Combres-sous-les-Côtes

Combres-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Combres et -sous-les-Côtes.

Combres-sous-les-Côtes

L'église Saint-Étienne.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre
Maire
Mandat
Cynthia Pector
2020-2026
Code postal 55160
Code commune 55121
Démographie
Gentilé Combriots [1]
Population
municipale
118 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 34″ nord, 5° 37′ 31″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 373 m
Superficie 5,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Verdun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Étain
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Combres-sous-les-Côtes
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Combres-sous-les-Côtes
Géolocalisation sur la carte : France
Combres-sous-les-Côtes
Géolocalisation sur la carte : France
Combres-sous-les-Côtes

    Géographie

    La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Combres-sous-les-Côtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), forêts (36,2 %), cultures permanentes (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (4,1 %), zones humides intérieures (2,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Durant la Première Guerre mondiale, en décembre 1914, la ligne de front se situe dans la commune, elle est tenue par le 301e régiment d'infanterie. Le 1er janvier 1915, à minuit, l'armée allemande lance une attaque, les soldats atteignent la première ligne[10].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Michel Gueudar-Delahaye    
    mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Vialat    
    mars 2014 mars 2020 Blandine Fournier    
    mai 2020 En cours Cynthia Pector [11]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2018, la commune comptait 118 habitants[Note 3], en augmentation de 0,85 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    305330356443548580551557563
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    495506508488463466441445420
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    40039335389143136142122136
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    12011095103114119107117118
    2018 - - - - - - - -
    118--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Étienne, origine XVIIe siècle, rebâtie en 1787, reconstruite en 1926.

    Décoration française

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Coupé voûté : au 1) de sinople à une grappe de raisin d'or accostée de deux croisettes aux pieds fichés d'argent pommetées d'or ; au 2) de gueules à une étoile de dix rais d'or remplie de sable.
    Ornements extérieurs
    Soutien sous l’écu : deux brins de bleuets d'azur tigés et feuillés de sinople passés en sautoir et ornés de coquelicots au naturel. Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    • Les bleuets et les coquelicots illustrent la rudesse des combats qui se sont déroulés sur le territoire de Combres, particulièrement de novembre 1914 à fin avril 1915, pour reprendre aux Allemands l'observatoire constitué par la butte surplombant les villages des Éparges et de Combres.
    • L’étoile d'or remplie de couleur noire sur le champ rouge représente les explosions souterraines et illustre le sacrifice de nombreux hommes des deux camps dans cette guerre des mines posées dans des galeries creusées par les sapeurs du Génie.

    Les habitants ont été pris en otages dès le début de l'invasion et ont subi la déportation en Allemagne.

    • Les boules des croisettes pommetées symbolisent les cailloux de la lapidation de Saint Étienne. L'église est sous le vocable de l'invention (la découverte des reliques) de Saint Étienne. Bâtie au XVIIe siècle, réhabilitée en 1787, détruite au cours de la grande guerre, elle a été reconstruite en 1926.
    • La grappe de raisin rappelle que jusqu'à la fin du XIXe siècle, le village vivait principalement de la vigne. En ce début du XXIe siècle, il est agréable de constater que la vigne prospère à nouveau sous les côtes de Combres.
      Création Robert A. Louis et Dominique Lacorde, adoptée le 09/04/2021, Madame Cynthia Pector étant maire.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meuse-55
    2. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. 'La boue' de Maurice Genevoix, p. 488.
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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