Jean-François Cordet

Jean-François Cordet, né le à Hanoï, est un haut fonctionnaire français.

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Après plusieurs mandats de préfet de département, il a été directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de 2007 à 2012, puis est nommé à 3 postes de préfet de région, préfet de la région Picardie puis préfet de la région Nord-Pas-de-Calais et enfin préfet de la région Hauts de France.

Biographie

Études et diplômes

Carrière

Fils d'un officier militaire, à la sortie de l'École nationale d'administration (Pierre Mendès France, 1976-78), Jean-François Cordet devient Chef de bureau Affaires économiques et Plan à la Direction des Territoires d'Outre-mer et chargé de mission Nouvelle-Calédonie, puis directeur de cabinet du directeur des Affaires politiques, administratives et financières de l'Outre-mer (1979 à 1981), enfin conseiller technique au cabinet d'Henri Emmanuelli (secrétaire d’État chargé des DOM-TOM) de 1981 à 1982. Il est directeur adjoint de cabinet de Christian Nucci (ministre délégué à la Coopération et au Développement) de 1983 à 1984. De 1984 à 1986, il est chef de la mission de coopération et d'action culturelle à Dakar (Sénégal). Dès 1986, il devient sous-préfet de Saint-Dizier (Haute-Marne) pendant 2 ans. Il prend, par la suite, le poste de directeur adjoint du cabinet d'Olivier Stirn (ministre délégué chargé des DOM-TOM) en 1988 et secrétaire général pour les affaires régionales de Midi-Pyrénées de 1988 à 1991. Il est sous-directeur du corps préfectoral et des administrateurs civils au ministère de l’Intérieur de 1991 à 1992. Sa carrière en tant que préfet débute par sa nomination au poste de préfet de la région Guyane du au . Puis, il devient préfet de la région Martinique de 1995 à 1998. Il est nommé préfet de l'Aisne du au puis préfet de Meurthe-et-Moselle du au . De 2004 à 2007, il est nommé au poste de préfet de la Seine-Saint-Denis où il se fait remarquer par la publication d'une note interne remettant en cause la politique sécuritaire du gouvernement français[1]. Par ce fait, il sera Directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de 2007 à 2012, la presse jugeant que cette nomination constitue une « disgrâce ». Après avoir été préfet de la région Picardie, préfet de la Somme de 2012 à 2014, il est préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord et préfet du Nord depuis le [2].Il devient préfet de la région Hauts de France le 1er janvier 2016.Il intègre la Cour des comptes le 4 mai 2016 comme conseiller maître en service extraordinaire.

Le Conseil des ministres a entériné le mercredi sa nomination à la préfecture de la région Picardie[3], à 62 ans, à la place de Michel Delpuech, en poste à Bordeaux (Aquitaine) depuis le .

Le Conseil des ministres a entériné le mercredi sa nomination comme préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord et préfet du Nord, en remplacement de Dominique Bur et le 1 janvier 2016 comme préfet de la Région Hauts de France, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord et préfet du Nord. Il est remplacé le par le directeur de cabinet du ministre de l'intérieur Michel Lalande dans ces fonctions[4].Admis à faire valoir ses droits à la retraite, il rejoint la Cour des comptes comme conseiller maître en service extraordinaire le 4 mai 2016.

En , il est nommé président de l'Observatoire national de la politique de la ville où il succède à Jean Daubigny, qui occupait cette fonction depuis [5]. Il conduit également une mission interministérielle en Guyane[6].

Distinctions

Décorations

Prix

  • Il a obtenu, lors des Big Brother Awards de 2013, le prix Orwell dans la catégorie "Exécuteurs des basses œuvres" pour "un tri sélectif qui ne laisse pas d'empreintes". L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a en effet été condamné pour "atteinte grave et manifestement illégale au Droit d’Asile" pour avoir refusé d’examiner la demande d’asile d’un demandeur qui s’était détruit ses empreintes digitales à l’acide ou au fer rouge afin d’échapper à la vérification du fichier EURODAC des empreintes[12].

Liens externes

Références

  • Portail de la Somme
  • Portail de la politique française
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