Chonas-l'Amballan

Chonas-l'Amballan est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chonas-l'Amballan

La rue principale en 1912.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire
Mandat
Jean Proenca
2020-2026
Code postal 38121
Code commune 38107
Démographie
Population
municipale
1 672 hab. (2018 )
Densité 226 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 42″ nord, 4° 48′ 45″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 323 m
Superficie 7,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vienne
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vienne-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chonas-l'Amballan
Géolocalisation sur la carte : Isère
Chonas-l'Amballan
Géolocalisation sur la carte : France
Chonas-l'Amballan
Géolocalisation sur la carte : France
Chonas-l'Amballan
Liens
Site web Mairie-chonaslamballan.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'aire urbaine de Vienne et dans son unité urbaine, sur un plateau qui domine le Rhône, de plus elle est en face des réputés vignobles des Côtes du Rhône et Condrieu. Le village s'est construit autour de son château et de son parc.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Géologie et relief

    Chonas-l'Amballan se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Chonas-l'Amballan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[5] et 95 276 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33 %), forêts (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), zones urbanisées (16 %), cultures permanentes (7,5 %), eaux continentales[Note 3] (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Le groupe scolaire et le monument aux morts en 1910.

    Les terres au voisinage du château s’étendent sur près de 2 ha, la surface habitable aménagée est d’environ 3 000 m2.

    • Le château date du XIe siècle, en 1341, la terre d’Auberives est cédée par le dauphin Humbert II et passe ainsi dans les mains de Jean de Chalon.
    • En 1483, la terre d’Auberives est vendue à Philippe d’Arces.
    • En 1540, Christophe de Loras, Gentilhomme de la maison du Roy, devient seigneur de Chonas (à l'époque cette seigneurie valait 250 livres de revenus).
    • La terre d’Auberives devient propriété de Hubert de Bastarnay.
    • En 1558, le château de Chonas appartient au vicomte de Joyeuse.
    • En 1595, Humbert de Bourellon rachète la terre d’Auberives pour 40 000 écus et pendant deux siècles, la propriété de la puissante famille Gouvernet.
    • Marquis de Veynes, dernier seigneur de Chonas, allié aux sires de Maugiron, vend le château après la Révolution à des marchands.
    • Il est racheté par la famille de Nantes
    • En 1990, le château est acheté par M. et Mme Regouffre.
    • En 1997, il est racheté par M. et Mme Gourtenay.
    • En 2002, c'est la société SOGIMM qui rachète le château.

    Chonas devient en 1924 Chonas-l'Amballan à la suite du décret du 10 août 1924 paru au Journal Officiel du 27 août 1924[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Raymond Mallarte    
    mars 2008 2020 Lucette Girardon-Tournier SE  
    2020 En cours Jean Proenca    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2018, la commune comptait 1 672 habitants[Note 4], en augmentation de 5,29 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    462507543659631614651671658
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    619620627527581523508507510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    467480449405400410420412434
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    4765177028631 0051 2191 3721 5451 659
    2018 - - - - - - - -
    1 672--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château

    Le château de Chonas, qui domine les environs et date du quatrième quart du XVIe siècle et du premier quart du XVIIe siècle, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juillet 2000 : en particulier, l'inscription concerne le château et ses dépendances (les cours, les communs, la glacière), ses terrasses, son parc, qui comprend plusieurs arbres centenaires, et le mur de clôture[17].

    Forêt alluviale

    Le patrimoine de Chonas-l'Amballan est aussi un patrimoine que lui offre la nature. En effet, la forêt alluviale de Gerbey qui se trouve le long du Rhône est classée Espace Naturel Sensible. Il existe un projet pour faire découvrir à chacun que l'on se doit de conserver et préserver ces fragiles endroits.

    Le lavoir

    Le lavoir fut construit le 11 avril 1889 sur la place du village. Plus tard, le maire, Ennemond Jury, expose à l'assemblée le fait qu'il est nécessaire de couvrir le lavoir communal. Le projet est approuvé car c'est tout le village et les hameaux environnant qui approuvent l'utilité de ce lavoir.

    Le football à Chonas l'Amballan

    Fondé en 1976, l'ASCP (Association Sportive de Chonas et Saint Prim) est un club comportant près de 200 adhérents.

    En juillet 2009 l'ASCP fusionne avec l’ES St-Alban Clonas et devient l’Union Sportive des 2 Vallons, qui s'étend sur 4 villages (Chonas l’Amballan / Clonas-sur-Varèze / St-Alban-du-Rhône / St-Prim)[18].

    Personnalités liées à la commune

    • Marquis François de Veynes, époux de la fille du lieutenant général Timoléon François de Maugiron, dernière "dame" de Chonas[19].

    Bibliographie

    • Monique Marque, Monique Michel, Chonas au fil du temps : traces du passé et témoignages, Vienne, éditions 7, (lire en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Plan séisme
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « Château de Chonas », notice no PA38000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « US 2 VALLONS », sur www.us2vallons.fr (consulté le )
    19. Rivoire de La Batie : "Armorial de Dauphiné " Lyon 1867


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