et monuments
- Remarquable église des XIIe et XIIIe siècle, précédée d'un porche en appentis, (M.H.), portails flamboyants, maître autel du XVIIIe siècle[20].
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- G. Lesage, Géographie historique et statistique de la Marne, Vouziers, Flamant, 1839, p.79.
- J. Chalette, Précis de la statistique générale du département de la Marne. Dictionnaire des communes, volume 2, Châlons, Boniez-Lambert, 1845, p. 89.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- M. Cornet-Paulus, Dictionnaire géographique et statistique de toutes les villes et communes du département de la Marne, Châlons-sur-Marne, H. Laurent, 1860, p. 73.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 21-24 (lire en ligne [PDF]).
- Edouard Abelé, Liste des maires de Coupéville rédigée à partir des registres de délibérations du conseil municipal de Coupéville.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Jean-Paul Barbier La Champagne Châlonnaise dans guide touristique de Châlons-sur-Marne, 1980.
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