Cimetière de L'Île-Saint-Denis

Le cimetière de L'Île-Saint-Denis est le cimetière de la commune de L'Île-Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, situé quai de la Marine[1].

Historique

Carte du département de la Seine avec les routes teintées ainsi que les forts de Paris, 1890.

Conformément à un usage immémorial, l'ancien cimetière était accolé à l'église Saint-Pierre. C'est en 1846 que la commune acquit le terrain du cimetière actuel, acquisition autorisée par ordonnance royale du 25 mai 1847[2]. La première inhumation a lieu le 9 fevrier 1848[3].

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, nos troupes transformèrent le cimetière en camp retranché, et pratiquèrent des créneaux dans ses murs de façon à défendre l'accès au pont de l'île Saint-Denis du côté de Gennevilliers[4].

Il a été agrandi en 1893 pour atteindre sa taille actuelle.

Dans les années 2010, lorsque la gestion du cimetière a été confiée à l'Établissement public territorial Plaine Commune, l'usage des herbicides a été arrêté, ce qui a entraîné une croissance vigoureuse de la végétation naturelle et des herbes folles, que certains jugent excessive[5],[6].

Description

Cimetière de L'Île St Denis.

L'entrée du cimetière se situe côté est, quai de la Marine. Il est bordé au sud par la cité Maurice-Thorez, au nord par les établissements Rocamat, et à l'ouest par la promenade des Impressionistes[7].

Il comprend un monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870, des deux guerres mondiales et de l'AFN-Algérie (54-62)[8] ainsi qu'un monument aux « anciens déportés et internés et à leurs camarades ».

Personnalités

Les scènes de deux films y ont été tournées:

  • Arsène Lupin contre Arsène Lupin d'Édouard Molinaro, en 1962[9].
  • En 1967, la première scène du film Le Pacha[10], lorsque Jean Gabin pense à propos du défunt, l'inspecteur Albert Gouvion, aux funérailles duquel il assiste: "Il revient tout simplement à Saint-Denis, Albert... Il va enfin pouvoir se reposer de toutes ces singeries, de toutes ces fatigues, chez lui, tout près de la Seine. Autrefois, avant que le béton vienne manger l'herbe, c'est là qu'on regardait passer les bateaux, tous les deux."[11]. S'ensuit un panoramique sur la cité Maurice-Thorez, voisine, et les lignes à haute-tension surplombant le cimetière.

Liens internes

Notes et références

  • Portail de la Seine-Saint-Denis
  • Portail de la mort
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.