Citroën Type C 5HP

La Citroën Type C, plus connue sous l’appellation « Citroën 5HP » ou « Citroën 5CV », est le second modèle d'automobile conçu et commercialisé par André Citroën, entre 1922 et 1926. Elle arrive après la 10HP « Type A » () qui est remplacée par la 10HP « B2 » (). Elles sont les premières voitures européennes fabriquées en grande série.

L'une des premières couleurs dans laquelle elle est proposée est le jaune (un jaune « Pamplemousse » pâle), qui lui vaut le premier sobriquet de « Petite Citron ». Elle est également surnommée « Cul de Poule » à cause de son arrière en « pointe de course » puis « Trèfle » du fait de sa version Torpédo à trois places disposées en trèfle. Le succès de cette carrosserie vaudra d’ailleurs à tous les modèles de 5HP, l’application impropre du sobriquet « Trèfle »[1].

Citroën Type C

5HP Torpédo T2 & Citroënette

Marque Citroën
Années de production 1922 - 1926
Production 80 233 exemplaire(s)
Classe Voiturette
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence, 4-cylindres
Cylindrée 856 cm3
Puissance maximale 12 ch
Transmission Propulsion
Poids et performances
Poids à vide 540 kg
Vitesse maximale 50 km/h
Consommation mixte 7 L/100 km
Émission de CO2 140 à 150 CO2 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Torpédo, Cabriolet et Voiture de Livraison 1-porte
Tôle clouée sur bois
Suspensions AV et AR par ressorts quart-elliptiques
Dimensions
Longueur 3 200 mm
Largeur 1 400 mm
Hauteur 1 550 mm
Chronologie des modèles
Oct.1921 Paris salon de l' Auto

Historique

Sources[1],[2].

Alors que le gouvernement français encourage, par des avantages fiscaux, les constructeurs automobiles à investir dans les cyclecars, André Citroën préfère se tourner vers les petites voitures. La 5HP est la première Citroën à faire son entrée dans le segment des petites voitures, alors monopolisé par Peugeot et Renault.

En dépit de sa ressemblance avec la Type A dessinée par Jules Salomon, la 5HP est en fait l’œuvre de l'ingénieur Edmond Moyet qui, quelques mois plus tôt, a réalisé un véhicule très similaire pour Amilcar : la CC.

Avec la 5HP, Citroën se définit comme une marque dédiée à la motorisation de masse. Ce dernier aspect est souligné par le fait que ses voitures peuvent également être achetées à crédit, une méthode nouvelle pour l'époque, grâce à une société de crédit à la consommation, fondée par André Citroën.

Le génie d'André Citroën est de promouvoir cette voiture vers un public féminin, ce qui est absolument inhabituel à l'époque. Tous les documents publicitaires de la 5HP représentent en effet la voiture conduite par une jeune femme.

Après un démarrage lent en 1922, son succès est tel qu’à partir de 1924, elle représente près de la moitié des ventes. Le prix de vente de la 5HP Torpédo en 1922 est de 8 500 FR soit environ 60 % de celui de la 10 HP B2 (13 900 FR).

L’appellation commerciale : « 5HP » devient « 5CV » en 1925, à l’occasion du changement du mode de calcul de la puissance des moteurs : Horse Power (HP) par Chevaux Vapeur (« ch. » en ce qui concerne la puissance développée, et « CV » pour la puissance fiscale).

Un réseau de cinq mille agents est établi entre 1919 et 1925 dans le monde entier, et des filiales et concessionnaires exclusifs sont implantés un peu partout : Japon, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Afrique du Nord, Australie, Amérique du Sud, etc.

Des unités de production sont installées en Espagne, Italie, Pologne, Algérie, Belgique et Angleterre à partir de 1925, afin d’échapper aux barrières douanières qui imposent des taxes élevées pour les produits d’importation dans certains pays (ex. : droits Mac Kenna en Grande-Bretagne).

Les premières voitures de série sont construites en mars 1922. Au lancement en mai, la 5HP est disponible uniquement en version Torpédo 2-places puis début 1923, une version Cabriolet 2-places plus luxueuse est ajoutée. Fin 1923, une version torpédo 3-places et un Vehicule de Livraison sont ajoutés.



« Bubsy » arrivant à Sydney en décembre 1925.

La 5HP est un modèle de fiabilité et de frugalité par rapport à la concurrence : elle est extrêmement robuste comme en témoigne « Bubsy », une Torpédo 2-places achetée d’occasion par deux étudiants, qui effectuent à son bord en 1925 dans des conditions extrêmes et sans aucun problème mécanique, un périple de 17 000 km en cinq mois autour de l’Australie[3],[4].

