Confédération générale du patronat français

La confédération générale du patronat français (CGPF) est une organisation patronale française créée le pour remplacer la Confédération générale de la production française, discréditée aux yeux de certains patrons pour avoir signé les accords de Matignon (1936).

Elle n'est pas dirigée par un patron, mais par un intellectuel et ancien homme politique, Claude-Joseph Gignoux. Son vice-président délégué est Alexandre de Lavergne[1], qui exerçait déjà ce rôle avant 1936. Ses dirigeants sont des dirigeants d'organisations patronales régionales ou professionnelles (Lambert-Ribot, du Comité des forges, Henri de Peyerimhoff de Fontenelle)[2].

Histoire

Le , le siège de la CGPF, au 4, rue de Presbourg à Paris, est la cible d’un attentat à la bombe fomenté par le groupe d'extrême droite La Cagoule. Comme lors d’une autre explosion non loin de là, le même jour, contre l’union des industries et métiers de la métallurgie au 4, rue Boissière, un agent de police en faction devant les bâtiments est tué. Ces deux actions terroristes qui avaient pour objectif d’en faire accuser les communistes, sont connues sous le nom d'attentats de l'Étoile, en raison de la proximité de la place de ce nom.

Le régime de Vichy dissout la CGPF par la loi du mettant en place les comités d'organisation. En décembre 1945, elle est remplacée par le Conseil national du patronat français (CNPF), pour représenter l'ensemble des patrons après la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

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