Conseil des représentants (Irak)

Le Conseil des représentants (en arabe : مجلس النواب romanisé : Majlis an-Nuwwāb ; en kurde : ئه‌نجومه‌نی نوێنه‌ران romanisé : Enjumen-e Nûnerên) est, selon la Constitution de l'Irak de 2005, la chambre basse du parlement bicaméral d'Irak.

Conseil des représentants
(ar) Majlis an-Nuwwāb
(ku) Enjumen-e Nûnerên

مجلس النواب
ئه‌نجومه‌نی نوێنه‌ران

Présentation
Type Chambre basse (de jure)
Monocaméral (de facto)
Création
Lieu Bagdad, Zone verte
Durée du mandat 4 ans
Présidence
Président Mohamed al-Halbousi (Al-Hal)
Élection
Structure
Membres 329 représentants
Composition actuelle.
Groupes politiques

Gouvernement (178)

Opposition (152)

Élection
Système électoral Scrutin proportionnel de listes ouvertes
Dernière élection 12 mai 2018

Palais des congrès

Photographie du lieu de réunion.
Divers
Site web parliament.iq
Voir aussi Politique en Irak

En réalité, elle est l'assemblée monocaméral du pouvoir législatif irakien, le Conseil de la Fédération, la chambre haute, ne s'étant encore jamais réuni.

Il est situé dans la zone verte à Bagdad.

Système électoral

Le Conseil est composé de 329 députés représentants élus pour quatre ans au scrutin proportionnel de liste ouvertes dans dix huit circonscriptions de sept à trente quatre sièges correspondants aux gouvernorats de l'Irak. Les sièges sont répartis selon la méthode de Sainte-Laguë avec un quota de 25 % des sièges réservés aux femmes. Aux élections de 2014, ces dernières ont totalisé 25,30 % des membres du conseil[1].

Sur les 329 sièges, 9 sont réservés aux minorités religieuses ou ethniques, à raison de cinq sièges pour les chrétiens et un chacun pour les Mandéens, Yézidis, Shabaks et kurdes Feylis, ce dernier ayant été ajouté en sur décision du conseil[1].

Conditions

Seules peuvent être élues les personnes âgées d'au moins 30 ans, diplômées de l'enseignement secondaire. Les membres actifs des forces armées ne peuvent se présenter comme candidats. Sont également exclues les personnes condamnées pour détournement de fonds publics ou pour crime d'honneur, ainsi que les anciens cadres du parti Baas[1].

Bâtiment

À la suite du concours organisé pour la construction du nouveau parlement irakien par le jury du Royal Institute of British Architects en 2012, le cabinet britannique Assemblage avait été désigné comme le vainqueur et s'était vu attribuer la somme de 250 000 dollars. Mais le gouvernement irakien a préféré sélectionner le projet de Zaha Hadid, pourtant arrivé en troisième position, Capita Symonds, filiale du Capita Group, étant positionné en deuxième place.

En 2010, le gouvernement irakien lui a commandé le nouveau bâtiment de la Banque centrale d'Irak qui est en cours de construction. Ce projet était son premier projet pour son pays natal, chantier estimé à 500 millions de dollars.

Le gouvernement fédéral de Nouri al-Maliki a confirmé la construction d’un nouveau parlement pour un milliard de dollars dans un contexte difficile pour l'Irak avec les exactions de l'État islamique en Irak et au Levant et les positions du gouvernement régional du Kurdistan irakien.

Notes et références

Annexes

Liens externes

Articles connexes

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