Conseil français du culte musulman

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) est une association française régie par la loi de 1901, placé sous l'égide du ministère de l'Intérieur, et qui a vocation à représenter les musulmans de France auprès des instances étatiques pour les questions relatives à la pratique religieuse[1].

Pour les articles homonymes, voir CFCM.

Toutefois, dans les faits, selon Dalil Boubakeur, président de l'association de 2013 à 2015, cette instance « ne représente pas les musulmans mais le culte musulman »[2].

Le CFCM intervient dans les relations avec le pouvoir politique français, dans la construction des mosquées, dans le marché des aliments halal, dans la formation de certains imams, dans le développement de représentations musulmanes dans les prisons et dans l'Armée française, dans la nomination d'aumôniers dans les hôpitaux, et dans la construction de carrés réservés aux musulmans dans les cimetières[3]. Il essaye de coordonner les dates des fêtes religieuses, notamment celles du ramadan.

Histoire

Jusqu'en 1973, la grande mosquée de Paris est le principal lieu de culte musulman en France. La grande mosquée de Lyon est construite quasi entièrement avec des fonds du roi Fahd ben Abdelaziz Al Saoud[4].

En 1990, Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur sous la présidence de François Mitterrand, lance le Conseil de réflexion sur l'Islam de France, qui est chargé de présenter des propositions pour l'organisation du culte des musulmans[3]. Neuf imams sur dix en France viennent alors de l'étranger[4].

Dans sa déclaration le 23 novembre 1997, Jean-Pierre Chevènement (alors ministre de l'Intérieur chargé des cultes), dit[5] :

« L'islam est une religion nouvelle en France. Avec environ quatre millions de résidents de culture musulmane, elle est rapidement devenue la deuxième religion du pays. La moitié des musulmans qui vivent sur notre territoire national sont français. La plupart des autres sont appelés à le devenir. Le gouvernement ne saurait s'en désintéresser. J'ai suivi avec attention et médité les efforts de plusieurs de mes prédécesseurs pour intégrer l'islam dans la communauté nationale. J'ai le même objectif : aider à l'affirmation d'un islam français. Seulement, les difficultés qu'ils ont rencontrées m'incitent à la prudence. Il y a un paradoxe de l'Islam dans ses rapports avec la laïcité…

Nous devrons parvenir à trouver les modalités pratiques de nos rapports, ce qui suppose l'existence d'un interlocuteur légitime, ou du moins considéré comme tel par le plus grand nombre. L'absence d'un clergé unifié et hiérarchisé ne doit pas être un obstacle insurmontable. L'État n'imposera pas ses choix. Ce n'est pas son rôle. Il agréera ceux qui lui seront proposés. Je m'adresse à ceux des musulmans qui sont ici présents et, à travers eux, à leurs coreligionnaires… Sachez en tout cas qu'il y a place pour l'islam à la table de la République. Ce n'est pas seulement un droit qui revient aux musulmans ; c'est une chance pour eux et pour la France de faire vivre, sur notre territoire, un Islam moderne. »

Le 29 mars 2017, le Conseil français du culte musulman crée la « charte de l'imam ». Dans un contexte français post-attentats, cette charte a pour but d'aider les mosquées à lutter contre la radicalisation en faisant du respect de cette charte un critère de recrutement de l'imam[6].

Une exigence abandonnée : le droit de changer de religion

En novembre 1999, Jean-Pierre Chevènement entame une consultation large rassemblant toutes les fédérations musulmanes, les grandes mosquées et certaines personnalités[3] et leur soumet un texte qui ne pouvait « faire l'objet d'une négociation », mais qui a cependant été amendé. Le texte initial ajoutait que cette convention : « consacre notamment le droit de toute personne à changer de religion ou de conviction ». Assimilée à un acte d'apostasie, cette précision sur le droit à changer de religion ou de conviction était pour Jean-Pierre Chevènement cruciale. Elle soulevait la question de la liberté religieuse. Si un musulman est libre de changer de religion, sa décision supplante celle du groupe. Inversement, pour un individu soumis à la communauté des croyants, cette soumission prime sur celle qu'il doit à la nation.

