Cité administrative (Tulle)

La Cité administrative Jean-Montalat de Tulle (Corrèze) est un immeuble de bureaux abritant des services de l’État. Elle est labellisée « Patrimoine du XXe siècle » depuis 2010.

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Description

Cette tour mesure 86 mètres et comprend 26 étages[1].

Œuvre en béton armé de l'architecte Jacques Sarrabezolles, sa construction débute en 1971, sur l'emplacement de la caserne du Champ de Mars, détruite par un incendie[2].

Inaugurée en par Jacques Chirac, elle se veut comme un point de jonction entre la vieille ville et le quartier plus moderne de la Gare. Elle constitue un moyen d'asseoir le statut de ville-préfecture de Tulle face aux revendications de Brive-la-Gaillarde, ville la plus peuplée du département[3]. Il s'agit de l'une des dernières tours construites dans une ville moyenne française, autorisée quelques mois avant leur interdiction par la circulaire Chalandon du 30 novembre 1971[3].

Elle est renommée Cité administrative Jean-Montalat en hommage au député-maire de Tulle, Jean Montalat (1912-1971).

La tour a bénéficié d'importants travaux de rénovation débutés en , lesquels s'étant achevés courant été 2015[4].

Voir aussi

Bibliographie

  • Architecture et patrimoine du XXe siècle en Corrèze, DRAC Limousin, 2010

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Structurae, « Cité Administrative Jean Montalat (Tulle, 1975) » , sur structurae.info, (consulté le ).
  2. La rédaction, « Inaugurée en 1975, elle abrite de nombreux services et suscite curiosité ou répulsion », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Un gratte-ciel de 90 mètres est construit au centre de Tulle " Plus de tours dans les villes moyennes " », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  4. TULLE, « La Cité administrative poursuit sa rénovation », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
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