Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais

La Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais est une ancienne société française.

Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais
Création 1829
Fondateurs Maréchal Soult, Louis Bérard
Forme juridique société anonyme
Activité Industrie métallurgique (d)[1]

Historique

L'origine de l'entreprise remonte à l'initiative du maréchal Soult en 1827, soutenue par le banquier parisien Louis Bérard, d'une société d'exploration chargée de recherches minières dans l'arrondissement d'Alès.

Les concessions de mines de houille et de fer permettent la constitution de deux sociétés en 1829 : la Société civile des houillères de Rochebelle et de Trélys et la Compagnie des fonderies et forges d'Alais. La Compagnie d'Alais récupère rapidement les droits de la Société civile.

Connaissant des difficultés à ses débuts, la Compagnie d'Alais afferme ses usines à un groupe parisien formé autour du banquier Drouillard et de Benoist d'Azy, pour une période de vingt ans.

La Compagnie connaît, dès ses débuts, de sérieuses difficultés, et en 1836 elle afferme ses usines pour vingt ans à un groupe parisien formé par le banquier Drouillard et l'homme d'affaires Benoist d'Azy.

Son nom évolue en Compagnie des mines, forges et fonderies d'Alais en 1873.

En 1890, la Compagnie d'Alais acquiert les établissements métallurgiques de Bessèges, appartenant à la Compagnie des Fonderies et Forges de Terrenoire.

En 1904, elle est transformée en société anonyme et créé sa filiale la Société minière franco-africaine, ayant pour objet l'exploitation de minerais de fer en Algérie et dans les Pyrénées-Orientales.

Elle prend des participations dans différentes sociétés de l'Est et du Nord de la France après la Seconde Guerre mondiale.

Les houillères de Trélys sont nationalisées en 1946 et réunies aux Houillères du bassin des Cévennes.

Elle est transformée en Compagnie industrielle et financière d'Alais en 1960. Elle compte alors dans ses filiales notamment la Société des ateliers et fonderies de Tamari et Neyrpic.

En 1972, la compagnie est absorbée par la Sofinex, une filiale du Crédit lyonnais.

Notes et références

  1. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), consulté le

Sources

  • Bertrand Gille, Recherches sur la formation de la grande entreprise capitaliste (1815-1848), Revue économique, 1961, 12-4
  • Jean-Jacques Roux, "Politique sociale et rapports sociaux : la Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais de 1920 à 1930", Gazette des archives, 1995, 168, pp. 149-163

Voir aussi

Articles connexes

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