Après de longues discussions, Chevènement obtint dans un premier temps un engagement sur ce point, mais celui-ci fut finalement retiré à la demande des autorités musulmanes. Le pacte fut signé le 28 janvier 2000[7]. Si Alain Billon, conseiller de Chevènement, considère le texte comme « expression positive de laïcité »[4], il souleva immédiatement des critiques qui portent précisément sur le droit de changer de religion : ainsi, pour Leïla Babes et Michel Renard, « les pouvoirs publics, en acceptant d'altérer un texte présenté comme "non négociable", introduisent un état d'exception qui pourrait se révéler préjudiciable pour l'intégration de l'islam dans le cadre du droit »[7].

Une volonté d'instituer une communauté musulmane

La consultation fut poursuivie par Daniel Vaillant dès son arrivée au poste le 29 août 2000 jusqu'au 6 mai 2002, et aboutit à la création du CFCM par Nicolas Sarkozy, alors occupant du poste lors du conseil des ministres du 7 juin 2003[8]. Sarkozy ne tint pas compte du point essentiel soulevé par Chevènement en dépit des opinions de certains de ses conseillers.

Selon Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire, le CFCM relève au contraire d'une logique concordataire et fut maintes fois dénoncé comme une « cléricalisation » de l'islam de France et la résurgence de pratiques coloniales[9].

Le Conseil français du culte musulman (et ses conseils régionaux) est créé en 2003 pour être, sur le modèle de la loi de 1905, l'interlocuteur du gouvernement pour tous les problèmes liés à l'exercice du culte. Surtout, le CFCM doit assurer la formation des imams, une question qui revêt une importance fondamentale dans un contexte d'affrontement entre les tendances modérée et intégriste de l'islam

Près de 4 000 grands électeurs représentant 995 lieux de cultes (mosquées et salles de prières) votent dans 25 régions les 6 et 13 avril 2003. La Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), proche du Maroc, arrive en tête et obtient 16 sièges sur 41 au conseil d'administration du CFCM. La grande mosquée de Paris, proche de l'Algérie, en obtient six. L'Union des organisations islamiques de France, proche des Frères musulmans, en obtient 13. Malgré ce mauvais score, le recteur de la Grande Mosquée, Dalil Boubakeur est assuré d'obtenir la présidence du CFCM, en vertu d'un accord préalable conclu le 20 décembre 2002, sous l'égide du gouvernement français[3].

Le Conseil, quelquefois perçu comme censé représenter la communauté musulmane alors que ses fonctions sont exclusivement liées au culte, souffre en outre d'un manque de représentativité au sein de la communauté musulmane, avec des abstentions de vote de près de la moitié des mosquées en 2012. Les tensions entre ses grands courants engendrent des difficultés à manifester une position unitaire[10].

Le 3 novembre 2016, invité par le Vatican, Anouar Kbibech, président du CFCM, se rend à Rome en compagnie de ses vice-présidents, dans le but de débattre les relations entre chrétiens et musulmans[11].

Fonctionnement

Le conseil d'administration est élu pour trois ans par des délégués des mosquées dont le nombre est déterminé uniquement par la surface des lieux de culte. Le conseil élit en son sein le bureau exécutif qui élit à son tour le président du CFCM pour la durée du mandat. Les conseils régionaux du culte musulman (CRCM) sont élus en même temps.

Le nombre de délégués élus aux conseils régionaux du culte musulman se calcule en fonction de la surface des lieux de culte : une salle de prière de 100 mètres carrés donne droit à un délégué, une mosquée de plus de 800 mètres carrés aura 15 délégués[12].

En janvier 2020, Fatih Sarikir, membre du Millî Görüş turc, a obtenu le siège stratégique de secrétaire général du conseil français du culte musulman, fonction qu'il cumule avec celle de président de l'Union européenne pour l'enseignement musulman privé (UEPM) qui gère onze groupes scolaires en France[13].

Composantes

Différentes tendances composent le conseil :

Chaque composante du conseil reste très liée à son pays « d’origine » :

En mars 2021, quatre fédérations du Conseil français du culte musulman (la Fédération de la Grande Mosquée de Paris, le Rassemblement des musulmans de France, Musulmans de France et la Fédération française des associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles) se retirent du bureau exécutif et annoncent le 21 mars la création d'une « coordination » afin de réfléchir à « la refondation de la représentation du culte musulman en France »[15].