Malheureusement, bien que la 5HP soit un succès indéniable, elle est insuffisamment rentable. Afin de préparer la naissance de la B14 « tout acier », André Citroën prend seul la décision, contre l’avis général, de mettre fin à sa production en . Un modèle « Type C.4 », à carrosserie « tout acier » est quand même envisagé mais finalement abandonné à cause d’un prix de revient beaucoup trop élevé.

La 5HP est aujourd’hui la voiture de collection type des années 1920. Son succès tient à ce qu’elle a déjà été à son époque une immense réussite commerciale et aussi au fait qu’il est possible de la restaurer très facilement à partir de pièces d’époque encore nombreuses et de re-fabrications. Sur les 83 000 5HP construites, beaucoup ont été transformées en véhicules utilitaires, tracteurs, etc. Il est estimé qu’environ deux à trois mille voitures (3 à 4 %) ont survécu.

Technique

Sources[5],[1].

Les « organes de manœuvre » sur Torpédo T2 1922
… et sur Cabriolet C3.

La petite Citroën a de l’avance sur la concurrence : elle est équipée d'un démarreur et de phares électriques, atouts majeurs pour satisfaire la clientèle féminine sensible à la facilité de conduite.

Le poids à vide est de 543 kg (essentiellement celui du moteur, de la boite de vitesses et du pont arrière. La vitesse maximale est de 60 km/h, la consommation d’essence de 5 L aux 100 km.

Les châssis 5HP sont assemblés dans l'usine de Levallois et le montage final est fait à Javel. Des versions avec conduite à droite sont disponibles pour la France (la demande est encore forte pour ce mode de conduite) et aussi pour l’exportation (Angleterre, Commonwealth, Suède, Argentine, Australie).

La carrosserie est constituée d’une structure en bois, sur laquelle les tôles de carrosserie sont clouées. La 5HP sera la dernière Citroën avec carrosserie à ossature composite (ossature bois recouverte de tôle).

Il n’y a qu’une seule porte, côté passager s’ouvrant vers l’avant. Les charnières sont invisibles (sauf cabriolet) et les déformations de la caisse sont absorbées par une serrure à double cône évitant l’ouverture inopinée des portes.

Les voitures de début 1922 possèdent un capot avec trois fentes d'aération, remplacé par une version à seize fentes vers septembre 1922, et l’avant présente une élégante calandre en forme de coupe-vent.

En fin 1922, pour des raisons techniques de fabrication, le radiateur, alors avec faisceau soudé dans la calandre, est construit avec faisceau et calandre (nickelée) séparés. Les premiers écussons Citroën sont à chevrons bleus sur une base nickelée, puis les motifs seront inversées.

Moteur avec carburateur Solex

Le moteur à soupapes latérales est un 4-cylindres de 856 cm3 refroidi par thermosiphon développant une puissance de 11 ch. À partir du , le système de refroidissement est amélioré par le montage d’un ventilateur sur tous les modèles (auparavant monté uniquement sur les cabriolets).

L’alimentation est assurée par un carburateur Solex ou Zénith sur les Voitures de Livraison (VL).

L’allumage initialement par batterie, bobine et delco est remplacé vers mars 1923 par un allumage par magnéto.

Moteur avec magnéto RB

Le moteur est accouplé à une boite de vitesses à trois rapports non synchronisés, plus marche arrière. Les pignons sont à taille droite (très bruyante), donc la boite a tendance à « chanter » en 1re et 2e ; le bruit étant annihilé en 3e (prise directe). La boîte est encore plus bruyante si les pignons présentent de l’usure, mais aussi quand le palier entre arbre primaire et secondaire a trop de jeu. Ce dernier provoque une excentration du train primaire par rapport aux pignons de réduction de 1re2e, et induit un jeu exagéré entre ces pignons qui travaillent alors en bout de dents, d’où bruit augmenté et usure prématurée.

Comme sur les voitures contemporaines, la pédale d’accélérateur est située entre celles de l'embrayage et de commande du frein de ralentissement situé en sortie de boite de vitesses.

Il n’y a pas de freins sur les roues avant. Le frein principal à main est disposé sur la boite de vitesses et commande les deux tambours sur les roues arrière. Le freinage n’est pas le point fort de la voiture ; il faut savoir anticiper et doser l’action des deux systèmes de freinage sous peine de casser un arbre de roue. Beaucoup de 5HP ont été modifiées pour coupler le frein de transmission et les freins arrière sur la commande au pied. Cette modification a finalement été adoptée en série sur les derniers modèles 1926.

