Comité de libération nationale (Québec)

Le Comité de libération nationale (CLN) a été fondé secrètement le par quatre jeunes militants du Rassemblement pour l'indépendance nationale (R.I.N.), à Montréal. Certains le considèrent comme l'ancêtre du Front de libération du Québec[1].

Pour les articles homonymes, voir Comité de libération.

Principes et méthodes

Le CLN se caractérise par sa stratégie pour parvenir à l'indépendance du Québec. En effet, c'est en combinant l'action clandestine, voire la violence politique, avec l'action ouverte, légale que le Comité entend mener le Québec à l'indépendance.

Toutefois, en 1962, il n'était pas envisageable de recourir à l'action directe avant d'avoir bâti une infrastructure solide. C'est pourquoi le comité forma des cellules au sein du R.I.N. et de l'Action socialiste pour l'indépendance du Québec (ASIQ). Le comité rassemblera une vingtaine de militants, dont certains qui décideront de se joindre au Réseaux de résistance, et ultérieurement au FLQ.

Membres fondateurs

  • Jacques Désormaux, président pour Montréal et cofondateur du RIN. Il militera ensuite 10 ans dans le FLQ.
  • Jacques Lucques, alias Jacques Latour. Un des responsables des relations internationales du RIN d'origine franco-chilienne.
  • Robert Aubin[2], étudiant en histoire et membre de la section universitaire du RIN (provisoirement suspendu du RIN en 1962 pour ses idées marxistes).
  • Philippe Bernard, étudiant en sciences politiques.

Articles connexes

Notes et références

  1. L'indépendance du Québec. « Comité de libération nationale ».
  2. À ne pas confondre avec le politicien du même nom. Voir Robert Aubin.
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