Cité Falguière
La cité Falguière est une voie du 15e arrondissement de Paris, en France.
![]() 15e arrt Cité Falguière
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![]() Les derniers ateliers d'artiste de la cité Falguière en 2012. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Necker | ||
Début | 72, rue Falguière | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 67 m | ||
Largeur | 7 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Cité des Fourneaux | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3519 | ||
DGI | 3495 | ||
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La cité Falguière est une voie publique située dans le 15e arrondissement de Paris. Elle débute au 72, rue Falguière et se termine en impasse.
Origine du nom et dénominations antérieures
Cette voie porte depuis 1993 le nom du peintre et sculpteur Alexandre Falguière (1831-1900)[1].
Elle était précédemment nommée « cité des Fourneaux », nom tiré de la « rue des Fourneaux » (actuelle rue Falguière), et antérieurement « impasse Frémin » d'après l'ancien propriétaire du terrain sur lequel la voie a été ouverte vers 1861.
Historique
Le sculpteur Jules-Ernest Bouillot[2], praticien de Falguière, avait eu l'idée de faire construire des ateliers pour les louer, à prix modique, à des artistes peu fortunés. En 1861, il achète un terrain rue du chemin des Fourneaux, à charge pour lui d'y établir une impasse fermée sur la rue par une grille en bois. Bouillot commence à faire construire les ateliers dès la fin du siège de Paris, dans cette impasse qui porte alors le nom de l'ancienne propriétaire, Frémin. Les acquéreurs des autres lots cédés par la veuve Frémin se lancent à leur tour dans l'aventure. Quelques années plus tard, l'impasse prend le nom de cité des Fourneaux ; elle est accolée aux locaux récents de l'Institut Pasteur qui surmonte les lieux de sa haute cheminée. Cette impasse s'ouvre entre les nos 72 et 74 de la rue des Fourneaux, qui deviendra en 1901 la rue Falguière.
Trait d'union entre Montparnasse et la Ruche, la cité Falguière attire des artistes qui font le va-et-vient entre ces pôles d'attraction. Paul Gauguin s'installe en 1877 à l'entrée de la cité. On y rencontre plus tard simultanément ou successivement Amedeo Modigliani, Constantin Brâncuşi, Joseph Csaky, Chaïm Soutine, Maurice Blond, Alexandre Zinoview, Tsugouharu Foujita en 1915. Le peintre Louis Bouquet quitte la cité Falguière en 1914 pour aller s'installer à Saint-Germain-en-Laye, puis à Louveciennes. Les artistes se succèdent ainsi au cours du XXe siècle, mais les bulldozers des promoteurs ont commencé à raser les ateliers dans les années 1960. Les seuls rescapés, ceux des nos 9 et 11 qui ont peu changé d'aspect au cours des décennies, abritent toujours des artistes..
L'Association des amis de la cité Falguière, présidée en 1996 par Jacques Mauve, et qui tente de préserver le site, présente régulièrement des dossiers auprès des ministères concernés afin d'obtenir la reconnaissance de patrimoine culturel[réf. nécessaire].
Dans le dernier Atelier d'artiste de la Cité Falguière, ancien atelier de Chaim Soutine, vit et travaille Mira Maodus, peintre française d'origine serbe russe.
Notes et références
- Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 978-2-86253-492-3), p. 131.
- « À l'ombre de Pasteur, la cité Falguière », résumé d'un article de Jacques Mauve et Michel Debonne, Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie du XVe arrondissement de Paris, no 8, www.paris15histoire.com.
Annexes
Article connexe
Lien externe
- « Cité Falguière » sur le site de la mairie de Paris.
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