Le châssis en échelle est de forme trapézoïdale. Il est renforcé par des traverses pour éviter la déformation des longerons en « U ».

La suspension consiste en quatre ressorts à lames quart elliptiques inversés. Seuls, des amortisseurs à friction sont montés d’usine à l’arrière sur le cabriolet à partir de 1925 (plus lourd).

En automne 1923, le châssis court Type C.2 est allongé de 10 cm Type C3 (l’empattement passe à 2,35 m). Il est prolongé par un col de cygne fermé par une traverse supplémentaire et dépasse maintenant le pont arrière. Il soutient dorénavant l’arrière de la caisse jusqu’à lors en porte à faux. Sur ce châssis « long » seront construites, les anciennes carrosseries Torpédo et Cabriolet, les nouvelles Torpédos « trois places » et la Voiture de Livraison. L’allongement du châssis se remarque par la distance supérieure entre la roue de secours et l’aile arrière. Ce châssis est construit sans modification jusqu'à la fin de la production.

Le pont arrière est du type « banjo ». Le carter de différentiel peut avoir une forme ronde ou ovale depuis Juillet 1925. La denture du couple conique est du type Citroën « à chevrons ». Une denture hélicoïdale plus facile à usiner et plus robuste devient disponible, en deuxième monte, a partir de 1928.

Le système de pare-brise de Duvivier est remplacé par un système similaire Citroën sur les modeles TL et T3-2 en Juillet 1925.

Les pneus à talons « Michelin câblé » de 700x80 sont du type « haute pression », c’est-à-dire gonflés à 4 à 5 bars, rendant la conduite délicate et le confort médiocre. Ils sont remplacés à partir de par des pneus à talons 715x115 « basse pression » gonflés à 2,5 bars, proposés d’abord en option puis montés en série en juin. Par la suite, les jantes 11-12x45 à tringle apparaissent en 1927 pour les pneus à tringles à basse pression (1,5 à 1,75 bar) « Confort Bibendum » et sont couramment montées en remplacement des montes d’origine à talons, sur forte incitation de Michelin.

Le niveau d’équipement de la 5 HP étant relativement simplifié, de nombreux accessoiristes et manufacturiers en profitent pour proposer de multiples solutions d'amélioration du confort de conduite ou de la performance telles que : porte-bagages, jauge à essence (O.S.), thermomètre d'eau (Boyer-Meter), compteur de vitesse et montre (Jaeger, O.S.), amortisseurs (Houdaille, Repusseau), freins avant (Poulet, Acmos), améliorations du moteur (Super-Culasse Desprez, Transformations F. Crespelle, Culasse Ruby-Ricardo).

Modèles

Source[6].

En 1922-23, la Torpédo T2 et le Cabriolet TL biplaces sont montés sur le châssis court (C2).

En octobre 1923, ces carrosseries, ainsi que la Voiture de Livraison VL et la " Torpédo 3-places " T3-1 , dite " 3-places décalées" ou " à strapontin "  sont alors montées sur le châssis long (C3) .

En octobre 1924, la   T3-1 est remplacée par la Torpédo 3 places  T3-2 : deux places à l’avant et une à l’arrière disposées en « trèfle ».



Torpédo 2-places (T2)

Source[7].

Production : châssis court (C2) : mai 1922 à septembre 1923 ; châssis long (C3) : octobre 1923 à printemps 1925.

5HP C2 Torpédo 2-places T2 version originale - Oct.1921
5HP C2 Torpédo 2-places T2.
5HP C3 T2 1924, pneus confort 715x115. Catalogue Citroën

La « pointe de course » arrière donne à la Torpédo une allure sportive. Elle prend également le sobriquet de « Cul de Poule ».


Couleurs des carrosseries : jaune (C2-1922/23), puis : rouge Bordeaux, bleu Canon ou brun Havane (C3-1924/25).

Le siège à deux places confortables est recouvert de similicuir noir (C2), puis sur (C3) : rouge ou noir pour le rouge Bordeaux ; noir pour le bleu Canon, brun ou noir pour la couleur Havane.

Le sol est recouvert de tapis-brosse noir.

À l’intérieur, on trouve deux pochettes de rangement dans la garniture de porte et côté conducteur.

La roue de secours est montée côté conducteur. Les charnières de porte sont invisibles.