Présidents

MandatPrésident du CFCM
20032008Dalil Boubakeur
20082013Mohammed Moussaoui
20132015Dalil Boubakeur
20152017Anouar Kbibech
20172019Ahmet Ogras
20192020Dalil Boubakeur (intérim)
2020en coursMohammed Moussaoui

Dalil Boubakeur est le premier président du CFCM. Élu en 2003, il est réélu en 2005 malgré la défaite de la grande mosquée de Paris et la victoire de la Fédération nationale des musulmans de France.

En , Mohammed Moussaoui, vice-président du Rassemblement des musulmans de France, remplace Boubakeur à la présidence, à l'issue des élections. Il écourte son mandat en 2013 pour permettre la mise en œuvre d’une réforme, souhaitée par les autorités françaises, mettant en place une direction collégiale et tournante.

En , Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris, redevient président du CFCM, élu à une très large majorité des membres du conseil d’administration.

Le , Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France, succède à Boubakeur[16].

Le , Ahmet Ogras, chef d'entreprise et président du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), prend la présidence[17]. Son arrivée à la tête du Conseil est analysée comme un renforcement de l'influence des Frères musulmans dans cette institution[18]. Il quitte la présidence le 30 juin 2019[19].

Le 19 janvier 2020, le conseil d'administration désigne Mohammed Moussaoui pour assurer la présidence du 19 janvier 2020 au 19 janvier 2022, puis Chems Eddine Hafiz du 19 janvier 2022 au 19 janvier 2024 et enfin Ibrahim Alci du 19 janvier 2024 au 19 janvier 2026[20].

2011

Les élections du 5 juin 2011 renouvellent les représentants au conseil. Le conseil est composé de[21] :

L'UOIF a décidé de boycotter le scrutin[22].

2013

Les élections du 8 juin 2013 renouvellent les représentants au conseil. Le conseil est composé de[23] :

D'autres membres sont nommés au conseil par les fédérations et les grandes mosquées[23].

2019

Dans l'attente des élections pour le CFCM et les conseils régionaux prévues le 19 octobre 2019, Dalil Boubakeur exerce les fonctions de président par intérim[19]. En septembre, ces élections sont reportées une première fois, au 9 novembre. En novembre, elles sont de nouveau reportées aux 10 et 17 novembre, les élections se déroulant sur deux jours[24],[25]. L'élection du bureau national est prévue pour le 7 décembre 2019 mais est, elle aussi, reportée, au 19 janvier 2020[26].

Polémique de l'affaire Mila

Le 24 janvier 2020, Abdallah Zekri, délégué général du CFCM et président de l'Observatoire national contre l'islamophobie, déclare sur Sud Radio « Elle l’a cherché, elle assume. Qui sème le vent récolte la tempête. » à propos d'une adolescente menacée de mort après avoir tenu des propos critiques sur l’islam[27]. Cependant, le même jour, le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, déclare que « rien ne saurait justifier les menaces de mort quelle que soit la gravité des propos tenus » et que « c'est la justice qui doit prononcer les sanctions prévues par la loi s'il y a provocation et incitation à la haine »[28]. Il s'exprime à nouveau le 6 février 2020 dans une tribune, soulignant que « certains musulmans s'égarent en pensant défendre la dignité de leur religion par la menace, la violence ou l'insulte » et que « nous devons accepter que l'islam soit critiqué y compris dans ses principes et fondements » et « accepter tous les débats et refuser toutes les violences »[29].

Appel au boycott des produits français par la Turquie

Après le discours d'Emmanuel Macron au cours de l'hommage du 22 octobre 2020 rendu au professeur décapité par un islamiste tchétchène (attentat de Conflans-Sainte-Honorine), le président turc Recep Erdogan appelle à boycotter les produits français dans tout le monde musulman. Mohammed Moussaoui exhorte dans un communiqué du 26 octobre 2020 à l'AFP les musulmans de France à « défendre l'intérêt » du pays face à la campagne de boycott visant les produits français, qu'il considère comme « contre-productive » et créant de la « division » : « La France est un grand pays, les citoyens musulmans ne sont pas persécutés, ils construisent librement leurs mosquées et pratiquent librement leur culte »[30].

