Conrado San Martín

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Conrado San Martín a laissé derrière lui une carrière de boxeur amateur pour jouer de petits rôles au théâtre en compagnie de Cayetano Luca de Tena et jouer le rôle de figurant dans certains films. Il fait ses débuts au cinéma avec Oro Vil (1941), un film réalisé par Eduardo García Maroto. Au cours des années 1940, San Martín devint acteur dans des rôles secondaires et était très en demande dans l'un des films espagnols les plus importants de cette période: El fantasma y Doña Juanita (1944) réalisé par Rafael Gil dans Los últimos de Filipinas (1945). réalisé par Antonio Román; La princesa de los Ursinos (1947), de Luis Lucia et La Lola se va a los puertos (1947) et Locura de Amor (1948), tous deux réalisés par Juan de Orduña. Ces rôles ont amené la société de production catalane Emisora films à lui octroyer un contrat d'exclusivité. Il a notamment joué dans les comédies: Siempre vuelve de madrugada (1948) (Il revient toujours à l'aube): Despertó su corazón Réveillez-vous le cœur (1949) et Mi adorado Juan Mon bien-aimé Juan (1949), un film réalisé par Jerónimo Mihura.

San Martín a également joué dans le thriller Apartado the correos 1001 (1950); Mail box 1001, un film de Julio Salvador qui a connu un franc succès auprès du public; et Relato policíaco (1954) de Antonio Isasi-Isasmendi. Le succès de certaines de ces productions lui a valu le rôle principal dans Amenaza (1950) Threat, un film réalisé par Antonio Román; La patrulla, 19540, un film réalisé par Pedro Lazaga; Pasión en el mar (1956) de ... Y eligió el infierno (1957). Il crée sa propre société de production, Laurus films, qui produit les mélodrames: Lo que nunca muere (1954) et Sin la sonrisa de Dios (1955).

Au fur et à mesure que sa carrière se consolidait, il a commencé à travailler dans des coproductions internationales telles que: Le légion de Cléopâtre (1959) de Vittorio Cottafavi, Le Colosse de Rhodes (1960), le premier film réalisé par Sergio Leone, Roi des rois (1961), La Muerte silba un blues (1962), dirigé par Jesús Franco; le Spaghetti Western All'ombra di una colt (À l'ombre d'un poulain) (1966) réalisé par Giovanni Grimaldi; Los largos de la venganza (1967) réalisé par Florestano Vancini; Simón Bolívar (1969) est un film réalisé par Alessandro Blasetti.

L’échec de sa société de production l’a finalement contraint à prendre sa retraite du grand écran au début des années 1970. Une décennie plus tard, il revient jouer des rôles secondaires importants dans des films tels que: Asesinato en el comité central (Meurtre au Comité central) (1983); À la lecture de la lune (1985) ', un film de José María González Sinde; Extramuros (1985), un film réalisé par Miguel Picazo; Dragon Rapide (1986) de Jaime Camino Boom Boom (1989) de Rosa Vergés; Riders of the Dawn (1990) de Vicente Aranda et A solas contigo (1990), réalisé par Eduardo Campoy.

En 2003, Conrado San Martín reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[2].

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