À l’arrière de la voiture est placé un coffre, accessible depuis le haut et fermé par un couvercle. Deux supports permettent de placer une malle de dimensions 40 × 80 cm.

Les marchepieds sont en aluminium, renforcés par des rainures en long. Ils sont de couleur noire, le haut des rainures est poli.

Les ailes et l’habillage du châssis sont en tôle peinte au four, toujours de couleur noire.

Les phares (bols noirs, porte de phare nickelée) sont reliés par une barre réglable en largeur (nickelée).

Le tableau de bord en aluminium bouchonné est simple et ne comporte qu’un ampèremètre, un contacteur de phares/allumage.

La capote à un seul axe est en toile noire étanche. Les arceaux sont en frêne cintrés en U. Un équipement « tout temps (rideaux de côté) » est livré de série.

Le point d’articulation du pare-brise réglable était placé en haut des montants.

Le refroidissement est amélioré en juin 1925 par un ventilateur.

Les ailes à profil plat, dites « ailes plates » sont remplacées à partir du février 1925 par des « ailes rondes »



Torpédo 3-places (T3-1)

Source[8].

5HP C3 Torpédo 3 places à strapontin T3-1 .
5HP C3 T3-1 1923, pneus 700x80. Catalogue Citroën


Production châssis long (C3) : Octobre 1923 à Octobre 1924.

La carrosserie possède un arrière arrondi et est élargie pour être plus spacieuse. La roue de secours est située sur la carrosserie côté du conducteur La porte est agrandie de 12 cm par rapport au modèle T2 Un petit coffre est situé derrière le siège du conducteur. Il est accessible par le haut et fermé par un couvercle.

Le siège conducteur est fixe. Le siège passager est monté sur deux rails cylindriques et peut être déplacé d’avant en arrière. À l’avant, se trouve un strapontin repliable sous le tableau de bord et qui peut être déployé lorsque le siège passager est en position reculée.

Couleurs des carrosseries : rouge Bordeaux, bleu Canon, brun Havane. Certaines carrosseries rares ont été peintes en vert mousse.

Couleur des sièges en similicuir : rouge ou noir pour le rouge Bordeaux ; noir pour le bleu Canon, brun ou noir pour la couleur Havane.

Le point d’articulation du pare-brise réglable est placé en bas des montants.

Le sol est recouvert de tapis-brosse noir.

À l’intérieur, on trouve deux pochettes de rangement dans la garniture de porte et côté conducteur.

Ce modèle a une diffusion limitée (seulement huit mille exemplaires) car la clientèle apprécie peu le confort du strapontin et sera appelé a posteriori improprement « Faux Trèfle » par les collectionneurs.

Torpédo 3-places Trèfle (T3-2)

Source[9].

5HP C3 Torpédo 3-places en Trèfle T3-2.
5HP C3 T3-2 1924. Catalogue Citroën


Production : châssis long (C3) : Octobre 1924 à juin 1926.

Ce modèle remplace la T3-1.

Ses trois sièges sont disposés en « trèfle » d'où l’appellation « Torpédo Trèfle ». À l’avant, il y a deux sièges individuels, le troisième est placé à l’arrière au centre. Un passage entre les sièges avant permet l’accès au siège arrière.

Deux petits coffres sont placés à droite et à gauche du siège arrière. Ils sont accessibles par le haut et fermés par des couvercles.

Couleurs des carrosseries : beige foncé puis (décembre 1924) : rouge Bordeaux, bleu Canon, brun Havane.

Couleur des sièges en similicuir : rouge ou noir pour le rouge Bordeaux ; noir pour le bleu Canon, brun ou noir pour la couleur Havane.

Le point d’articulation du pare-brise réglable est placé en bas des montants.

Le sol est recouvert de tapis-brosse noir.

À l’intérieur, on trouve deux pochettes de rangement dans la garniture de porte et côté conducteur.

La roue de secours est montée à l’arrière.

Cabriolet (TL)

Source[10].

Production : châssis court (C2) : mars 1923 à septembre 1923 ; châssis long (C3) : octobre 1923 à juin 1926.

Le cabriolet est une version plus luxueuse et confortable que la Torpédo.

5HP C2 cabriolet TL Oct 1922
5HP C3 Cabriolet TL.


L’arrière est identique à la Torpédo 2-places.

Couleurs des carrosseries : jaune ou Havane (C2-début 1923), puis : rouge Bordeaux, bleu Canon ou Havane (C3-1924/25).

Couleur des sièges en similicuir : rouge ou noir pour le rouge Bordeaux ; noir pour le bleu Canon, brun ou noir pour la couleur Havane.