Dans la presse

Plainte contre Charlie Hebdo

Le CFCM estime que l'hebdomadaire a eu une « volonté délibérée d'offenser » lors de la parution d'un numéro. Il pourrait déposer plainte, estime Mohammed Moussaoui, alors président du CFCM : « Il s’agit bien d’une intrusion agressive et gratuite dans les tréfonds de leurs sentiments religieux. Il s'agit d’une provocation »[31],[32],[33]. Le CFCM n'a pas poursuivi davantage ce sujet.

Un autre numéro intitulé La Vie de Mahomet est paru le 2 janvier 2013. Cette fois-ci, le CFCM

« [a] appelé les musulmans de France à éviter toute réaction à ce comportement obsessionnel et pathologique qui ne traduit qu’une forme de lâcheté et d’opportunisme, face auxquels les musulmans doivent opposer mépris et ignorance[34]. »

Attentat contre Charlie Hebdo

En janvier 2015, le CFCM a condamné l'attentat islamiste contre Charlie Hebdo le jour même par communiqué de Boubakeur, qui écrit : « nous appelons tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République et de la démocratie à éviter les provocations qui ne servent qu’à jeter de l’huile sur le feu »[35].

Plus tard, Ahmet Ogras, l'un des vice-présidents du CFCM, a jugé jeudi 15 janvier au micro de Radio France internationale « inadmissible » de la part de l'hebdomadaire, dans la « conjoncture » actuelle, de persister à caricaturer le prophète Mahomet :

« Il y a trouble de l'ordre en provoquant les personnes, en humiliant 2 milliards de personnes aujourd'hui. On pouvait s'exprimer différemment[36]. »

Visite d'Emmanuel Macron

En juin 2017, Emmanuel Macron est invité par Anouar Kbibech, président du CFCM, à participer à la rupture du jeûne de ramadan de 2017. Il appelle les musulmans de France à combattre le fanatisme, les « prédicateurs de haine » et le « repli identitaire »[37],[38],[39],[40]. Il loue la fermeté des « autorités musulmanes » dans leur lutte contre la déchirure « entre les Français de toutes croyances et les Français de confession musulmane ». Il regrette que les « générations les plus jeunes [aient] des réticences à passer les portes [des] institutions », demande que les imams qui officient en France soient formés sur le sol français[39],[41] et pointe du doigt ceux qui « au nom de leur foi [veulent] se soustraire aux lois de la République[38],[37]. »

Financement du culte musulman

Le , dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde, le Conseil français du culte musulman et l'Association musulmane pour un islam de France (AMIF) s'engagent à créer une nouvelle « association unifiée de financement du culte musulman transparente et professionnelle », pour former « en France des imams français » et lutter « contre l’extrémisme et la violence commise au nom de l’islam »[42].

Attentat de Conflans-Sainte-Honorine

Faisant suite à l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine du 16 octobre 2020, Moussaoui déclare le 23 octobre suivant que justifier un meurtre en voulant se venger de caricatures est « une trahison et une profanation » de l'islam[43].

