Col Ferret

Le toponyme col Ferret indique couramment le Grand col Ferret (2 536 ou 2 537 mètres[3]^,[4]), la plus haute étape du Tour du Mont-Blanc, très fréquenté en raison de sa facilité d'accès des deux versants. En particulier, l'ascension du versant italien est favorisée par le refuge Elena. Côté suisse, on part de Ferret (1 705 mètres) où on se rend avec le car postal ou, en voiture, environ 50 m de dénivelé plus haut. À droite de la route on descend légèrement, puis on suit une route de terre, ascendante par lacets, jusqu'au bâtiment Alp La Peula (2 072 mètres), et finalement un chemin plus étroit, mais facile jusqu'au col. Par beau temps, il offre un panorama sur le mont Dolent et son glacier, ainsi que les Grandes Jorasses.

Au nord de ce col se trouve le Petit col Ferret (2 486 ou 2 510 mètres[1]^,[2]), important par le fait qu'il marque le partage entre les Alpes occidentales (les Alpes grées) et les Alpes centrales (les Alpes pennines). Il sépare aussi le massif du Mont-Blanc du groupe du Gran Golliaz. L'accès à ce col est moins facile à cause de la majeure inclinaison du terrain. Dans le val Ferret italien se trouve le bivouac Fiorio qui dessert la cuvette du glacier de Pré de Bar.

Les deux cols sont séparés par la Tête de Ferret (2 713 ou 2 714 mètres).

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