La capote clôt hermétiquement la carrosserie ; elle est en similicuir noir, avec arceaux métalliques. À l’intérieur, une étoffe double la capote qui peut être ouverte ou fermée depuis l’intérieur. Sur châssis long, la capote devient livrable en similicuir rouge, brun ou noir.

Le sol est recouvert de tapis-brosse noir.

À l’intérieur on trouve deux pochettes de rangement dans la garniture de porte et côté conducteur.

Sur les châssis courts, l'ouverture du coffre à bagage est plus grande que sur le modèle T2 ; ce qui ne permet pas de monter de porte malle ; les châssis longs reviendront à la petite ouverture. À l’intérieur, derrière les sièges, une trappe fermée par un couvercle donne accès au coffre.

Une poignée de porte en forme de T est montée à l’extérieur. Les charnières sont visibles.

Une banquette confortable offre assez de place pour deux personnes. Les premiers Cabriolets ont la banquette légèrement reculée du côté passager.

Sur les châssis courts, le tableau de bord ou « planche porte–appareils » est en aluminium bouchonné. Sur les châssis longs, il est remplacé par une planche en acajou verni avec incrustation de frises en ébénisterie qui continue sur les bandeaux en dessous des fenêtres.

Les deux glaces latérales descendent à l’intérieur de la porte et sont actionnées par une sangle comme sur les voitures de chemins de fer de l’époque. Ces glaces peuvent aussi être en position haute même lorsque la capote est ouverte. Elles sont jointives au pare-brise.

Le pare-brise est en deux parties dont la partie supérieure s’ouvre vers l'avant.

À partir de 1925, des amortisseurs à friction sont placés en travers de l’essieu arrière.

Voiture de Livraison (VL)

Production : châssis Long (C3) : début 1924 à courant 1925[11].

5HP C3 Voiture de Livraison VL avec pneus 700x80.

La charge utile du véhicule est de 125 kg. Les dimensions intérieures de la partie utilitaire sont en longueur de 750 mm, en largeur de 1 070 mm et en hauteur de 1 070 mm.

La voiture possède deux sièges séparés en similicuir. Le siège conducteur est fixe, le siège passager peut être enlevé.

Le toit est d’un seul tenant constitué d’une ossature bois recouverte de simili-cuir.

Le sol est recouvert d’un tapis en caoutchouc.

À l’intérieur, on trouve deux pochettes de rangement dans la garniture de porte et côté conducteur.

Le tableau de bord est en tôle laquée noire.

Les mains courantes sont en aluminium peint en noir.

Le parebrise est en deux parties, la partie supérieure s'ouvre vers l’avant.

La partie utilitaire située à l’arrière est équipée de deux portes battantes.

Dans la cloison avant se trouve un portillon coulissant, permettant de transporter des charges de 1 500 mm de long.

Le véhicule a une seule porte, côté opposé à la conduite, qui s'ouvre vers l’avant.

Des deux côtés des rideaux en toile imperméable sont montés. Côté porte, le rideau s’ouvre avec celle-ci.

Le pare-brise était en deux parties dont la partie supérieure s’ouvrait.

Couleur de carrosserie : Havane.

Sièges : simili-cuir noir.


Statistiques de production de la Citroen Type C 5 HP

Sources

Bibliographie

  • Bernard Laurent, Citroën 5HP, Éditions Bernard Laurent, février 2006.

Références

  1. Bernard Laurent, « Citroën 5HP », sur citroen-5hp.com.
  2. « L'histoire de la Citroën 5CV », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).
  3. Paul Blank, « The First Car Around Australia », sur classicrally.com.au (consulté le ).
  4. Pioneertracks, « First Car Round Australia » (consulté le )
  5. « Notices d'entretien de Citroën 5CV », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).
  6. Bernard Laurent, Citroën 5HP, p. 29-47 (Châssis Modèles) En page 22 Bernard Laurent a ecrit : "Il faut aussi demonter une fausse information sur la commercialisation pour quelques mois d'une voiture 5HP de type "C2", avec châssis court renforcé.Cette voiture n'a jamais existé autrement qu' a l’ etat d'un prototype ou de projet.".
  7. « Citroën 5HP, Modèle T2 », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).
  8. « Citroën 5HP, Modèle T3-1 », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).
  9. « Citroën 5HP, Modèle T3-2 », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).
  10. « Citroën 5HP, Modèle TL », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).
  11. « Citroën 5HP, Modèle VL », sur citroen-5hp.ch (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’automobile
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.