Cimetière municipal de Vladimir

Le vieux cimetière municipal (Старое городское кладбище), ou cimetière du Prince-Vladimir (Князь-Владимирское кладбище), ou cimetière Saint-Vladimir, est le plus ancien des cimetières en activité de la ville de Vladimir en Russie ; il doit son nom à saint Vladimir et se trouve grande rue de Nijni Novgorod.

Portail d'entrée du cimetière.

Histoire

Église Saint-Vladimir.

Ce cimetière a été ouvert après la grande épidémie de peste de 1774 à l'avant-poste de Nijni Novgorod. On y a construit en 1783 un église dédiée à saint Vladimir, la seule aujourd'hui de la ville de style classiciste et la seule de la ville qui n'ait pas été fermée entre 1939 et 1943.

Les inhumations cessent à partir de 1966 et ont lieu au cimetière d'Oulybychevo qui est le plus grand de la ville et de l'oblast actuellement.

On y érige en 1975 un monument commémoratif en l'honneur des soldats tombés pendant la Grande guerre patriotique (1941-1945) au combat ou des suites de leurs blessures dans les hôpitaux de Vladimir. Il est conçu par Piotr Dick, Viktor Dynnikov et les architectes Novikov et Rejep.

Monument aux morts de la Grande Guerre patriotique.

Des prisonniers de la prison centrale de Vladimir y furent enterrés dans des fosses communes dont la plupart furent victimes de la répression stalinienne, comme le prince Piotr Dolgoroukov (mort en 1951) dont une petite plaque sur une pierre lui rend hommage depuis 2012[1], ainsi qu'aux victimes de la « répression politique ».

Depuis décembre 2010, le cimetière du Prince-Vladimir est placé sous la protection de l'État[2] en tant que « site du patrimoine culturel ».

Personnalités

Photographies

Notes et références

Bibliographie

Plaque en hommage au prince Dolgoroukov et aux victimes de « la répression politique ».
  • (ru) Vassili Gavrilovitch Dobronravov (1861-1919), Description historico-statistique des églises et paroisses de l'éparchie de Vladimir (Историко-статистическое описание церквей и приходов Владимирской епархии), 1re éd, Vladimir et ouyezd de Vladimir, 1893, 283 pages.

Liens externes

Source de la traduction

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