Notes et références

  1. Dictionnaire de l’Islam, religion et civilisation, Encyclopaedia Universalis, , p. 87.
  2. « CFCM : l'adieu amer de Boubakeur », sur Le Point, (consulté le ).
  3. ina.fr : « Le Conseil français du culte musulman », 14 avril 2003.
  4. Jonathan Laurence : « From the Élysée Salon to the Table of the Republic », in European Yearbook of Minority Issues, vol. 3, p. 247.
  5. discours.vie-publique.fr : « Déclaration de M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'intérieur chargé des cultes, sur l'histoire des relations entre l'État et les religions, l'attachement au maintien du régime du Concordat en Alsace Moselle et sur les voies de l'intégration d'un Islam à la française, Strasbourg le 23 novembre 1997. »
  6. « France : le CFCM établit une "charte de l'imam" ».
  7. Liberation.fr : « Quelle liberté de conscience ? », de Leïla Babes et Michel Renard, 26 juin 2000.
  8. L'association est créée le 28 mai 2003 par publication au Journal officiel de la République française le 7 juin 2003, annonce no. 1783.
  9. Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire, Collectif, La fracture coloniale, la société française au prisme de l'héritage colonial, La Découverte, p. 77-81.
  10. « Les quatre plaies du Conseil du culte musulman », Libération, 2012.
  11. Hanan Ben Rhouma, « Une rencontre organisée entre le pape François et le CFCM au Vatican », SaphirNews.com, (lire en ligne, consulté le ).
  12. « La lente agonie du CFCM », sur zamanfrance.fr (consulté le ).
  13. Le Parisien, L'irrésistible ascension du Milli Gorus, article du 28 juillet 2020
  14. « 3 raisons qui expliquent l’impopularité du Conseil français du culte musulman », sur 3millions7.cfjlab.fr (consulté le ).
  15. Culte musulman : des fédérations dissidentes du CFCM veulent créer une nouvelle instance, site lemonde.fr, 21 mars 2021.
  16. Anne-Bénédicte Hoffner, « Anouar Kbibech, un homme de dialogue à la tête du CFCM », La Croix, .
  17. « Ahmet Ogras, un Franco-Turc proche de l'AKP, prend la tête du CFCM », France24, 30 juin 2017.
  18. Pierre Vermeren, « Pierre Vermeren : “La priorité des Frères musulmans, l'Europe” », lefigaro.fr, 7 juillet 2017.
  19. Voir sur liberation.fr.
  20. Communiqué du CFCM, 19 janvier 2020.
  21. Communiqué du CFCM, site du CFCM, 5 juin 2011.
  22. « Élections du CFCM : l’UOIF boycotte, la Fédération de la mosquée de Paris incertaine », saphirnews.com, 9 mars 2011.
  23. « Résultats des élections du CFCM du 8 juin 2013 », sur lecfcm.fr,
  24. Bernadette Sauvaget, « Islam : le CFCM réorganise encore ses élections », Libération,
  25. Bernadette Sauvaget, « Les élections du Conseil français du culte musulman reportées »,
  26. « L'élection du président du CFCM (culte musulman) à nouveau repoussée, au 19 janvier », Le Figaro,
  27. https://www.marianne.net/societe/mila-harcelee-pour-avoir-critique-l-islam-elle-l-cherche-elle-assume-estime-le-delegue
  28. “Rien ne saurait justifier les menaces de mort” reçues par l'ado ayant critiqué l'islam, estime le président du CFCM, https://france3-regions.francetvinfo.fr, 24 janvier 2020.
  29. Affaire Mila: «accepter que l'islam soit critiqué», sans «mise à l'index des musulmans, site www.la-croix.com, 6 février 2020.
  30. LCI, Fermeture de la mosquée de Pantin, 27 octobre 2020
  31. liberation.fr: "Le CFCM étudie la possibilité de porter plainte contre «Charlie Hebdo»", 21 septembre 2012
  32. atlantico.fr : « Caricatures de Mahomet : vers une plainte du CFCM contre Charlie Hebdo », 21 septembre 2012.
  33. nouvelobs.com : « Le CFCM étudie la possibilité de porter plainte contre Charlie Hebdo », 21 septembre 2012.
  34. oumma.com : « BD Charlie Hebdo : Le CFCM appelle les musulmans à opposer mépris et ignorance », 2 janvier 2013.
  35. lecfcm.fr : « Condamnation de l’attentat contre Charlie Hebdo », 7 janvier 2015.
  36. lemonde.fr : « Un vice-président du CFCM juge “inadmissible” que Charlie persiste à caricaturer Mahomet », 15 janvier 2015.
  37. « Macron appelle les dirigeants musulmans au "combat" contre le fanatisme et le repli », leparisien.fr, 20 juin 2017.
  38. « Macron appelle les dirigeants de l'islam de France au "combat" contre le fanatisme », bfmtv.com, 21 juin 2017.
  39. « Macron appelle les musulmans au "combat" contre le "fanatisme" », lemonde.fr, 21 juin 2017.
  40. « France : Emmanuel Macron a participé au dîner de rupture du jeûne », rfi.fr, 21 juin 2017.
  41. « Il importe de former les imams sur le sol français et de façon adaptée aux valeurs de la République. Il n’est plus possible de se contenter aujourd’hui d’un appel massif à des imams formés dans des pays tiers. »
  42. Rapprochement chez les acteurs musulmans pour financer le culte, Le Monde, 6 mars 2020.
  43. La Croix, article du 23 octobre 2020

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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